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Redirection écologique

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Gilles Clément : « Jardiner, c’est résister » Reporterre - D’où vous vient la « vocation » de jardinier ?

Gilles Clément : « Jardiner, c’est résister »

Gilles Clément - Quand j’étais adolescent, chez mes parents dans la Creuse, je mettais les mains dans la terre. Ça me plaisait, car on voit le résultat tout de suite. Bêcher, semer, récolter. Même si à l’époque, je jardinais en arrachant les « mauvaises herbes » et en utilisant des engrais. Au lycée, une enseignante de sciences naturelles m’a parlé du métier de paysagiste. J’attachais de l’importance à la diversité, à la vie, et ça coïncidait avec les préoccupations de l’écologie. Et vous êtes rapidement devenu un défenseur de l’écologie, à une époque où vous étiez le seul, ou presque, à porter ces idées… Les idées que j’ai proposées ne sont pas nouvelles.

. - La maison de Gilles Clément, à Crozant, dans la Creuse - Et peu à peu, vous êtes devenu une référence. Mon jardin et les voyages sont les deux sources d’enseignement pour moi. Le déclic est venu avec l’exposition de 1999 à la Villette, sur le Jardin planétaire. Biographie . Pierre Charbonnier : « L'écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social » 26 septembre 2018 Entretien inédit pour le site de Ballast Nous ren­con­trons Pierre Charbonnier au cœur de Paris, sous un soleil cani­cu­laire.

Pierre Charbonnier : « L'écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social »

Philosophe et cher­cheur au CNRS, il inter­roge les liens entre les sciences sociales et les ques­tions envi­ron­ne­men­tales. Et, à rebours des concep­tions réac­tion­naires ou libé­rales qui ont par­fois cours sous le nom d’« éco­lo­gie », pro­pose de pen­ser cette der­nière au cœur d’une vision démo­cra­tique et éga­li­taire du monde et des socié­tés qui le com­posent. Se bala­der dans les rayons « éco­lo­gie » des librai­ries ou des biblio­thèques nous place face à la diver­si­té émi­nem­ment contra­dic­toire de ce mou­ve­ment.

Sous le pro­jet très géné­ral consis­tant à pré­ser­ver la nature et sa capa­ci­té à sou­te­nir une exis­tence col­lec­tive qui ne soit ni trop pré­caire ni trop dan­ge­reuse, on trouve en effet beau­coup de choses dif­fé­rentes. Comment cela ? (J Henry Fair) Nous défaire de ces sor­ti­lèges de l’idée de nature. ÉPIDÉMIE(S) #11 - Le confinement en situation d'exploration spatiale, avec Emmanuel Bonnet. ⚡️De quoi cette crise est-elle le nom ?

ÉPIDÉMIE(S) #11 - Le confinement en situation d'exploration spatiale, avec Emmanuel Bonnet

Quels sont les grands enjeux ? Va-t-il véritablement y avoir un avant et un après COVID-19 ? Quels enseignements pouvons-nous déjà en tirer? Pour ce dixième épisode, je reçois Emmanuel Bonnet, enseignant-chercheur au groupe ESC Clermont et membre d’Origens, Laboratoire de recherches sur l’anthropocène.

Emmanuel s'intéresse principalement à l'apprentissage en situations indéterminées et en avril 2012, il se joint à une expérience exceptionnelle dont nous allons largement parler. Nous allons voir alors ensemble ce qu’il y a de commun entre cette expérience et le confinement, involontaire cette fois-ci, que nous vivons aujourd’hui. Cet entretien a été enregistré le 8 avril dernier.

On en parle dans l’épisode : Entretiens du bout du monde #1 : Gilles Deleuze L'image-temps : Erin Manning : Le geste mineur. « Il faut renoncer aux futurs déjà obsolètes » Ne leur parlez pas de développement durable, ni de RSE.

« Il faut renoncer aux futurs déjà obsolètes »

Enseignants-chercheurs à l'ESC Clermont et membres de l'Origens Media Lab, Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin sautent à pieds joints dans l'Anthropocène, et demandent aux entreprises de regarder les choses en face : des pans entiers de nos économies sont obsolètes au regard du monde qui vient, et nous n'avons pas les moyens écologiques de faire advenir une bonne partie des révolutions technologiques annoncées.Une entreprise peut-elle prendre ce constat au sérieux, et agir en conséquence - c'est à dire le plus souvent renoncer, démanteler, désinvestir… pour se rediriger ? « Renoncer aux futurs déjà obsolètes », c'est le motto de l'initiative Closing Worlds. Impulsée par l'Origens Media Lab - laboratoire de recherche interdisciplinaire sur l'Anthropocène -, cette initiative sensibilise et accompagne les organisations à une transformation ou une réduction nécessaire de certains de leurs domaines d’intervention.

Défaire le monde ? Un programme pour l’Anthropocène - A. Monnin / D. Landivar.