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FRANCE / ETAT

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Démographie 2020 : décès en hausse de 9%, mariages et naissances en chute. L'année 2020 restera comme une année exceptionnelle à tous points de vue.

Démographie 2020 : décès en hausse de 9%, mariages et naissances en chute

Ceci vaut aussi pour la démographie, comme en témoignent les derniers chiffres publiés le 29 mars par l'Insee. Dans ce contexte, le chiffre le plus attendu concerne les décès. Ceux-ci s'élèvent à 668.000, soit 55.000 de plus qu'en 2019 (contre une hausse attendue, sans la crise sanitaire, de 14.000 décès à espérance de vie constante). Si les décès enregistrent une tendance à la hausse depuis l'arrivée à un âge avancé des premières générations de "baby-boomers" – aux alentours de 2010 –, la progression enregistrée en 2020 s'élève à 9,1%, soit un taux jamais vu depuis 70 ans. Les deux vagues de décès se situent très clairement au printemps et à l'automne, l'excédent de décès étant finalement plus important entre septembre et décembre (+34.300, soit +17%) que lors de la première vague, ce qui s'explique par leurs durées respectives.

Rassemblements de plus de 6 personnes : une infraction complexe à verbaliser. L’article 3 du décret du 29 octobre 2020 précise que « tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public, qui n’est pas interdit par le présent décret, est organisé dans des conditions de nature à permettre le respect » des gestes barrière de l’article 1er.Les organisateurs de manifestations sur la voie publique doivent faire une déclaration en préfecture avec précision des conditions de respect de ces gestes.

Rassemblements de plus de 6 personnes : une infraction complexe à verbaliser

Le préfet peut prononcer l’interdiction de la manifestation si nécessaire. En dehors des manifestations déclarées et autorisées, « les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public (…) mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sont interdits [80% reste à lire] Article réservé aux abonnés Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité VOUS N'êTES PAS ABONNé ? Le pouvoir met sous cloche 16 départements. Le discours très attendu de Jean Castex ce jeudi 18 mars le confirme.

Le pouvoir met sous cloche 16 départements

Désormais, alors qu’une troisième vague se profile, le gouvernement privilégie les mesures ciblées et adaptées aux réalités locales. Jeudi soir, au regard de « la progression de l’épidémie qui s’accélère nettement » avec 30 000 nouvelles contaminations recensées mercredi, le gouvernement a annoncé pour les « quatre prochaines semaines » de nouvelles « mesures de confinement » dans les 16 départements « les plus durement touchés » (où les taux d’incidence ont dépassé ou approchent les 400 nouveaux cas pour 100 000 habitants) : les 8 départements d’Ile-de-France, les 5 des Hauts-de-France, les Alpes-Maritimes et le Var.

L’heure n’est donc plus, comme il y a un an, au confinement national mais aux confinement locaux, déjà ... [80% reste à lire] Article réservé aux abonnés. Relance : les bons plans de la Banque des Territoires. En septembre dernier, la Caisse des Dépôts, et donc principalement la Banque des Territoires, lançait son plan de relance.

Relance : les bons plans de la Banque des Territoires

Un plan de 26 milliards d'euros s'inscrivant, avait-il été précisé, dans le cadre de France Relance (voir notre article du 7 septembre 2020). À peine plus de six mois plus tard, "l'argent est disponible et fléché" et les crédits sont "déployés sur le terrain" pour des "réalisations concrètes", confirme Olivier Sichel, le directeur général délégué de la Caisse des Dépôts et directeur de la Banque des Territoires. Le troisième Printemps des Territoires, l'événement annuel organisé par la Banque des Territoires ce jeudi 18 mars depuis le 104 à Paris et diffusé en ligne, a naturellement été l'occasion d'un point d'étape. Un plan… ou plutôt des plans.

Tourisme : "7.800 lits" déjà financés Parmi eux, le tourisme s'est évidemment très vite imposé. Climat : les énergies renouvelables ont le vent en poupe. Confinements locaux, pompiers en renfort : les annonces de Jean Castex. Le gouvernement a tranché.

Confinements locaux, pompiers en renfort : les annonces de Jean Castex

Face à l’accélération de la circulation du virus et notamment à la progression du variant anglais, de nouvelles mesures ont été prises et c’est finalement le Pas-de-Calais qui sera le premier – et seul – département reconfiné dès ce week-end, a annoncé Jean Castex jeudi 4 mars, au lendemain du conseil de défense sanitaire qui s’est tenu à l’Elysée. L’Ile-de-France et Marseille n’écopent donc pas de cette mesure locale qui s’applique déjà dans les agglomérations de Nice et Dunkerque.

Bien que les taux d’incidence en Seine-Saint-Denis et dans le Pas de Calais soient très proches (et ont dépassé les 400 pour 100 000 habitants), d’autres facteurs entrent en ligne de compte et jouent dans la décision : “Le niveau de saturation ... [90% reste à lire] Article réservé aux abonnés. Comment l’État entend supprimer les pièces justificatives pour simplifier les formalités. Lors du dernier Comité interministériel de la transformation publique (CITP) (voir notre article du 9 février 2021), le gouvernement a réaffirmé son ambition de "changer de paradigme" en faisant en sorte que "l'échange de données entre administrations devienne la règle et non plus l'exception".

