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Théorie de l'attachement

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Le théoricien de l’attachement John Bowlby nous dit que l’« on peut définir l’attachement comme une stratégie utilisée par un enfant pour obtenir confort et sécurité ».



« Il est tout de même étrange que le mot "affection" signifie aussi attachement, amitié et tendresse que maladie grave, aiguë ou chronique. » Pierre Dac


La théorie de l'attachement depuis John Bowlby, 1940

"Une théorie qui consiste à penser que quand l'enfant a reçu suffisamment de sécurité, il va pouvoir mieux s'ouvrir vers le monde extérieur." Blaise Pierrehumbert

Depuis l'enfance, l'attachement est un lien essentiel de construction sociale.

"Cette sorte de code dans le cerveau du très jeune enfant va s'inscrire tellement profondément que cela va rester tout au long de la vie. Dans le cadre, peut-être, de la relation de couple." Blaise Pierrehumbert

Ce besoin de sécurité va permettre aussi de régler ses émotions au gré de sa propre évolution.

"L'attachement est un lien vital qui s'aménage tout au long de la vie et qui va permettre de mettre des mots sur les représentations mentales. On va créer, par exemple, des histoires d'amour qui sont en réalité l'histoire d'attachements et de détachements successifs." Bruno Humbeeck

"C'est un terme trompeur 'l'attachement'.

[Style d'attachement évitant/ détaché] Exercices pour gagner en souplesse relationnelle et en qualité de communication (couple, enfants, travail) La théorie de l’attachement D’après la théorie de l’attachement, la représentation de soi et autres, ainsi que les comportements qui en découlent, sont le résultat d’expériences précoces (la première année de vie de l’enfant) qui laissent des traces irréversibles (ou presque).

[Style d'attachement évitant/ détaché] Exercices pour gagner en souplesse relationnelle et en qualité de communication (couple, enfants, travail)

Lors de la première année de vie, le cerveau humain est doté d’une telle plasticité qu’il est susceptible d’apprentissages durables et quasiment irréversibles. En effet, du point de vue de l’évolution et de la survie de l’espèce humaine, apprendre rapidement les caractéristiques et le style à travers lequel la mère prodiguait ses soins était très important afin de s’y adapter et ne pas risquer de se retrouver abandonné par la dite mère.

La sélection a rendu stable cette tendance à l’attachement. Dans la théorie de l’attachement, les modèles internes opérants sont les représentations mentales de soi-même et des autres qu’un humain forme dans les interactions avec sa figure primaire d’attachement. L'instinct de contrevolonté : les jeunes enfants sont allergiques à la contrainte. Un constat largement partagé : plus les adultes insistent pour qu’un jeune enfant fasse quelque chose, plus l’enfant va faire le contraire.

L'instinct de contrevolonté : les jeunes enfants sont allergiques à la contrainte

Tous les parents l’ont constaté : plus ils disent à leur enfant de se dépêcher, plus ce dernier va se mettre à traîner, voire à partir se cacher. Autrement dit, plus les adultes insistent pour qu’un enfant fasse quelque chose, plus l’enfant va faire le contraire. Tout se passe comme si un mode par défaut de résistance était enclenché. Théorie de l'attachement. Pour les nourrissons et les jeunes enfants, le comportement d'attachement permet de maintenir la proximité avec les figures d'attachement, habituellement les parents.

Théorie de l'attachement

Photo d'une famille inuit prise en 1917. La théorie de l'attachement est un champ de la psychologie qui traite d'un aspect spécifique des relations entre êtres humains. Son principe de base est qu'un jeune enfant a besoin, pour connaître un développement social et émotionnel normal, de développer une relation d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue (« caregiver »[1]). C'est dans ce sens qu'on peut dire que l'attachement est primordial pour l'évolution psychologique de l'enfant. Cette théorie a été formalisée par le psychiatre et psychanalyste John Bowlby[2],[3] après les travaux de Winnicott, Lorenz et Harlow.

Attachement[modifier | modifier le code] Comportements[modifier | modifier le code] Principes[modifier | modifier le code] Discussion[modifier | modifier le code] Les styles d'attachement dans la relation amoureuse. Petit billet de reprise en cette belle fin de vacances d’été.

Les styles d'attachement dans la relation amoureuse

Cette pause estivale m’a fait m’intéresser à un sujet O combien central dans les Rapports Humains et pourtant très peu abordé dans les pages de ce blog : l’Amour. J’ai bien fait une tentative avec le billet “les 4 Héros intérieurs en quête d’Amour”, mais le contexte était cadré par le modèle lui-même; peu de risque de m’embourber, donc… Il est grand temps maintenant de me jeter à l’eau et disséminer ça et là, des billets sur cette thématique aussi vaste que peut l’être l’Océan.

C’est justement pour cette raison que je n’ai jamais vraiment osé me lancer dans la rédaction sur ce thème. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir été sollicité de votre part chers lecteurs (méa culpa pour vous avoir fait attendre), ou par manque d’intérêt. Pour ne rien vous cacher, j’ai pas mal bouquiné depuis quelques mois sur le sujet. Il existe un lien entre style d'attachement et santé : connaître son style de l’attachement à l’âge adulte. 4 styles d’attachement à l’âge adulte Dans leur ouvrage Psychothérapie de l’attachement, Christine Genet et Estelle Wallon présentent les quatre styles d’attachement à l’âge adulte : Sécure : modèle de soi positif, modèle des autres positifDétaché : modèle de soi positif, modèle des autres négatifPréoccupé : modèle de soi négatif, modèle des autres positifCraintif : modèle de soi négatif, modèle des autres négatif Les deux autrices rappellent qu’il est admis que toutes les expériences d’attachement vécues depuis la naissance forgent peu à peu un style d’attachement qui s’inscrit progressivement dans le fonctionnement de la personnalité.

Il existe un lien entre style d'attachement et santé : connaître son style de l’attachement à l’âge adulte

Le créateur de la théorie de l’attachement, John Bowlby (1969), a établi que l’attachement est un système génétiquement programmé, avec une base biologique, qui assure la protection du bébé parce que son autonomie n’est pas suffisante pour assurer ses besoins indispensable à la survie. Le complexe d’œdipe : une théorie incompatible avec l'éducation bienveillante et respectueuse.

J’ai reçu dans l’été une demande par message privé d’une maman qui souhaitait des lectures pour agir avec bienveillance face au complexe d’œdipe de son enfant.

Le complexe d’œdipe : une théorie incompatible avec l'éducation bienveillante et respectueuse

Je lui ai répondu que, la parentalité bienveillante rejetant tout ce qui vient de la psychanalyse freudienne, il ne sera pas possible de trouver des choses à propos du complexe d’œdipe dans ce type d’ouvrages (si ce n’est pour dire que cela n’existe pas et que ce type de croyance entretient des problèmes plus qu’elles ne les résolvent). Dans une drôle de coïncidence, Héloïse Junier, psychologue en crèche, aborde justement ce thème dans son nouvel ouvrage Le manuel de survie des parents – Des clés pour affronter toutes les situations de 0 à 6 ans. Héloïse Junier rappelle la genèse du complexe d’œdipe avec humour : sur la base d’une expérience personnelle vécue par Freud lui-même, ce dernier a élaboré une théorie universelle… applicable à tous les êtres humains. …………………………………………..

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