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Déclarations au 20h de TF1 - Europe 1 / 2 juillet 2014

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Conseil constitutionnel, comptes de campagne, attaques contre les juges: Jean-Louis Debré corrige sévèrement Nicolas Sarkozy. D'ordinaire, le président du Conseil constitutionnel s'astreint à un certain devoir de réserve.

Conseil constitutionnel, comptes de campagne, attaques contre les juges: Jean-Louis Debré corrige sévèrement Nicolas Sarkozy

Mais Jean-Louis Debré a jugé la situation suffisamment sérieuse pour critiquer publiquement les propos de Nicolas Sarkozy. Invité de l'émission d'Europe 1 Mediapolis, enregistrée ce vendredi 4 juillet (diffusée samedi 5 juillet à 10h10), le président du Conseil constitutionnel s'est tour à tour emporté contre les propos de Nicolas Sarkozy sur l'institution qu'il dirige, s'est dit "profondément blessé" par les critiques émises par ses proches à son encontre, et a appelé Nicolas Sarkozy à cesser ses attaques contre les juges, avec notamment la phrase suivante : Quand des responsables politiques commencent, à droite ou à gauche, à s'en prendre aux juges, c'est un des fondements du vivre ensemble, de la République qui est atteint.

>> Touche pas à mon Conseil constitutionnel En début d'émission, Bernard Debré commence par corriger factuellement Nicolas Sarkozy. Un ancien juge : « Les mots de Sarkozy relèvent de l’outrage à magistrat » Interview de Nicolas Sarkozy : Jean-Pierre Elkabbach mis en examen pour trafic de connivence. Mercredi 2 juillet, l’interview de Nicolas Sarkozy, retransmise en direct sur Europe 1 et TF1, a été une fois de plus, pour Jean-Pierre Elkabbach, l’occasion de démontrer ses talents de journaliste.

Interview de Nicolas Sarkozy : Jean-Pierre Elkabbach mis en examen pour trafic de connivence

Son irrévérence et sa pugnacité légendaires ont en effet sauté aux yeux de tous les auditeurs et téléspectateurs, et nous ne pouvions nous empêcher de revenir sur ce morceau de bravoure qui vaudra probablement à son auteur un prix Pulitzer… ou une mise en examen pour trafic de connivence. Nicolas Sarkozy a donc été interviewé, mercredi 2 juillet, par Jean-Pierre Elkabbach et Gilles Bouleau. Ou plutôt : il a « reçu » les deux journalistes qui l’ont « remercié » de les accueillir, alors que, de toute évidence, c’est l’ancien Président qui aurait dû remercier TF1 et Europe 1 qui, en quête d’un scoop, ont répondu favorablement à sa « demande d’interview » précipitée par une garde à vue et une mise en examen.

Sur TF1, Sarkozy rejoue le grand air du martyr de la justice. Les grosses ficelles de Nicolas Sarkozy. La défense grotesque de Sarkozy. Face aux juges, à la manière de Silvio Berlusconi. Sarkozy se victimise pour mieux revenir. Nicolas Sarkozy, ou comment répondre à côté en 10 questions. Nicolas Sarkozy est venu s'explique, mercredi 2 juillet sur TF1, après sa garde à vue et sa mise en examen dans le cadre de l'affaire des écoutes.

Nicolas Sarkozy, ou comment répondre à côté en 10 questions

L'ancien chef de l'Etat s'est défendu en bloc, dénonçant sans cesse une instrumentalisation de la justice. Quitte à s'aventurer loin des faits Lire aussi : Les intox des sarkozystes sur Claire Thepaut Nous avons vérifié une série d'affirmations de M. Sarkozy. 1. Ce qu'il a dit : « J’en appelle à la conscience de chacun, de chacun de nos compatriotes : est-il normal que je sois écouté dans mes conversations les plus intimes depuis le mois de septembre de l’année dernière ? Les faits :Nicolas Sarkozy a fait l’objet, le 19 avril 2013, d’une information judiciaire pour « corruption » confiée aux juges Serge Ternaire et René Grouman, sur l’éventualité de financements libyens dans la campagne de 2007. 2.

Les faits : Il est possible, à certaines conditions, d’écouter les conversations entre un avocat et son client. 3. 4. Nicolas Sarkozy : « Je ne suis pas un homme qui se décourage devant les vilenies » Quand Sarkozy veut ignorer sa mort politique. Tout a été dit sur les 7 affaires judiciaires dans lesquelles Sarkozy est accusé, depuis le financement supposé de sa campagne de 2007 par Khadafi, jusqu'au dépassement illégal de ses comptes de campagne 2012.

Quand Sarkozy veut ignorer sa mort politique

Hier soir, Sarkozy a eu droit à une tribune politique exceptionnelle pour un justiciable mis en examen, au 20H de TF1. Mais il y a fort à parier que sa carrière est derrière lui. Un monstrueux culot ! La prestation de Nicolas Sarkozy, hier soir, à la télévision, fut à proprement parler surréaliste.

Un monstrueux culot !

En effet, comment peut-on prendre au sérieux les glapissements d'un personnage qui joue les victimes alors que son quinquennat a laissé la France dans l'état d'un champ de ruines ? Comment peut-on accorder le moindre crédit aux arguties juridiques qu'il développe avec complaisance alors que tout le monde sait bien que la ruse, la dissimulation et l'absence totale de scrupules sont les caractéristiques de la personnalité de cet homme politique dangereux que JFK n'avait pas hésité à qualifier de voyou ?

Comment les affidés de l'UMP peuvent-ils engager le devenir électoral de leur mouvement avec cet individu qui gangrène tout ce qu'il touche ? A dénoncer d'une voix de fausset l'indépendance des juges et l'instrumentalisation du "pouvoir socialiste", l'ancien Président a franchi la ligne jaune de la démocratie. Il s'est mis hors jeu de la vie républicaine. Jus est ars boni et aequi*. L'ancien président passe aussi aux aveux... Sarkozy a confondu « les affaires de l'Etat avec ses intérêts et ceux de son clan »