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Institutions V République

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La vision républicaine universaliste française, qui érige comme principe fondamental l'unité et la cohésion de la nation et le rejet de tout communautarisme.

Pouvoir Exécutif

Pouvoir Législatif. Pouvoir Judiciaire. Ecole Nationale d'Administration. Le référendum impossible, ou comment faire taire le peuple... De Gaulle présente la Constitution place de la République | INA. « A la lumière de l’hypercrise actuelle, la Constitution de la Vᵉ République apparaît caduque, d’un autre temps » Loin d’ouvrir un nouveau chapitre de la vie politique, l’élection présidentielle de 2022 marque plutôt la fin d’une époque. Un certain régime du politique s’achève dont Emmanuel Macron serait l’épilogue. C’est à la fois la fin d’un régime dans le sens politico-institutionnel – l’hyperprésidentialisme et l’affaiblissement des contre-pouvoirs –, mais aussi l’épuisement d’un certain régime de « croyance » dans le politique, c’est-à-dire le crédit que l’on fait aux hommes et aux institutions. C’est une crise symbolique autant que juridico-politique. Dans l’esprit du général de Gaulle, le régime présidentiel à la française devait permettre de réaffirmer l’indépendance et la souveraineté de la France dans le monde bipolaire de la guerre froide.

Jamais l’une et l’autre n’ont paru aussi menacées. Lire l’entretien : Article réservé à nos abonnés « Quand, en démocratie, la moitié de l’opinion vote pour des partis antisystème ou s’abstient, la Constitution mérite d’être révisée » « Donnons au peuple des instruments pour décider de la production de la loi » Tribune. Faut-il que l’élection du président de la République au suffrage universel direct constitue le seul moment de la vie démocratique de la Ve République ? Formulée de cette manière, la question invite assez peu à une réflexion sur le principe même de cette élection. Elle n’en invite pas moins à penser une Ve République plus démocratique. Notre régime souffre, en effet, à la fois d’une crise du régime représentatif – à l’instar de nombreux autres régimes politiques aujourd’hui dans le monde – que le renouvellement de la représentation nationale à travers l’élection de certains députés de La République en marche issus de la société civile n’aura pas permis de réduire, et d’un manque de confiance généralisé envers le peuple en tant que pouvoir détenteur de la souveraineté nationale.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Philippe Bas : « Le système politique issu de la Ve République est en ruine » Face à cette situation, il nous semble important de faire confiance au peuple. LA CASTE, MAIN BASSE SUR L'ÉTAT AVEC LAURENT MAUDUIT. Les jobs en or de la République ! Vincent Jauvert - "La mafia d'État", enquête sur les hauts fonctionnaires. 7)Il joue avec les codes allégoriques (vêtement, seins nus) et réalistes (musclée, pilosité sous les bras). (ça a grave choqué alors!) Une assemblée tirée au sort ? Au milieu des efforts intellectuels nombreux fournis pour renouveler notre démocratie moribonde, l’idée du Tirage au sort (TAS) fait son chemin. Dans le champ universitaire, autour de Loïc Blondiaux ou Yves Sintomer par exemple, dans les librairies, avec l’essai à succès de David Van Reybrouck, Contre les élections (Babel, 2014), ou sur la toile, à travers les vidéos virales d’Étienne Chouard et les interventions intempestives de ses affidés notamment par des blogs ou des forums de discussion.

Ce mouvement, qui progressait à bas bruits, a été relancé à la faveur du débat récemment ouvert pour une Sixième République et pour une Assemblée constituante : faut-il tirer les constituants au sort ? Le TAS sera-t-il le prochain principe d’attribution des charges publiques, législatives notamment, dans la perspective d’un nouveau régime ? Bien sûr, il serait souhaitable que l’assemblée soit plus «représentative», au sens sociologique du terme qu’elle ne l’est. Une assemblée tirée au sort ?