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Harcèlement

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Comment lutter contre le harcèlement sexiste dans les transports ? « Un train bondé ne saurait être une excuse pour un contact ou comportements sexuels non désirés », peut-on lire sur des affichettes placardées dans le métro new-yorkais.

Comment lutter contre le harcèlement sexiste dans les transports ?

A Boston, le message est plus direct : « Gardez vos parties intimes pour vous ». Ces slogans ont inspiré le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes qui propose de lancer en France une campagne d’affichage dans les transports en commun, baptisée « Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne ». Le but de la campagne serait de faire prendre conscience au public de la gravité du harcèlement et de « rompre le silence et faire connaître le phénomène ». Celle-ci devrait passer, selon le Haut Conseil, par l’information des victimes sur leurs droits et leurs moyens d’action. Elles sont en effet très peu nombreuses à porter plainte. Lire aussi : Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien » Rappels à la loi et meilleure formation des agents de transport.

Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Scène de la vie quotidienne d’une jeune femme, recueillie par l’association Stop harcèlement de rue. « Mmmm !

Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien »

Mignonne ! – Eh j’tai dit que t’étais jolie ! – Sale pute, va ! Cette situation, la plupart des passagères qui attendent leur train de banlieue gare du Nord, à Paris, l’ont vécue. Elles font bien la différence entre drague et harcèlement. « Tant que c’est poli, ça va, dit Valentine Letailleur, 20 ans. . « Une situation intimidante, humiliante, dégradante ou offensante » Cela ne devrait pas être le cas, selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui rend public jeudi 16 avril un rapport commandé par le gouvernement, signe d’un intérêt nouveau pour ce sujet.

Chacune se souvient d’au moins une grosse frayeur. . « Si tu es en jupe, dans leur tête, tu provoques » Beaucoup essaient d’ignorer les harceleurs. « Avant j’avais tendance à répondre, argumente Alexiane. Harcèlement de rue : au nom de ta mère. « Siffle ta mère !

Harcèlement de rue : au nom de ta mère

» Le titre de la vidéo ressemble à une mauvaise blague de cour de récréation, mais elle fait le tour des sites d'actualité depuis quelques jours. Réalisée par la marque de sports de combat Everlast, elle met en scène deux harceleurs de rue péruviens face à leurs mères. La première, relookée pour ne pas que son fils la reconnaisse, se retourne en entendant un « sexy, la culotte ! », lancé au croisement d'une rue. Et le jeune harceleur se retrouve face à sa mère, qui lui fait une leçon à grands cris. « Qu'est-ce qui ne va pas avec toi, Renzo ? L'objectif est clair : dénoncer le harcèlement de rue.

La vidéo est drôle, elle fonctionne, elle dénonce. En outre, insiste Slate, la vidéo surfe sur l'argument « ne fais pas à une femme ce que tu ne voudrais pas que l'on fasse à ta mère, ta sœur, ta fille » objecté aux harceleurs de rue. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité. Harcèlement de rue : au nom de ta mère. Comment « la femme la plus laide du monde » est devenue gourou du Web. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Olivier Clairouin (Austin (envoyé spécial)) Les sanglots qui la secouent finissent par lui nouer complètement la gorge.

Comment « la femme la plus laide du monde » est devenue gourou du Web

Debout au milieu du public du festival South by Southwest, dimanche 15 mars, une femme aux cheveux blancs ne peut retenir ses larmes face à celle qui « l’a tant inspirée ». Sur scène, Lizzie Velasquez lui sourit. La séquence est presque habituelle pour la jeune femme de 27 ans, enfoncée dans un fauteuil en cuir bien trop large pour elle. Depuis huit ans, Lizzie écume les festivals et conférences des Etats-Unis pour partager son histoire et ses conseils pour avoir confiance en soi. Lizzie Velasquez sait de quoi elle parle. Les brimades qu’elle essuie régulièrement dans les cours d’école, Lizzie a pourtant très tôt appris à les ignorer.

. « Si les gens voient ta tête en public ils vont devenir aveugles » ; « mets-toi juste un pistolet sur la tempe et tue-toi » ; « brûlez-la !