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Big Data : pourquoi nos métadonnées sont-elles plus personnelles que nos empreintes digitales

Big Data : pourquoi nos métadonnées sont-elles plus personnelles que nos empreintes digitales
A l’occasion du colloque « la politique des données personnelles : Big Data ou contrôle individuel « organisé par l’Institut des systèmes complexes et l’Ecole normale supérieure de Lyon qui se tenait le 21 novembre dernier, Yves-Alexandre de Montjoye (@yvesalexandre) était venu présenter ses travaux, et à travers lui, ceux du MediaLab sur ce sujet (Cf. « D’autres outils et règles pour mieux contrôler les données » ). Yves-Alexandre de Montjoye est doctorant au MIT. Il travaille au laboratoire de dynamique humaine du Media Lab, aux côtés de Sandy Pentland, dont nous avons plusieurs fois fait part des travaux. Nos données de déplacements sont encore plus personnelles que nos empreintes digitales Faire correspondre des empreintes digitales n’est pas si simple, rappelle Yves-Alexandre de Montjoye. Image : illustration de l’unicité de nos parcours repérés via des antennes mobiles. Et Yves-Alexandre de nous inviter à retrouver un de ses collègues du Media Lab. Hubert Guillaud

http://internetactu.blog.lemonde.fr/2013/12/13/big-data-pourquoi-nos-metadonnees-sont-elles-plus-personnelles-que-nos-empreintes-digitales/

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Le big data dans la connaissance client " A nos yeux, la relation client ne vaut que si elle est personnalisée, a affirmé David Amsellem, président de la conciergerie privée John Paul qui travaille essentiellement pour les clients premium de marques comme Visa, Lexus ou encore Air France. Le succès d'une marque tient dans la qualité relationnelle avec ses meilleurs clients. ". La table ronde consacrée à la connaissance client et la personnalisation comme arme concurrentielle réunissait aussi les témoignages de L'atelier des chefs et de la marque de cosmétique Etat Pur. Lors de la conférence " Big data, big challenge, big opportunity, " organisée par Marketing Magazine, ces jeunes entreprises nées avec le digital ont témoigné comme elles améliorent, en permanence, leur connaissance client sans dépenser des fortunes.

5 tests faciles pour voir tout ce que Google sait sur vous Google vous connaît mieux que certains de vos proches, et ce grâce aux traces que laissent vos actions sur ordinateur ou sur smartphone, collectées par défaut. Et si vous ne nous croyez pas, vous n'avez qu'à vérifier en 5 étapes ce que le géant du web sait sur vous (pour cela, il vous faudra sans doute vous connecter à votre compte Google) : 1. Ce que Google sait de vos centres d'intérêt Surveillance : pour une autre politique des algorithmes «Lorsque les algorithmes sont devenus capables de détecter des comportements d’achat en ligne, je n’ai rien dit car je n’achetais que très peu en ligne. Lorsqu’ils ont détecté des comportements terroristes, je n’ai rien dit car je n’étais pas terroriste. Lorsqu’ils ont détecté des comportements de joueurs compulsifs je n’ai rien dit car je n’étais pas un joueur compulsif. Lorsqu’ils ont détecté l’ensemble de mes comportements, il ne restait plus personne pour protester.» Voilà où nous en sommes aujourd’hui, c’est-à-dire en 2015. Quelques années après 1984 de Georges Orwell, alors qu’en 1983 naissait le réseau internet tel que nous le pratiquons aujourd’hui, c’est-à-dire une interconnexion de différents «sous-réseaux».

Le probabilisme, nouveau dogme ? Fallait-il 16 milliards de dollars pour que la perplexité gagne enfin les consommateurs quant à leur utilisation non protégée des technologies de la communication et de l’information ? Le rachat de WhatsApp, application de messagerie instantanée, par Facebook a alerté les plus naïfs. WhatsApp, c’est plus de 450 millions d’utilisateurs, chaque mois. Et c’est par jour 19 milliards de contenus envoyés, et quasiment le double reçus. Le tout, avec des procédures d’anonymisation sans aucune efficacité. “Big Data” = “Big Brother” ? Est-il encore possible de protéger notre vie privée à l‘ère numérique ? Les révélations d’Edward Snowden sur l’ampleur de l’espionnage américain ont quelque peu réveillé les consciences en Europe. Tout ce que nous faisons sur le net est épié et enregistré, aussi bien par les Etats que par les compagnies privées. Il y a sept mois, le scandale éclate autour du programme Prism. On apprend que sous couvert de lutte anti-terroriste, la NSA a collecté, via les géants américains du net, les données personnelles de millions de personnes dans le monde, une collecte massive et indiscriminée. Au-delà des tensions diplomatiques, l’affaire a eu le mérite d’ouvrir un débat sur un enjeu majeur de notre époque.

La SNCF, la RATP, Transdev et BlaBlaCar vont partager leurs données « Face au péril représenté par les géants américains du numérique, plusieurs grands noms du transport français ont décidé de mettre de côté leurs rivalités pour travailler à une mise en commun de leurs données », écrivent Les Échos. Selon le quotidien économique, la SNCF, la RATP, Transdev (le groupe de transport public contrôlé par la Caisse des dépôts) et BlaBlaCar viennent de signer un protocole d’accord portant sur la création d’un « data warehouse » (littéralement, un « entrepôt de données ») qui centraliserait les informations des quatre opérateurs sur leur activité, et notamment les horaires théoriques mais aussi en temps réel. Objectif : un billet unique pour un trajet avec plusieurs modes de transport « Une fois créé, ce data warehouse constituerait la plus large base de données existant à ce jour sur l’offre de transport terrestre en France, mêlant déplacements longue distance et transports urbains, en train, bus, métro ou covoiturage », poursuivent Les Échos.

De l'identité numérique à la présence numérique : quelles notions à aborder Voilà maintenant plusieurs années que j’aborde l’identité numérique avec les élèves. C’est dans le projet de l’établissement de les sensibiliser à ces notions d’identité numérique, et de dangers et dérives du net. Mes séances sont complétées par l’intervention de l’Adjudant Aznar, gendarme spécialiste en cybercriminalité Il insiste auprès des élèves sur la vigilance qui doit être de mise autour de leurs publications sur Internet, ainsi que sur toutes les questions de paramétrages de Facebook, en partant de cas concrets rencontrés dans le cadre de ses missions. Il répond aux questions des élèves, leur présente des outils pour rester vigilants et attentif à certaines nouvelles formes de cybercriminalités (usurpation d’identité, réseaux pédophiles…).

Diffuser ses résultats de veille La diffusion des résultats d’une veille est, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’un des exercices les plus complexes du processus de veille. Il existe effectivement de nombreuses manières de diffuser l’information et le choix parmi ces manières dépendra des compétences du veilleur (un consultant et un analyste se chargeront d’analyser l’information pour en tirer des recommandations stratégiques, un documentaliste la collectera et éventuellement la triera), mais également des exigences de son/ses client(s) interne(s)/externe(s). Si ces derniers n’ont aucune connaissance sur les manières de diffuser l’information récoltée, il est important de pouvoir leur présenter un éventail des solutions potentielles: Via ce schéma, j’ai essayé de synthétiser les différentes méthodes de diffusion des résultats d’une veille.

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