background preloader

Omega-3 et dépression

Facebook Twitter

Un régime végétarien sans poisson (oméga-3 ADH et AEP) réduirait le risque de dépression. Un régime alimentaire végétarien excluant le poisson pourrait réduire le risque de dépression, d'anxiété et de stress, selon une étude publiée dans le Nutrition Journal.

Un régime végétarien sans poisson (oméga-3 ADH et AEP) réduirait le risque de dépression

L'étude montre que les personnes qui ont de faibles niveaux d'oméga-3 se trouvant dans les poissons et des niveaux élevés d'oméga-3 se trouvant dans les légumes sont moins susceptibles de présenter dépression, anxiété et stress et plus susceptibles d'être de meilleure humeur. Beezhold B.L. de l'Université d'État de l'Arizona et ses collègues ont mené cette étude avec 138 membres d'un groupe religieux américain (Seventh Day Adventist). Les oméga-3 testés pour le traitement de la dépression. La dépression - Andrew Stoll : "Oméga-3 et dépression, comment tout a commencé. " En tant que psychopharmacologue (psychiatre spécialisé dans le traitement médicamenteux) mais aussi en tant que chercheur qui a pour responsabilité de traiter ces personnes désespérément malades, mon mandat était clair : trouver de nouveaux médicaments avec moins d’effets indésirables qui marcheraient aussi bien sinon mieux que ceux déjà prescrits, et améliorer notre connaissance de la dépression bipolaire.

La dépression - Andrew Stoll : "Oméga-3 et dépression, comment tout a commencé

Travaillant de concert avec un chercheur allemand, le Dr W. Emanuel Severus, j’ai commencé ma chasse pour un meilleur traitement en 1993. Notre stratégie consistait à conduire avec un ordinateur des recherches extensives sur les bases de données d’articles médicaux afin d’identifier des substances dont les propriétés biochimiques étaient similaires à celles des médicaments classiques, le lithium et le valproate.

Notre réaction initiale, ce fut la surprise et l’incrédulité. Nous avons conduit une étude clinique qui a été publiée dans The Archives of General Psychiatry. Oméga-3, dépression et anxiété. Des compléments d'oméga-3 (avec des niveaux élevés d'EPA) ont une certaine efficacité pour soulager les symptômes de la dépression majeure lorsque cette dernière n'est pas accompagnée d'un trouble d'anxiété, selon une étude canadienne publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry.

Oméga-3, dépression et anxiété

François Lespérance et ses collègues des universités de Montréal, McGill, Laval, et Queen's ont mené cette étude, pendant 4 ans, avec 432 personnes souffrant de dépression majeure. Elles étaient assignées au hasard à prendre 1,050 mg d'oméga-3 AEP (acide gras eicosapentaénoïque) et 150 mg d'oméga-3 ADH (acide docosahexaénoïque) par jour pendant 8 semaines ou un placebo (produit inactif) d'apparence similaire. Une hypothèse est que l'acide eicosapentaénoïque (AEP) réduirait l'inflammation au niveau du cerveau. Voyez également: Omega-3 : suppléments d'huile de poisson et dépression, manque de preuves. Les chercheurs ont analysé les résultats de neuf recherches publiées sur l'effet des compléments d'oméga-3 seuls ou en combinaison avec des antidépresseurs sur la dépression.

Omega-3 : suppléments d'huile de poisson et dépression, manque de preuves

Les oméga-3 testés pour le traitement de la dépression. Comment les oméga-3 luttent contre la dépression. Les suppléments d’EPA et DHA améliorent les symptômes Lorsqu’on donne des suppléments d’huiles de poisson pendant huit semaines, en plus de leur traitement, à des personnes dépressives, on observe dans la plupart des cas une nette amélioration de leurs symptômes.[11] Chez des femmes enceintes qui souffraient de dépression, la prise quotidienne de 4 g d’EPA et de 2 g de DHA a permis d’améliorer les symptômes, au bout de 4 semaines.

Comment les oméga-3 luttent contre la dépression

Au bout de 6 semaines, mis à part l’insomnie et des pensées angoissantes qui survenaient de temps à autre, tout était rentré dans l’ordre. Le pouvoir de l’EPA Différentes doses d’EPA (1 g, 2 g, 4g par jour) ont été testées chez des malades dépressifs résistants aux traitements anti-dépresseurs classiques. Une étude a donné 2 g de DHA seul pendant 6 semaines. Le krill concurrence les poissons gras. Plus d'oméga 3, moins de dépression. Ils sont présents en grande quantité dans les poissons gras (saumon, thon, maquereau, sardine...).

Plus d'oméga 3, moins de dépression

Cette étude a inclus plus de 1300 personnes âgées en moyenne de 75 ans. Le profil de 12 acides gras dans le sang était analysé. Un acide gras oméga 3, l'EPA ou acide eicosapentaénoïque, était présent en plus faible concentration chez les personnes souffrant de dépression. Dans le groupe de personnes suivant un traitement antidépresseur, une teneur sanguine élevée d'EPA était liée à une moindre sévérité des symptômes dépressifs. Consommer des acides gras oméga 3, par une alimentation riche en poisson par exemple, est d'autant plus important chez les personnes âgées, qu'en vieillissant, la synthèse d'EPA et de DHA à partir des précurseurs présents dans la nourriture est de moins en moins efficace.

Cette étude est publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition du 13 mai 2008. PsychoMédia avec source: Inserm, communiqué de presse Voyez également: DOSSIER : Alimentation et santé : Oméga 3. Recherche québécoise sur l'efficacité des oméga-3 pour la dépression. Recherche.

Recherche québécoise sur l'efficacité des oméga-3 pour la dépression

Mais la plus grande partie des fonds (300 000 euros, ou 420 000 $CAN) proviendra toutefois de la société européenne Isodisnatura, productrice de suppléments d'oméga-3, à laquelle est étroitement associé le Dr David Servan-Schreiber, devenu une vedette médiatique depuis la publication, en 2003, du best-seller Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse. (...)

La recherche sera donc pilotée par le Dr François Lespérance, directeur du département de psychiatrie du CHUM, qui a souligné l'importance de trouver des traitements alternatifs pour les patients souffrant de dépression. Selon lui, les antidépresseurs actuels offrent une solution bien imparfaite puisque seulement 50 % des patients y réagissent de façon positive. . ( . . . ) (...)