background preloader

Minuit dans le siecle

Facebook Twitter

Alexandre Soljenitsyne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alexandre Soljenitsyne

Alexandre Soljenitsyne Alexandre Soljenitsyne en 1998. Œuvres principales Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne (en russe : Александр Исаевич Солженицын, ISO 9 : Aleksandr Isajevič Solženicyn), né le 11 décembre (28 novembre) 1918 à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et dissident soviétique, auteur notamment d'Une journée d'Ivan Denissovitch, de L'Archipel du Goulag et de La Roue rouge. Biographie[modifier | modifier le code] Les années de formation[modifier | modifier le code] Alexandre Issaïevitch[1] Soljenitsyne[2] naît le 11 décembre (28 novembre) 1918[3] à Kislovodsk, dans le nord du Caucase[4].

Jusqu'à l'âge de six ans, le jeune Alexandre est confié à la famille de sa mère tandis que celle-ci travaille comme sténodactylo à Rostov-sur-le-Don. Le 27 avril 1940, il épouse Natalia Alexeïevna Rechetovskaïa, une étudiante en chimie et pianiste dont il fait la connaissance en septembre 1936[14]. Margarete Buber-Neumann. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Margarete Buber-Neumann

Margarete Buber-Neumann Margarete Buber-Neumann (née le à Potsdam et décédée le à Francfort), était une activiste communiste et écrivaine allemande, qui survécut aux camps du Goulag en Union soviétique et aux camps de concentration nazis en Allemagne. Elle témoigna de son expérience dans plusieurs livres. Biographie[modifier | modifier le code] Dans les années 1920, Margarete, née Thüring, adhéra au Parti communiste d'Allemagne puis épousa Rafael Buber, un communiste, fils du philosophe juif Martin Buber. Lors d'un simulacre de procès, elle fut accusée d'activités contre-révolutionnaires et condamnée à cinq années d'emprisonnement dans un camp de travail. En 1949, elle témoigna à Paris lors du célèbre procès Kravtchenko et son récit, qui établit un parallèle entre les camps soviétiques et les camps nazis, représenta un des temps forts du procès. Elle est enterrée au cimetière principal de Francfort.

Victor Serge. Victor Serge : S'il est minuit dans le siècle - lectures politiques. « S'il est minuit dans le siècle » (1936-1938) J'ai lu et relu les « Mémoires d'un révolutionnaire »(1901-1941) achetés à Noël 1978, à peine parus dans leur édition de la collection de poche aujourd'hui disparue « Points Politique ».

Victor Serge : S'il est minuit dans le siècle - lectures politiques

J'en avais d'ailleurs rendu compte aussitôt dans la petite revue “Partis pris” (1978-1981) éditée par mes camarades “mouvementistes” (terme d'époque) sortis de l'OCT (Organisation Communiste des Travailleurs), l'un des derniers avatars de l'extrême-gauche post-68. Début 1980 paraît un volume des romans de Serge sous le titre “Les révolutionnaires”(Seuil), que j'achète (ou me fait offrir ?) Et que je range pieusement dans ma bilbliothèque. Je n'avais pas lu jusqu'ici ces romans. Un passage significatif justifiant le titre : Elkine, vieux militant bolchévik passé à l'opposition de gauche à Staline et “déporté libre” s'adresse à ses jeunes camarades, dont l'ex-ouvrier Rodion, opposant spontané déporté pour avoir dénoncé les conditions de travail.

David Rousset. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

David Rousset

Pour les articles homonymes, voir Rousset. Formation[modifier | modifier le code] Fils d'un ouvrier métallurgiste devenu cadre de maîtrise et petit-fils de deux grands-pères pasteurs, l'un à Annonay, l'autre à Roanne. À quatorze ans, à la suite d'un accident de tennis, il perd un œil. La déportation[modifier | modifier le code] La troisième force[modifier | modifier le code] Il reprend son combat contre les guerres coloniales en Indochine et en Algérie.

Après la sortie en 1947 du livre de Victor Kravtchenko J'ai choisi la liberté et du procès intenté par l'auteur aux Lettres françaises, journal littéraire proche du PCF, Rousset crée en octobre 1950 la Commission internationale contre le régime concentrationnaire (CICRC), qui entreprend des enquêtes sur les situations espagnole, grecque, yougoslave et soviétique.

De 1952 à 1956, il enquête sur la situation pénitentiaire en République populaire de Chine et rédige un Livre blanc. Goulag. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Goulag

Ne doit pas être confondu avec Koulak. Le Goulag est l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique. Les principaux camps du Goulag entre 1923 et 1961, selon les travaux de la fondation russe Memorial Le terme Goulag est un acronyme formé d'après le russe Главное управление лагерей, Glavnoïé oupravlénié laguéreï, qui signifie « Administration principale des camps ». Elle a été créée en juillet 1934 lors de la réorganisation de la Guépéou et de son rattachement au NKVD, nouvellement créé. Définition[modifier | modifier le code] La "Grande Purge" de 1936. Au total, probablement 10 à 18 millions de personnes séjournèrent dans les camps du Goulag[4],[5] et plusieurs millions furent exilées ou déportées dans diverses régions de l'Union soviétique[6],[7].