background preloader

HDA cités-jardins

Facebook Twitter

Résultats Google Recherche d'images correspondant à. Les cités-jardins sont nées au 19e siècle, vers 1850, après la Révolution Industrielle.

Résultats Google Recherche d'images correspondant à

Et suite à cette Révolution en Grande-Bretagne, on s’est vite préoccupé de l’hygiène et de l’agrément des villes. Pour remédier à la dépopulation des campagnes et au surpeuplement des villes, l’anglais Ebenezer Howard a proposé la création de cités-jardins. Les cités-jardins sont des villes (voir ci-contre les cités ouvrières de Lens vers 1933 ; cliché d'E P A Moreau),aménagées pour une vie saine, largement pourvues d’espaces verts, ce sont également des villes autonomes qui ont leurs propres activités économiques basées sur trois principes selon Howard. Tout d’abord, l’élimination de la spéculation sur les terrains ; ensuite le contrôle de croissance de la population, puis la limitation de cette population. Ces cités-jardins sont apparues aussi en France vers le milieu du 19e siècle, mais également vers le début du 20e siècle notamment pour les familles ouvrières.

Cité-Jardin de Stains : Histoire, architecture et vie des habitants. Concept anglais émergent à la fin du XIXe siècle, la cité-jardin est une nouvelle manière de penser la ville en opposition à la ville industrielle polluée et dont on ne sait plus contrôler le développement à l’époque industrielle.

Cité-Jardin de Stains : Histoire, architecture et vie des habitants

Le concept devient réalité en Ile-de-France avec la construction d’une trentaine de cités-jardins durant l’entre-deux-guerres à proximité de Paris par les organismes d’habitations à bon marché. La cité-jardin, c’est donc la ville à la campagne répondant à tous les besoins quotidiens des habitants : du logement de qualité à l’éducation, en passant par la santé, les loisirs et les commerces. Et bien entendu, les jardins pour cultiver son petit lopin de terre.

Site officiel de la Ville de Stains. La cité-jardin de Stains est un exemple remarquable d’architecture pittoresque, en particulier pour ses groupements pavillonnaires.

Site officiel de la Ville de Stains.

La brique ou les enduits colorés, les toitures en tuiles pentues, basses, complexes à plusieurs pans, en façade pignons sont les caractères dominants. Toute la conception du bâti, de la composition générale des volumes aux éléments de base jusqu’aux détails de couleurs et matériaux doit concourir à créer la variété et bannir la monotonie tout en créant une cohérence de style. La cité-jardin compte ainsi 13 types de pavillons et 6 types d’immeubles collectifs différents. Le caractère pittoresque se décline encore dans la complexité raffinée des associations autour de quelques types de fenêtres étroites ou hautes, portes d’entrées, porches cintrés…, auxquels s’ajoutent les contrastes de couleurs ou de matériaux à texture qui accrochent la lumière. ©Photos : © Dragan LEVIC Le plan général forme une trame en toile d’araignée. Site officiel de la Ville de Stains. Les cités-jardins de Seine-Saint-Denis dans le nord est parisien. À l’aube du XIXe siècle, l’ampleur de l’exode rural confronte les villes à d’inquiétants problèmes de croissance.

Les cités-jardins de Seine-Saint-Denis dans le nord est parisien

Face à la situation que connaissent les villes industrielles, deux courants se dessinent : aménager l’existant ou transporter la ville à la campagne. Ces deux options ne s’affrontent pas mais cohabitent car leur motivation est la même : la santé des citadins, préoccupation sur laquelle les hygiénistes fondent leur discours. Dans ce contexte, on assiste à l’émergence simultanée des cités-jardins (Stains, Saint-Denis, Drancy), des jardins-ouvriers (Pantin), des lotissements (Tremblay-en-France) et des HBM.

De l’utopiste Ebenezer Howard à l’hygiéniste social Henri Sellier Industriels, élus locaux et hygiénistes se voient coincés entre ces villes de plus en plus décriées, (mais dont les usines doivent nécessairement rester proches), et la préoccupation d’un « eugénisme urbain ». Cité-jardin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cité-jardin

Le concept initial[modifier | modifier le code] En 1898, Ebenezer Howard fait paraître son ouvrage To-morrow : A Peaceful Path to Real Reform (Demain, une vraie réforme par une voie pacifique) dans lequel il y décrit son concept de cité-jardin. Son projet est une critique directe de la concentration du système capitaliste anglais. Il s'inspire pour cela d'expériences urbanistiques patronales anglaises réalisées par des industriels novateurs, tels que William Lever, créateur de Port Sunlight fondée en 1888 à proximité de Liverpool ou George Cadbury, créateur de Bournville, dans la banlieue de Birmingham, dans les années 1890[1].