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Impression 3D

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PROGRÈS – Un bébé sauvé par une imprimante 3D. Cette attelle trachéale fabriquée par une imprimante 3D a sauvé la vie d'un bébé (University of Michigan Health System) Sans imprimante 3D, le jeune Kaiba Gionfriddo, 20 mois, ne serait peut-être plus en vie.

PROGRÈS – Un bébé sauvé par une imprimante 3D

Atteint d'une trachéobronchomalacie, le nourrisson s'est arrêté de respirer à 6 mois. L'air ne passait plus à cause d'un affaissement de sa trachée. Dépourvus de solutions, ses médecins ont fait appel à des chercheurs de l'université du Michigan spécialisés dans l'impression 3D de polymères bioabsorbables, raconte le Science Daily. Les deux équipes ont ainsi réussi à mettre au point une prothèse parfaitement adaptée à sa trachée à partir d'une modélisation haute résolution. Branchée sur un ventilateur pendant vingt et un jours pour permettre au nourrisson de respirer, la prothèse s'est progressivement fondue dans sa trachée, lui permettant de se développer normalement.

Signaler ce contenu comme inapproprié. L’impression 3D vend son âme. Le fabricant d'imprimante 3D grand public MakerBot incarnait la possibilité d'un business model basé sur l'open source.

L’impression 3D vend son âme

Mais la polémique enfle depuis le lancement ce mois-ci de leur nouveau modèle, qui est fermé. Certains l'accusent d'avoir renoncé à leur éthique sous la pression des investisseurs qui ont apporté 10 millions de dollars l'année dernière. Deux imprimantes 3B Replicator Makerbot Ce jeudi, Bre Pettis, co-fondateur de MakerBot Industries, fabricant à succès d’imprimantes 3D grand public MakerBot, doit donner un talk à l’Open Hardware Summit sur “les challenges des biens de consommation open source”. Ce qui fait bien ricaner une partie de la communauté de l’open hardware, et en particulier ceux qui contribuent au développement desdites imprimantes. Car depuis le lancement ce mois-ci de la quatrième génération d’imprimante de l’entreprise américaine, la Replicator 2, la polémique enfle dans le petit milieu : ce nouveau modèle n’est pas open source. Les Fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création.

Depuis leur origine, les bibliothèques se sont assez patiemment adaptées aux vagues des nouveaux médias se succédant afin de partager l’information dont les usagers avaient besoin.

Les Fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création

Notamment pour cette raison : des citoyens informés sont les piliers de la démocratie. Les bibliothèques ont évolué à travers l’âge de l’accès (et ce n’est pas terminé), l’âge de la formation et, maintenant, voici que survient l’âge de la participation. Dans ce contexte, les bibliothèques se redéfinissent en tant que projet de curation et de création. L’âge de la participation correspond aussi au moment où l’accès aux ressources numériques tend à faire décroître les superficies nécessaires pour le stockage des collections.

À ce rythme, aura-t-on encore longtemps l’opportunité d’être un vecteur de participation si les environnements physiques disparaissent ? Petit rappel d’un longue histoire : L’âge de l’accès et de la formation Internet n’est qu’un des derniers nés de la sélection culturelle des médias. Made in ma bibliothèque. Le rôle des bibliothèques ne cesse d'évoluer : après nous avoir facilité l'utilisation des médias et d'Internet, voilà qu'elles se mettent à nous accompagner dans nos envies de création en abritant aussi des makerspaces, ces lieux dédiés à la fabrication d'objets.

Made in ma bibliothèque

Deux établissements américains viennent de se lancer dans l'aventure. Entrailles de MakerBot par Bre Pettis -cc- Début juillet, la bibliothèque de la petite ville de Westport aux États-Unis a inauguré un nouvel espace. De nouveaux fauteuils plus confortables ? Non, un makerspace, ces lieux où les gens fabriquent des objets. Ces deux initiatives augurent d’une évolution du rôle des bibliothèques. J’ai d’abord appris sur l’impression 3D dans un cours intitulé “innovation dans les bibliothèques publiques” à l’université de Syracuse, où je travaillais mon master en sciences de l’information et des bibliothèques. Aider les usagers à créer Le lieu du fablab de Fayetteville encore en travaux en janvier 2012 -cc-Theron Trowbridge. De la viande imprimée… Miam !? L’impression 3D, ce boulet médiatique.

Impression 3D et imprécision XXL. Naguère confidentielle, l'impression 3D est devenue un sujet abordé par les médias généralistes, qui s'enthousiasment parfois sans trop de pincettes. Avec le risque de décevoir les attentes énormes soulevées par cette technique dite révolutionnaire. La semaine dernière, on a pu voir sur les murs de Paris une affiche posant cette question : Et si ma nouvelle chaise sortait d’une imprimante 3D ? Il s’agissait d’une réclame pour Demain dans ma vie, un événement de la Mairie de Paris destiné à mettre en valeur des “lieux d’innovation”. L’innovation, tout le monde en parle. Cet été, le JT de France 2 s’est penché sur les fab labs. Extase Chaque (r)évolution a besoin de symbole. Il est compréhensible que les médias mainstream aient besoin d’un objet “sexy” qui fasse passer un concept, lui donne corps. Cela devient franchement gênant quand le symbole est prétexte, conscient ou non, à tordre la réalité, au mépris du plus élémentaire bon sens.

Les armes imprimées en 3D, nouvel ennemi de la régulation ? Le "Liberator", premier pistolet né d'une imprimante 3D aux Etats-Unis.