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MIGRANTS

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Fuite d'eau et afflux de migrants : la comparaison de Sarkozy fait réagir l'exécutif. LE SCAN POLITIQUE/VIDÉOS - À gauche jusqu'au centre, plusieurs responsables politiques expriment leur indignation après les déclarations de l'ancien président sur les demandeurs d'asile. Manuel Valls a condamné ces «phrases stigmatisantes», François Hollande appelle à la «maîtrise». Sa sortie a fait rire l'assistance. Devant des militants de son parti Les Républicains, à L'Isle-Adam (Val d'Oise), Nicolas Sarkozy a comparé l'afflux de migrants en Europe à une grosse fuite d'eau et a raillé dans le même temps la proposition de la Commission européenne de répartir les demandeurs d'asile entre les pays de l'Union.

«J'en ai vu des propositions absurdes mais nous avons franchi une barre inégalée», a-t-il tancé. Il a poursuivi sa comparaison étonnante en assimilant Bruxelles à un plombier qui choisirait de réparer une fuite d'eau, au lieu de la colmater. » L'extrait vidéo isolé par ITélé: Si son trait d'esprit a plu aux militants franciliens, les politiques qui ont réagi, eux, n'y goutent peu.

Migrants : le gouvernement australien a-t-il payé des passeurs ? Tout est parti de quelques déclarations. Le capitaine d'un navire et deux membres d'équipage, soupçonnés de se livrer au trafic d'êtres humains, ont affirmé à la police indonésienne que les autorités australiennes leur avaient versé à chacun 5.000 dollars australiens (environ 3.430 euros) pour qu'ils fassent demi-tour et ramènent vers les côtes indonésiennes les 65 migrants qu'ils acheminaient vers l'Australie.

D'emblée, la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, et Peter Dutton, ministre de l'Immigration avait démenti, vendredi 12 juin. Mais le Premier ministre australien Tony Abbott n'avait pas émis le moindre commentaire. Interrogé le lendemain lors d'une interview radio, il était à nouveau resté muet sur l'affaire mais précisait que le gouvernement était déterminé à "stopper les bateaux par n'importe quel moyen". Tancés par l'opposition Lundi 14 juin, l'opposition a violemment tancé le gouvernement australien, en particulier le Premier ministre:

Un cas d'Ebola suspecté à Grenoble. Un cas d'Ebola probable a été détecté à Grenoble. Un migrant, passé par la Guinée et la Sierra Leone, deux pays où le virus mortel persiste, a appelé les secours dans la nuit de dimanche à lundi, rapporte Le Dauphiné Libéré. Il présentait les symptômes de la maladie, parmi lesquels vertiges et forte fièvre. L'homme de 20 ans, qui demande le statut de réfugié, a été pris en charge par le Samu à la gare de Grenoble, puis transporté au CHU de Grenoble où il a passé la nuit. Il a ensuite été transféré à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, habilité à traiter les cas d'Ebola dans des locaux spécialement aménagés, précise France Bleu.

Un autre cas possible Le CHU de Grenoble indique dans un communiqué qu'un autre cas possible d'Ebola a été détecté le 14 juin, le malade a également été envoyé à Lyon. L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, partie en décembre 2013 de Guinée, a fait près de 11200 morts sur quelque 27000 cas identifiés. Migrants en Europe : le plan B de Matteo Renzi. La tension croît entre Rome et Paris à la suite du déploiement de CRS à Menton pour empêcher les immigrés demandeurs d’asile d’entrer dans l’Hexagone. L’Italie accuse la France d’avoir, de fait, suspendu l’espace Schengen. Le blocage de la frontière française arrive à un moment critique pour la péninsule.

Depuis le début de l’année, 57 000 immigrés ont débarqué en Sicile. La plupart d’entre eux prennent immédiatement la route de l’Europe du Nord. Un permis de séjour provisoire Face à cette situation de crise dénoncée par l’opposition, Matteo Renzi accuse l’Europe de se défausser du problème de l‘immigration africaine sur l’Italie et menace l’instauration unilatérale d’un plan B. L’autre mesure consiste à obliger les navires qui, dans le cadre de l’opération Triton, secourent des immigrés en mer à ramener ces migrants dans le pays dont ils battent pavillon et non dans les ports italiens comme c’est aujourd’hui le cas.

Bluff ou réelle volonté de déchirer la carte du traité de Dublin ? Les émouvantes confidences des migrants de Calais. Dans un rapport publié jeudi, le Secours catholique a interrogé 54 migrants, dressé leur portrait et retracé leur parcours. Qui sont les migrants de Calais? Comment vivent-ils leur exil? Pourquoi veulent-ils passer en Angleterre? Telles sont les questions auxquelles le Secours catholique a tenté de répondre dans un rapport publié ce jeudi. Jeunes et célibataires A Calais, cohabitent plus d'une dizaine de nationalités: les migrants sont soudanais, érythréens, afghans, syriens, pakistanais, égyptiens, kurdes d'Irak ou encore éthiopiens, marocains et mauritaniens. Les motifs de leur départ La majorité des migrants interrogés (67%) ont expliqué avoir fui leur pays en raison des persécutions subies et 22% par crainte d'être la cible d'attaques.

Le parcours vers l'Europe Les exilés de Calaisis sont partis depuis 952 jours, soit environ deux ans et demi, affirme encore le rapport. Le prix du voyage Le coût moyen du voyage s'élève à 3000 euros. Le rêve de la Grande Bretagne? Désillusion à Calais.