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Un mauvais bilan

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Education : le maigre bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Déposons ensemble le bilan de Nicolas Sarkozy. Chapitre 1 : l’emploi. Posons-nous quelques secondes pour faire le bilan, à quelques mois de l’élection présidentielle, du quinquennat de Nicolas Sarkozy qui se termine.

Déposons ensemble le bilan de Nicolas Sarkozy. Chapitre 1 : l’emploi.

Un bilan peut consister à comparer ce qui s’est passé avec d’une part ce qui a été promis, et d’autre part ce qui a été réalisé lors des quinquennats précédents. Commençons par l’emploi, sujet qui préoccupe de nombreuses personnes. Le programme de Nicolas Sarkozy en 2007 promettait la chose suivante : « En cinq ans, nous pouvons atteindre le plein emploi, c’est-à-dire un chômage inférieur à 5 % et un emploi stable et à temps complet pour tous. » Le chômage était à 8,4 % environ lors de son élection, ce qui représentait 2,4 millions de chômeurs. Dès février 2008, le chômage ne cesse d’augmenter pour atteindre aujourd’hui un taux de 9,8 % de la population active, soit un des taux les plus élevés de la Vème République. Données Eurostat, chômage au sens du B.I.T. Ensemble, déposons le bilan de Sarkozy. Chapitre 2 : l’impuissance publique. Posons-nous quelques secondes pour faire le bilan, à quelques mois de l’élection présidentielle, du quinquennat de Nicolas Sarkozy qui se termine.

Nous avons commencé par l’emploi. Maintenant, penchons-nous sur le premier point du programme présidentiel de Nicolas Sarkozy en 2007, à savoir les mesures pour donner confiance aux Français en la politique. Nicolas Sarkozy proposait en 2007 les choses suivantes : « Si je suis élu, mon gouvernement sera limité à 15 ministres pour être plus efficace.

Je demanderai aux ministres de s’engager sur des objectifs et j’évaluerai régulièrement leur travail.» Les dirigeants de PME déçus du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Qui a dit que les patrons étaient acquis à la droite ?

Les dirigeants de PME déçus du quinquennat de Nicolas Sarkozy

Un sondage qui publié le 6 janvier 2012 par le Journal des entreprises fait mentir ce préjugé, puisque plus de la moitié des dirigeants et des cadres de PME jugent le bilan économique de Nicolas Sarkozy négatif ou très négatif. Seuls 7 % l'estiment positif ou très positif. 51 % des patrons interrogés pensent ainsi que le président sortant n'a pas été assez proche des préoccupations des entreprises. Parmi les mesures les plus décriées : La baisse de la TVA dans la restauration (73 %)Le bouclier fiscal (77 %)Le Grand emprunt (54 %) Néanmoins, selon le sondage, Nicolas Sarkozy reste le candidat en qui les dirigeants ont le plus confiance pour prendre les mesures favorisant une sortie de crise (44 %), devant François Hollande (11 %) et François Bayrou (9 %).

Enquête réalisée avec l’institut TMO Régions auprès de 1 185 cadres et dirigeants de PME, entre le 2 et le 15 décembre 2011. Pouvoir d’achat : les «fariboles» de Nicolas Sarkozy. Le bilan du quinquennat n’est pas glorieux. 500 milliards envolés en cinq ans... Les réformes ratées de Nicolas Sarkozy. - Nicolas Sarkozy présente la réforme de la formation professionnelle Philippe Wojazer / Reuters - En juillet dernier, lors des rencontres du Cercle des économistes à Aix-en-Provence, Pierre Cahuc, professeur à Polytechnique, m'avait gentiment reproché, comme journaliste, de ne pas mener assez loin les critiques des réformes conduites par Nicolas Sarkozy.

Les réformes ratées de Nicolas Sarkozy

J'avais répondu qu'il me semblait, comme à beaucoup, que les réformes n'étaient, certes, faites «qu'à moitié» mais que «ce n'était déjà pas si mal dans ce pays de l'immobilisme». Pierre Cahuc a poursuivi: «Il faut voir les décrets d'application, les détails, les mises en place sur le terrain», pour voir que les réformes ne sont pas du tout faites «à moitié»: «ce sont de fausses réformes». Ce à quoi j'avais répondu, non sans un peu de mauvaise conscience d'ailleurs, que «je n'avais pas les moyens d'aller examiner les détails techniques mais que c'était aux économistes, comme lui, de faire ce travail».

Voilà. Publicité. Le bilan de Sarkozy est illisible. - Nicolas Sarkozy lors d'un discours au Havre REUTERS - Surtout n’allez pas consulter le bilan officiel des quatre ans de présidence Sarkozy publié par l’Elysée, il est illisible.

Le bilan de Sarkozy est illisible

Une bouillie où tout se mélange sans distinction. Tout est gris de la revalorisation du travail à la Géorgie, de «la belle réussite de la politique familiale» (voilà que le président s’attribue la bonne fécondité des Françaises!) Au G20. Le coût du projet de Sarkozy en 2007: 250 milliards. L'UMP s'est livrée le 18 octobre à un magnifique exercice de mauvaise foi lors de sa Convention sur le projet socialiste.

Le coût du projet de Sarkozy en 2007: 250 milliards

Derrière les intervenants, un compteur rappellant celui du Téléthon grandissait au fur et à mesure que l'UMP égrenait les propositions du projet PS, jusqu'à atteindre la somme faramineuse de 255 milliards d'euros. Sans même parler du chiffrage approximatif des différentes mesures, ce chiffre de 255 milliards concerne les 5 années de la mandature, alors qu'en matière budgétaire, on raisonne plutôt en année. Par exemple, quand le gouvernement parle d'un plan d'économies de 12 milliards, il faut comprendre 12 milliards par an et non en 5 ans. publicité Autre entourloupe, le chiffrage UMP prend bien soin de ne pas compter les nouvelles recettes promises par le bugdet PS qui jure, avec sans doute un peu trop d'optimisme, qu'il peut appliquer son programme à coût constant.

Mais dont acte. Crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts: 14 milliards (2,8 milliards par an)