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Notions - Carl Gustav JUNG

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Quelques mots sur Jung et la psychologie jungienne. Jeune psychiatre, vivement intéressé par "L’Interprétation des rêves" (ouvrage de Freud paru en 1899) et par la méthode des associations libres, Jung devient très vite un disciple de Freud.

Quelques mots sur Jung et la psychologie jungienne

Les deux hommes se rencontrent en 1906 et se lient d’amitié. Mais au cours des années suivantes, Jung prend progressivement conscience d’un désaccord fondamental, qui mène à la rupture entre eux après la publication, en 1912, de son ouvrage Métamorphoses et symboles de la libido (republié en 1944 sous le titre Métamorphoses de l’âme et ses symboles). Le désaccord porte sur ce que Jung appelle le "dogme" freudien du caractère exclusivement sexuel de la libido, dont une des conséquences, pour lui inacceptable, est "de réduire l’esprit à un refoulement sexuel" (Un Mythe moderne, Gallimard, 1961, p. 93). La notion d’archétype est la notion centrale de la pensée de Jung. Il définit l’archétype comme une structure innée de la psyché, comme un schème hérité de l’expérience ancestrale. Introduction à la psychanalyse jungienne. Présentation succincte de onze notions-clés de la pensée de Jung. Sommaire de cet article Les passages de Jung cités dans les définitions ci-dessous sont tirés des ouvrages suivants, dans l’édition à chaque fois indiquée :

Présentation succincte de onze notions-clés de la pensée de Jung

Jung Théorie. L'ombre est en contact avec la persona, l'archétype sexuel est en contact avec l'ombre, il est le pont, le médiateur entre la singularité de l'individu (persona + ombre) et l'inconscient collectif.

Jung Théorie

Cet archétype est de sexe opposé à celui de l'individu. il est appelé anima pour l'homme et animus pour la femme. Cela veut dire qu'il possède aussi une typologie inverse (anima réflexive/ persona sensible, anima perceptive/ persona intuitive, etc.) Anima C'est la "femme" intérieure que porte tout homme en lui. 1 : Jung courants psy. 2 : Jung Théorie. 3 : Jung Appareil Psy. 4 : Jung désir. C'est un processus émotionnel.

4 : Jung désir

Le genre de l'objet désiré a son importance, mais la nature du processus désir a au moins autant d'importance. 5 : Jung religion. "Quand on vénère Dieu, le soleil ou le feu, on vénère directement l'intensité ou la force, donc le phénomène énergie psychique, la libido.

5 : Jung religion

Toute force et en général tout phénomène est une certaine forme d'énergie déterminée. 6 : Jung Energies. "Quand la libido quitte le lumineux monde d'en haut, soit en vertu d'une décision, ou parce que la force vitale a diminué, ou parce que la destinée humaine est ainsi, elle retombe dans sa propre profondeur, à la source d'où elle jaillit jadis et retourne au point de rupture, le nombril, par où jadis elle pénétra dans ce corps.

6 : Jung Energies

Ce point de rupture s'appelle mère, parce que c'est par là que nous vint le courant vital. Si donc il s'agit d'exécuter une oeuvre énorme devant laquelle l'homme recule parce qu'il doute de sa force, alors sa libido reflue vers ce point de jaillissement - c'est alors l'instant dangereux où il faut choisir entre anéantissement et vie nouvelle. 7 : Jung sexualisme. La sexualité est le moyen naturel et nécessaire de toute vie, et tout ce qui vit a tendance à se reproduire dans un sens de conservation de l'espèce.

7 : Jung sexualisme

Les plantes, les animaux vivent cela sans se poser de question (acceptons cette hypothèse de réflexion pour l'instant et sans préjuger du niveau de conscience que peut avoir toute créature...). 8 : Jung Inconscient. Si cette libido se rapporte à l'inconscient, c'est comme si elle se rapportait à la mère, et contre cela se dresse le tabou.

8 : Jung Inconscient

L'inconscient collectif, une notion clé de la pensée de Jung. Selon le psychiatre suisse Carl Gustav Jung , l'inconscient collectif constitue « une condition ou une base de la psyché en soi, condition omniprésente, immuable, identique à elle-même en tous lieux ».

L'inconscient collectif, une notion clé de la pensée de Jung

L’inconscient selon Jung comporte plusieurs dimensions. « Il ne s’agit pas de nier l’inconscient freudien mais de voir qu’il y a une couche beaucoup plus profonde d’inconscient dans lequel le sujet n’est plus enfermé sur lui-même mais ouvert à de l’inconnu » explique Michel Cazenave qui ajoute : « Il ne faut pas rester dans l’idée d’une créature qui est complètement enfermée dans son histoire personnelle.

Ma psychologie n’est jamais que le champ dans lequel se manifeste quelque chose qui est bien au-delà de moi. C’est la différence fondamentale avec Freud. Pour lui, nous naissons ‘table rase’ et nous ne sommes que le résultat de toutes nos expériences, de nos refoulements. » Les archétypes de l'inconscient collectif. 000226 - Archétypes de l’inconscient collectif. 1935/54 In Jung, Collected Works of C.

Les archétypes de l'inconscient collectif

G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton University Press, 1968, 451 p. (p. 3-41), (§1-86), & Jung, LES RACINES DE LA CONSCIENCE, Buchet Chastel, Paris 1971, (p.11-59) Discussion sur le concept d’archétype comme mode d’expression de l’inconscient collectif. 000227 - Le concept d’inconscient collectif. (1936) Le processus d'individuation. Le père originel. Il se peut que l’accueil fait à Jung en Amérique ait renforcé certaines de ses premières hésitations quant aux idées de Freud. Celui-ci approuva le voyage de Jung aux États-Unis, mais le Congrès d’analystes prévu pour 1912 dut être reporté en raison de son absence. En septembre cette année là, Jung donna une série de conférences à l’université Fordham à New-York, lesquelles marquèrent un important virage par rapport à son adhésion aux idées de Freud.

Il ne semble pas qu’il ait consciemment désiré une rupture avec Freud, et après leur ultime séparation, il lui envoya un exemplaire de l’un de ses livres avec une modeste dédicace. À l’instar de Freud, Jung soutenait qu’en philosophie des sciences il y avait moyen d’opérer une distinction tranchée entre les « faits » et les « théories », et tant qu’il eut l’impression d’admettre les « faits » psychanalytiques, il put croire qu’il n’était pas infidèle aux objectifs essentiels de Freud.

Freud maintenait toujours la paix.