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« Migrant » ou « réfugié » : quelles différences ?

« Migrant » ou « réfugié » : quelles différences ?
Le média qatari Al-Jazira, qui a décidé de ne plus utiliser que le terme « réfugié » pour évoquer la crise qui se joue en Méditerranée, fait naître un débat sémantique. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Migrants ou réfugiés ? Le débat sémantique s’installe en Europe pour savoir comment qualifier les milliers de personnes qui arrivent quotidiennement sur les côtes méditerranéennes. Le premier terme est fustigé pour ne pas refléter la détresse de ceux qui, le plus souvent, fuient un conflit. Le média qatari Al-Jazira a ainsi annoncé le 20 août qu’il n’utilisera plus que le mot « réfugié » dans le contexte méditerranéen : « Le terme parapluie “migrant” ne suffit désormais plus pour décrire l’horreur qui se déroule en mer Méditerranée. Alors que d’autres médias s’interrogent, à l’image du Guardian, et que le débat prête le flanc aux interprétations politiques, quelles réalités recouvrent les définitions des termes « migrant » et « réfugié » ? Tout réfugié est un migrant…

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/08/25/migrant-ou-refugie-quelles-differences_4736541_4355770.html

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EN IMAGES. Des murs, contre les migrants, partout en Europe, y compris en France L'Europe parsemée de clôtures. L'Autriche a annoncé la construction une barrière le long de sa frontière avec la Slovénie, pour stopper l'afflux de migrants. Avant Vienne, plusieurs autres capitales européennes ont décidé de remettre en place de nouveaux rideaux de fer, 25 ans après la chute des murs qui séparaient l'Est et l'Ouest de l'Europe. Pour les spécialistes des migrations, fermer les frontières ne résout aucunement la question des migrations: "Les stratégies de contournement se multiplient", expliquait il y a peu Catherine de Wenden à L'Express. "Chaque fois qu'on ferme une porte, une autre s'ouvre. C'est sans fin".

Gangs of New York 1Basé sur l’œuvre éponyme d’Herbert Asbury publiée en 1927, Gangs of New York dresse de la Grande Pomme du milieu des années 1840 à la Guerre de Sécession une fresque impressionnante où se croise petite et grande histoire : par une mise en scène somptueuse et des images d’une beauté picturale intense, la fiction dessine un paysage social, culturel et politique plus vrai que nature qui tend à montrer, comme l’énonce la publicité faite autour du film, que « l’Amérique est née dans la rue » – c’est-à-dire sur la Côte Est, dans la misère d’une jungle urbaine impitoyable, loin des clichés qui fondent la nation à l’ouest, sur la conquête de l’immensité des Prairies et de l’abondance. 3« Voici l’endroit : ces rues étroites, serpentant de droite à gauche, couvertes de saleté et d’ordures nauséabondes […]. 4En 1852, une association charitable achète, pour la faire tomber, la bâtisse vétuste, qu’elle ouvre quelques jours à la curiosité du public.

Réfugiés de la guerre civile syrienne Cet article concerne un événement récent ou en cours. Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. Le titre lui-même peut être provisoire. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à citer vos sources.La dernière modification de cette page a été faite le 1 juillet 2018 à 11:45. Les réfugiés de la guerre civile syrienne ou réfugiés syriens sont des ressortissants syriens qui ont fui leur pays à la suite de l'escalade de la guerre civile , constituant ainsi en 2015 la plus importante population de réfugiés au monde [1]. Pour échapper aux violences, environ quatre millions de personnes ont fui le pays[2] pour se rendre dans un pays voisin (Jordanie, Liban, Turquie, Irak ou Kurdistan irakien), des milliers d'autres fuyant à travers le monde.

Catherine Gousseff, spécialiste des migrations : “L’édification de murs en Europe est une formidable régression” Alors que l'exposition “Frontières” ouvre ses portes au Musée de l'histoire de l'immigration, nous avons demandé à Catherine Gousseff, spécialiste des migrations, de nous parler de l'actualité européenne sur ce sujet brûlant. Catherine Gousseff, historienne, est directrice de recherche au CNRS, spécialiste des migrations de l’espace soviétique et est-européen au XXe siècle. Depuis septembre dernier, elle dirige le Centre franco-allemand de recherches en sciences sociales Marc Bloch à Berlin. A l'occasion de l'inauguration de l'exposition « Frontières » au Musée de l'histoire de l'immigration, Catherine Gousseff nous apporte son éclairage sur la question criante des réfugiés qui se pressent aux portes de l'Union européenne. Télérama : Pensez-vous que le plan d’urgence adopté le 25 octobre dernier à Bruxelles pour faire face à la crise des migrants, qui empruntent notamment les routes dans les pays des Balkans, soit suffisant ?

