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Mixité

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Coeducation des sexes. On appelle ainsi le système qui consiste à réunir les garçons et les filles dans la même école et dans la même classe, et à leur donner ensemble une éducation identique.

Coeducation des sexes

Ce système est à peine toléré dans certains pays, il est librement admis dans d'autres, et préféré dans quelques-uns. En France, on le trouve, chose remarquable, aux deux extrémités de la hiérarchie scolaire : en effet, outre les écoles maternelles, il y a dans nos campagnes quelques milliers d'écoles primaires mixtes, et d'autre part les femmes sont admises à suivre les cours des facultés de médecine et de droit, de la Sorbonne et du Collège de France.

Mais c'est, dans l'un et dans l'autre cas, la nécessité seule qui rend la chose admissible, parce qu'il est impossible de créer des établissements particuliers pour chaque sexe. Partout ailleurs, les sexes sont strictement séparés dans nos écoles publiques: la loi défend même aux particuliers d'ouvrir des écoles mixtes, à moins d'autorisation spéciale. « I. Mixtes quant au sexe (écoles) La loi du 15 mars 1850, tout en partant du principe que l'école primaire doit être spéciale aux garçons ou spéciale aux filles, avait admis (art. 15), pour l'école mixte quant au sexe, une tolérance de même nature que celle qu'elle accordait à l'école mixte quant au culte.

Mixtes quant au sexe (écoles)

La loi du 10 avril 1867 restreignit cette tolérance, en statuant que toute commune de cinq cents habitants et au-dessus serait tenue d'avoir au moins une école publique de filles si elle n'en était pas dispensée par le Conseil départemental. L'article 11 de la loi du 30 octobre 1886 a confirmé cette disposition de la loi du 10 avril 1867, et l'a étendue à toute réunion de communes qui compte cinq cents habitants et au-dessus. La décision du Conseil départemental accordant ou refusant l'autorisation sollicitée par la commune ou la réunion de communes doit être soumise au ministre de l'instruction publique dans le délai d'un mois.

(Décret du 18 janvier 1887, art. 11.) Normales primaires (écoles) Les écoles normales sont des établissements publics où les jeunes gens qui se destinent aux fonctions d'instituteur ou d'institutrice viennent compléter leur instruction et s'initier aux meilleures méthodes d'enseignement.

Normales primaires (écoles)

Ces établissements ont donc un double caractère : ce sont, à la fois, des maisons d'instruction proprement dite et des maisons d'éducation professionnelle. S'il est vrai que tant vaut le maître, tant vaut l'école, il est non moins vrai que tant vaut l'école normale, tant valent les instituteurs. C'est ce qui faisait dire à Guizot : « L'instruction primaire est tout entière dans les écoles normales ; ses progrès se mesurent à ceux de ces établissements » : et à Jules Ferry : « Il n'y a pas d'enseignement public sans les écoles normales ».

L'histoire des écoles normales françaises peut se partager en cinq périodes : 1° de l'an III à 1830 ; 2° de 1830 à 1850 ; 3° de 1850 à 1870 ; 4° de 1870 a 1884 ; 5° de 1884 à l'époque actuelle. Role-retribution-scolaire-1861.pdf. Document sans-titre. Les filles à l'école Avant 1870, les jeunes filles, ayant peu de droits, n'avaient pas accès à l'enseignement scolaire.

Document sans-titre

Elles ne savaient donc ni lire, ni écrire, ni compter.Avec la naissance de la IIIéme République, les temps changent: les jeunes filles sont toujours considérées comme inferieures, elles obtiennent cependant des droits, en particulier le droit à la scolarité. Leurs vies vont donc être bouleversées grâce à des lois qui petit à petit changent leur histoire. 1- Avant 1870, les filles sont exclues de la scolarité. Julie-Victoire Daubié. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Julie-Victoire Daubié

Julie-Victoire Daubié Julie-Victoire Daubié Compléments Première femme bachelier et licencié ès-Lettres Elle ne doit pas être confondue avec sa sœur aînée, Julie Daubié. Biographie[modifier | modifier le code] Site de la Manufacture, à droite de la chapelle maison natale de J.V Daubié Julie-Victoire Daubié voit le jour dans la maison dite des Commis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains où son père occupe les fonctions de comptable puis de caissier. Tome_049_page_103. Égalité filles-garçons - Ressources nationales et européennes.

Ressources nationales.

Égalité filles-garçons - Ressources nationales et européennes

JEAN-BAPTISTE ANDRÉ GODIN « Le Familistère de Guise. Jean-Baptiste André Godin naît en 1817 dans une famille très modeste à Esquéhéries (Aisne).

JEAN-BAPTISTE ANDRÉ GODIN « Le Familistère de Guise

C’est en parcourant la France pour perfectionner son métier de serrurier qu’il se met en quête d’un idéal pratique de justice sociale. Cet ouvrier inventif crée en 1840 un petit atelier de fabrication de poêles en fonte de fer. Une vingtaine d’années plus tard, Godin est devenu un remarquable capitaine d’industrie, à la tête d’importantes fonderies et manufactures d’appareils de chauffage et de cuisson à Guise et à Bruxelles. Cet industriel autodidacte atypique est aussi journaliste, écrivain et homme politique. Il devient député de l’Aisne en 1871. Nourri des idées de Saint-Simon, d’Étienne Cabet ou de Robert Owen, Godin a en 1842 la révélation de la doctrine de Charles Fourier. Pendant trente ans, avec l’aide de sa compagne Marie Moret, Godin se consacre entièrement à sa mission réformatrice. Godin meurt en 1888.