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Economie

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Retraites : cotiser plus ou travailler plus ? Emmanuel Macron s'entoure de 26 économistes pour penser l'après-crise. Emploi : l'accord de performance collective en cinq questions. Face à la crise, l'Etat a mis en place un bouquet très varié d'aides directes. Une récession brutale devrait frapper la France en 2020. Les entreprises confrontées à un mur de dette historique. Avec le déconfinement, Pierre Robert vient de rouvrir l’Hôtel Chenal, qu’il dirige à Beauvais, dans l’Oise.

Les entreprises confrontées à un mur de dette historique

Toutefois, il ne se fait guère d’illusion : entre l’inquiétude sanitaire des clients et la distanciation physique, il va mettre du temps avant de remplir de nouveau ses vingt-huit chambres. Pour tenir, comme tout le secteur de l’hôtellerie, il a mis au chômage partiel ses neuf employés et contracté un prêt garanti par l’Etat de 50 000 euros. « Pendant la fermeture, j’avais mon loyer de 9 000 euros par mois, certaines charges sur les salaires, l’électricité, des factures auprès de fournisseurs… Vous imaginez ce que ça représente pour ma trésorerie ?

» A tel point qu’il va sans doute devoir prendre un deuxième prêt de 50 000 euros. Lire aussi Temps de travail, chômage partiel, congés payés… Le droit du travail bousculé par ordonnances. Une dette publique à 120 % n’est « pas en soi une catastrophe », juge le président de la Cour des comptes. Une dette publique à 120 % du PIB ne constitue « pas en soi une catastrophe ».

Une dette publique à 120 % n’est « pas en soi une catastrophe », juge le président de la Cour des comptes

C’est ce qu’a affirmé le nouveau premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, dans un entretien publié jeudi 11 juin, dans le journal L’Opinion. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Une récession brutale devrait frapper la France en 2020 « Il faut se garder de tout catastrophisme comme de tout irénisme. (…) Nous ne sommes pas en 2008, les conditions d’endettement sont beaucoup plus favorables et la qualité de la signature de la France est forte », a-t-il argué. Ancien commissaire européen aux affaires économiques ainsi que ministre de l’économie et des finances de 2012 à 2014, M. Plus on est pauvre, moins on a de chances d’obtenir un logement social. Il s’agit là d’un paradoxe.

Plus on est pauvre, moins on a de chances d’obtenir un logement social

Alors que la vocation première du logement social est d’accueillir les ménages les plus modestes, plus on est pauvre, moins on a de chances d’en obtenir un. C’est la cinglante conclusion à laquelle aboutit l’enquête, publiée jeudi 11 juin, menée par six associations à partir des données extraites du système national d’enregistrement de la demande de logement social, de l’analyse des dossiers de 96 ménages, en principe prioritaires, mais victimes de cette logique de refus et d’entretiens avec des travailleurs sociaux.

Lire aussi L’Agence nationale de contrôle du logement social critique la gestion des organismes HLM parisiens Depuis 1973, le nombre de demandeurs d’un logement social n’a pas cessé d’augmenter – la barre des deux millions a été franchie en 2018 –, tandis que leur situation financière s’est dégradée : 51 % des candidats appartiennent au quart de la population aux revenus les plus bas, contre 25 % en 1978. YouTube. Le Parlement européen valide le coup de pouce aux banques face à la crise. L’Italie cherche à éviter l’effondrement de son tissu de PME. Bien sur, en théorie, le soutien de l’Etat aux petites entreprises est sans faille.

L’Italie cherche à éviter l’effondrement de son tissu de PME

Dans l’ensemble des mesures qui ont été annoncées, en Italie, depuis le début de la crise causée par la pandémie due au Covid-19 (25 milliards d’euros dès le mois de mars, 55 nouveaux milliards actuellement en discussion), les PME italiennes ont toujours fait figure de priorité absolue. La première mesure, dès mars, a été de suspendre le paiement des diverses contributions fiscales (en particulier la TVA) pesant sur les sociétés. Coronavirus : les banques européennes vont affronter une puissante vague de crédits douteux. Les chiffres ont de quoi donner le vertige aux autorités chargées de veiller à la stabilité financière, qui, en France, s’inquiétaient déjà depuis plusieurs années d’une trop forte dynamique du crédit.

Coronavirus : les banques européennes vont affronter une puissante vague de crédits douteux

En avril, les prêts accordés aux entreprises ont encore progressé de plus de 9 %, et de près de 17 % pour les seuls crédits de trésorerie. Des chiffres gonflés par les 87 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à quelque 500 000 entreprises mises en difficulté par l’épidémie de Covid-19. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : la promesse des prêts garantis par l’Etat ne fait pas que des heureux. Nigéria : la malédiction de l'or noir. Nouveau coup de tabac sur les Bourses mondiales. Les gendarmes financiers sur le qui-vive face aux arnaques financières. Les revers du commerce en ligne. Quand les multinationales attaquent les États. « Personne ne peut affirmer que le marché de la livraison de repas sera rentable un jour » Pertes & profits.

« Personne ne peut affirmer que le marché de la livraison de repas sera rentable un jour »

C’est maintenant acquis, le grand gagnant de la crise sanitaire mondiale est le monde de l’Internet. Pendant le confinement, le télétravail et le commerce en ligne se sont installés durablement dans le quotidien et la culture de tous les pays. Le Nasdaq, la Bourse américaine des valeurs technologiques vole de record en record. Et les stars du secteur, les Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft (Gafam) dépassent désormais toutes allègrement les 1 000 milliards de dollars (880 milliards d’euros) de capitalisations faisant d’elles les entreprises les plus chères du monde.