Les migrations internationales : faits et chiffres - La Cimade Les cookies sont des petits fichiers textes qui peuvent être utilisés par les sites Web pour rendre l'expérience utilisateur plus efficace. La loi stipule que nous ne pouvons stocker des cookies sur votre appareil que s’ils sont strictement nécessaires au fonctionnement de ce site. Pour tous les autres types de cookies, nous avons besoin de votre permission. Ce site utilise différents types de cookies. Certains cookies sont placés par les services tiers qui apparaissent sur nos pages.

Comprendre la crise des migrants en Europe en cartes, graphiques et vidéos En cette journée internationale des migrants, sélection des éléments graphiques réalisés par « Le Monde » pour comprendre la crise des migrants en Europe. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano et Les Décodeurs 18 décembre, journée internationale des migrants. Un drame quotidien qui se joue simultanément à toutes les frontières et sur toutes les routes d’Europe, un défi d’accueil inédit pour l’Union européenne, une source intarissable d’indignations, de polémiques et de propositions pour la classe politique et les commentateurs : comment rendre compte de la crise des migrants qui secoue notre continent depuis 2014 ?

Frontières : jamais autant de murs entre les pays du monde Les Européens vivent dans l'espace Schengen où la libre-circulation des personnes est la norme. Pourtant, dans le monde, de nombreux murs entravent toujours la circulation des hommes, et beaucoup continuent de s'ériger dans le but de contenir une immigration illégale. Il y a 25 ans, à la chute du mur de Berlin, seuls 16 murs étaient debout dans le monde. Il y a en aurait aujourd'hui plus de 60, terminés ou en voie de l'être, d'après la chercheuse de l'université de Québec Elisabeth Vallet.

Les flux migratoires dans le monde Le dernier rapport de l’Onu sur l’état des migrations dans le monde date de 2013. L’Onu établit à 232 millions le nombre de migrants, c’est-à-dire de gens qui résident en dehors de leur pays natal. Cela équivaut à 3,2 % de la population mondiale, soit une augmentation de 60 millions par rapport à 2000, où seulement 175 millions d’individus étaient concernés. Migrants : quand l’Europe s’emmure De la Bulgarie à la Manche, les Etats européens érigent des murailles pour tenter d’endiguer l’afflux de migrants et de réfugiés Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Madjid Zerrouky Un peu plus de vingt-cinq ans après la chute de celui de Berlin, l’Europe redécouvre les murs et érige des murailles de la Bulgarie à la Manche pour bloquer réfugiés et migrants. Dernier exemple : la Hongrie, qui construit une clôture de 175 km le long de sa frontière avec la Serbie. Au début des années 1990, déjà, l’Espagne a édifié des barbelés autour de ses enclaves nord-africaines ; la Grèce face à la Turquie en 2012 ; la Bulgarie en 2014… Pourtant, loin d’être hermétiques, ces barrières ne cessent d’être contournées quand elles ne cèdent pas, comme en cet été 2015, face à un afflux sans précédent de migrants.

Le nombre de migrants et de réfugiés a explosé au XXIe siècle En cette journée internationale des migrants, retour sur plusieurs décennies de migrations forcées par des conflits et la misère. 18 décembre, journée internationale des migrants. Il y a eu les images des « assauts » coordonnés de centaines de personnes s’écharpant sur des grillages barbelés dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au Maroc. Puis les décomptes macabres des dizaines, centaines, milliers de personnes mortes noyées dans la Méditerranée, les images des survivants hagards après avoir réussi à traverser la mer sur une embarcation de fortune. Si leur nombre a diminué ces dernières semaines, notamment en raison de conditions météorologiques plus difficile et d’une température de l’eau plus basse, ils sont encore nombreux à tenter de rejoindre l’Europe, certains fuyant la guerre dans leur pays, d’autres la misère. 52,9 millions

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