Comment l’État entend supprimer les pièces justificatives pour simplifier les formalités

Accord au Parlement pour repousser régionales et départementales aux 13 et 20 juin. Réunis en commission mixte paritaire (CMP) au Palais Bourbon le 11 février, députés et les sénateurs se sont accordés pour reporter les élections régionales et départementales de mars à juin 2021, sans qu’un nouveau report, un temps évoqué, ne soit possible.

Accord au Parlement pour repousser régionales et départementales aux 13 et 20 juin

Une condition sine qua non à l’acceptation par le Sénat de ce report. Et si le texte ne le précise pas, le gouvernement se serait engagé oralement sur les dates des 13 et 20 juin, la haute chambre ne souhaitant pas que le second tour se déroule le 27 juin, une date jugée trop proche des grandes vacances scolaires et donc propices à davantage d’abstention. Urgence sanitaire jusqu'au 1er juin : feu vert définitif du Parlement. Par un ultime vote de l'Assemblée, le Parlement a donné mardi 9 février son feu vert à une prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin, malgré l'opposition de la droite comme de la gauche.

Urgence sanitaire jusqu'au 1er juin : feu vert définitif du Parlement

La majorité n'a pas fait le plein et le projet de loi de prorogation a été validé par 278 votes pour, 193 contre et 13 abstentions. Créé en mars 2020, l'état d'urgence sanitaire est la base des mesures de restriction ou d'interdiction de déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des établissements sur tout ou partie du territoire, ainsi que des couvre-feux et des confinements partiels ou complets de la population. L'urgence sanitaire a été en vigueur du 23 mars au 10 juillet 2020, puis réinstaurée le 17 octobre. Le Parlement l'a prorogée une première fois jusqu'au 16 février, puis désormais, donc, jusqu'au 1er juin. La transformation publique passe par le département. Deux scrutins le même jour : un décret simplifie les modalités du vote. Un décret du 4 février prévoit des mesures de simplification du vote lorsque deux scrutins se tiennent le même jour.

Deux scrutins le même jour : un décret simplifie les modalités du vote

L’objectif est de simplifier l’organisation logistique de ces « scrutins concomitants », en supprimant l’obligation de dédoubler les bureaux de vote. Désormais, et donc dès les scrutins départementaux et régionaux prévus en juin prochain, une même personne pourra assurer « les fonctions de président et de secrétaire de deux bureaux de vote prévus pour des scrutins simultanés et situés dans une même salle ». Après "Vox usagers" et "Je donne mon avis", l’Etat transforme l'essai avec "Services publics+" Une démarche nouvelle "Services publics+" adossée au pied de page du site "service-public.fr" a été lancée jeudi 28 janvier 2021 par la ministre de la Transformation et la Fonction publiques, Amélie de Montchalin.

Après "Vox usagers" et "Je donne mon avis", l’Etat transforme l'essai avec "Services publics+"

Elle vise à permettre aux usagers de faire remonter les problèmes qu'ils rencontrent dans leurs démarches administratives et à leur fournir des réponses. "La base de la réforme de l’Etat, ce n’est pas des Big bang, des chocs de simplification, de grands discours conceptuels", a égrené la ministre. Selon elle, il faut "recréer de l’efficacité là où les Français vivent dans toutes leurs démarches". Une campagne vaccinale différente selon les territoires. Couvre-feu à 18 heures : une "efficacité réelle mais pas suffisante" Transition écologique : les instructions aux préfets pour mettre en œuvre la relance. Comité interministériel de la mer : la nouvelle stratégie  nationale portuaire enfin adoptée.

C'est au Havre que s'est tenu le désormais annuel (ou presque) Comité interministériel de la mer (Cimer), ce 22 janvier. Ville symbolique, puisqu'au-delà d'être celle de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe, elle est aussi celle du siège d'une grande usine de construction de pales d'éoliennes qui "alimentera les principaux parcs français", a indiqué Jean Castex, et sera bientôt celle d'Haropa, établissement public fruit de la fusion des trois ports de l'axe Seine : Le Havre, Rouen et Paris. Décidée lors du Cimer de 2018, cette fusion est désormais actée : l'établissement prendra officiellement corps le 1er juin prochain. Il sera doté d'un conseil de surveillance – au sein duquel siégeront les régions Normandie et Île-de-France ainsi que les métropoles de Rouen, du Havre et de Paris –, que le gouvernement souhaiterait voir dirigé par Daniel Havis, président d'honneur de la Matmut. Enfin, la stratégie nationale portuaire.

Les élus locaux dénoncent les failles de la stratégie de vaccination. La grogne monte. Alors que la vaccination contre la Covid-19 des Français de 75 ans et plus vivant à domicile a débuté lundi 18 janvier, les élus locaux sont nombreux à dénoncer les « failles » et « incohérences » de la stratégie de vaccination du gouvernement. Dès lundi matin, Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, invité de France info, n’a pas hésité à qualifier le déploiement de la campagne de vaccination en Ile-de-France d’ « ubuesque ». « L’engouement pour les vaccins sera freiné par le manque de doses, a-t-il déploré.

