background preloader

Discriminations

Facebook Twitter

La rengaine sereine de la victimisation. On dirait que ça revient comme les saisons, les trois petits mots conjugués différemment suivant ton interlocuteur, mais qui reviennent toujours au même. « Tu te victimises. » « Elle se victimise. » « Vous vous victimisez. » « Ils se victimisent » Ce qui est bien avec cette affirmation c’est qu’on peut l’utiliser à peu près à chaque fois que l’on n’a pas trop envie de réfléchir pour essayer de comprendre ce que l’autre nous dit.

La rengaine sereine de la victimisation

Sans doute, parce que c’est plus confortable, probablement parce que c’est plus facile comme ça et que si on devait vraiment faire attention à ce que nous expliquent ces autres, on finirait peut être par avoir la conscience trop lourde à force de refuser de changer nos comportements. Donc c’est plus simple, l’autre s’applique à lui même l’étiquette de victime, c’est lui qui se fait du mal, c’est à lui de changer, pas à moi. A la personne qui a subi une agression sexuelle et qui le mentionne. J'aime : J'aime chargement… Au sujet du dernier article d'odieux connard (avec tweets) · madamelafourmi. « Sale bête », « sale nègre », « sale gonzesse » Toujours, injurier quelqu’un consiste à l’attaquer en dévalorisant ou en niant l’image qu’il est censé (par le corps social) avoir de lui-même.

« Sale bête », « sale nègre », « sale gonzesse »

Et si le ton de mépris ou de haine joue également un grand rôle, le contenu (la signification) de l’insulte n’est pas du tout indifférent : il obéit à des règles strictement codifiées et à des types bien définis, qui révèlent ainsi les rapports sociaux de domination et les représentations d’eux-mêmes que les humains acceptent (semble-t-il) si facilement. Les insultes ont donc en commun d’attaquer une identité sociale de l’injurié, dans une situation de conflit. L’Espèce et le Sexe (mais la Race aussi) sont parmi les plus fondamentales de ces identités : ce sont des catégories sociales, qui apparaissent d’autant plus évidentes par elles-mêmes que leur rôle social est plus omniprésent, et qui permettent, au sein d’une société donnée, de classer des individus et de les remiser en divers paquets, avec des conséquences tout à fait concrètes.

Colle ton gras contre mes os. « Franchement, je me préfère largement dans mon 44 avec mes formes féminines quand je vois tous ces sac d’os dans les magazines.

Colle ton gras contre mes os.

Tu crois qu’elles mangent sérieux ? » « Putain mais c’est abusé ! Comment elle ose mettre ce short avec sa cellulite ? Ca craint. . « Non mais arrête, là c’est plus des courbes, c’est du gras chérie ». « Moi, au moins, j’ai des seins. » Je viens de vous sortir le genre de phrases que je n’ai plus jamais, jamais envie d’entendre dans la bouche d’aucune personne. Jipé. Jipé, c'est le gars dont on t'a dit, quand tu es arrivé(e) dans l'entreprise : "Il est sympa, mais parfois il dit des trucs un peu limite", "S'il va un peu trop loin, ignore-le".

Jipé

Quelques personnes t'ont dit : "c'est un connard, méfie-toi", mais ils n'étaient pas beaucoup. Jipé, c'est effectivement un connard. Jipé est un connard, et faut pas le pousser beaucoup pour qu'il prenne sa casquette de faf-connard. Les "anti-genre" remportent la bataille parlementaire. Les députés, après les sénateurs, enterrent la notion « d'égalité de genre », remplacée par « égalité entre les femmes et les hommes ».

Les "anti-genre" remportent la bataille parlementaire

Le terme était trop polémique. Les députés, comme les sénateurs avant eux, ont renoncé mardi 4 juin à inclure une référence à « l'égalité de genre » dans le projet de loi sur la refondation de l'école. A la place, le texte prévoit que l'école « assure l'acquisition et la compréhension » de « l'égalité entre les femmes et les hommes ». L’incitation à la haine, à la discrimination ou à la violence - Legiblog, le droit des blogs. Lundi 5 juin 1 05 /06 /Juin 10:05 L’incitation à la haine, à la discrimination ou à la violence est un sujet très délicat, car il faut réellement un désir que cela se produise par des faits ou des actes.

L’incitation à la haine, à la discrimination ou à la violence - Legiblog, le droit des blogs.

De nombreuses fois la jurisprudence a rendu des arrêts portant sur ce thème. Le thème est principalement défini dans la loi sur la Liberté de la Presse du 29 juillet 1881 dans son article 24, qui sanctionne ces incitations à de très lourdes peines. L’article énonce : Seront punis de 5 ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n'aurait pas été suivie d'effet, à commettre l'une des infractions suivantes : 1° Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l'intégrité de la personne et les agressions sexuelles, définies par le livre II du code pénal ; L’incitation est donc le fait de provoquer des personnes ou un groupe de personnes qui sera suivi d’effet.

Handicap

Homophobie. Emploi. Racisme.