Nous avons 50 doses pour chacun des 17 centres par jour. Les prises de rendez-vous sont pour l’instant interrompues. C’est ce qui me met en colère. » Des préconisations pour la nouvelle "république contractuelle" Jean Castex : "A partir de samedi 18 heures, chacun devra être chez soi" Le 14 janvier, le premier ministre a confirmé que l’ensemble de la France allait être placé sous couvre-feu, dès 18 heures, et pour au moins 15 jours, revenant à une gestion nationale de la pandémie après 15 jours de différenciations localisées. Des mesures spécifiques aux outre-mers vont être prises, notamment en raison de la proximité de variants inquiétants au Brésil, frontalier de la Guyane, et en Afrique-du-Sud, proche de la Réunion.

Situation préoccupante Le premier ministre s’est félicité de la stratégie menée jusqu’à maintenant : « Je pense sincèrement que notre stratégie à la fois préventive et réactive, cette stratégie qui est restée cohérente dans la durée, a été la bonne. » Jean Castex a rappelé que la situation « reste évidemment préoccupante ». Elle s’est « globalement stabilisée (…) sur un plateau élevé, avec une moyenne hebdomadaire qui fluctue autour de 16 000 contaminations par jour ».

Vers une nouvelle prolongation de l'état d’urgence sanitaire jusqu'au 1er juin 2021. Le gouvernement a présenté en conseil des ministres, ce mercredi 13 janvier, un projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin 2021, alors qu'il devait s'achever le 16 février. Le baromètre des résultats de l’action publique révèle de "réelles inégalités territoriales"

Mesurer, c’est évaluer. Vaccination : de fortes inégalités entre les régions. Le ministère de la Santé a publié le 11 janvier un premier bilan chiffré et légèrement détaillé du nombre de vaccinations depuis le lancement de la campagne, fin décembre : 138 351 personnes ont ainsi reçu le vaccin de Pfizer et BioNTech. Jusqu’au 18 janvier, les publics qui sont concernés par la vaccination sont : La pratique sportive des Français a augmenté en dix ans.

La pratique sportive des Français a bien augmenté ces dix dernières années. C'est ce que révèle la dernière édition des Chiffres-clés du sport, publiés en décembre 2020 par l'Injep (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire). Lorsqu'on parle des dix dernières années, précisons qu'il s'agit des chiffres arrêtés à 2018 d'une part, à 2008 d'autre part. Les données statistiques du sport – qu'elles proviennent des fédérations pour ce qui est de la pratique ou des collectivités territoriales pour les équipements – sont traditionnellement lentes à remonter vers le ministère des Sports… En 2018 donc, seuls 25% des Français n'ont pratiqué aucune activité sportive. Dix ans plus tôt, ce taux était de 29%. Désormais, 75% des individus âgés de quinze ans et plus pratiquent une activité physique au moins une fois dans l’année, y compris de façon utilitaire (déplacement à vélo, à pied, etc.).

Tourisme : la crise sanitaire a fait perdre 61 milliards d'euros de recettes en 2020. Interrogé le 8 janvier sur France 2 dans l'émission "Les quatre vérités", Jean-Baptiste Lemoyne a esquissé un premier bilan financier de l'impact de la pandémie de Covid-19 sur les recettes touristiques de la France. Il s'agit encore d'une estimation, en attendant la publication des comptes du tourisme. Mais, d'ores et déjà, le secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, en charge du tourisme, a déclaré que "cette année 2020 a été un choc.

C'est 60 milliards d'euros de recettes qui manquent à l'appel pour le tourisme français". Au total, les recettes touristiques de 2020 se seraient élevées à 89 milliards d'euros, soit 61 milliards de moins que les 180 milliards de la consommation touristique intérieure constatée en 2019 (représentant alors 7,4% du PIB). Jean Castex : "Ne pas baisser la garde" "La situation sanitaire n'est pas revenue à la normale, elle est même devenue plus fragile au cours des dernières semaines", a prévenu jeudi le Premier ministre, Jean Castex, lors d'une conférence de presse commune avec Olivier Véran.

Il a rappelé que "chaque jour, 2.500 nouvelles hospitalisations et plus de 200 admissions en réanimation" sont comptées dans le pays, en faisant observer que "cette pression ne s'est pas réduite au cours du dernier mois". Droit à l'erreur : la confiance dans les administrations progresse. Avec la loi « Essoc » et l’introduction du droit à l’erreur, la relation entre les administrations et les usagers s’améliore-t-elle ? C’est ce que laisse penser la dernière édition du baromètre Harris Interactive réalisé pour la DITP. 500 centres de vaccinations bientôt installés dans les villes. La campagne vaccinale s’accélère. C’est en tout cas ce qu’affirme le ministre de la santé, Olivier Véran.