background preloader

COVID 19

Facebook Twitter

Fluxus : le dispositif d’incubation régional pour les entrepreneurs. Sans titre. Le futur a déjà lieu ! Contre les pandémies, l’écologie, par Sonia Shah (Le Monde diplomatique, mars 2020) Serait-ce un pangolin ?

Contre les pandémies, l’écologie, par Sonia Shah (Le Monde diplomatique, mars 2020)

Une chauve-souris ? Ou même un serpent, comme on a pu l’entendre un temps avant que cela ne soit démenti ? C’est à qui sera le premier à incriminer l’animal sauvage à l’origine de ce coronavirus, officiellement appelé SRAS-CoV-2 (1), dont le piège s’est refermé sur plusieurs centaines de millions de personnes, placées en quarantaine ou retranchées derrière des cordons sanitaires en Chine et dans d’autres pays.

S’il est primordial d’élucider ce mystère, de telles spéculations nous empêchent de voir que notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats. Depuis 1940, des centaines de microbes pathogènes sont apparus ou réapparus dans des régions où, parfois, ils n’avaient jamais été observés auparavant. La culture comme pétrole. Tribune.

La culture comme pétrole

Le Festival d’Avignon vient tout juste de commencer. : livres papiers et numériques en ligne. Emmanuel Demarcy-Mota : "Il faut désormais tenir parole" Le secteur culturel est très inquiet.

Emmanuel Demarcy-Mota : "Il faut désormais tenir parole"

Etouffant dans le confinement, durablement paralysés par les mesures de fermetures des salles, d’annulation des festivals, de suspensions sine die des tournages, de crise de l’édition, tous les métiers de la culture s’interrogent. Quel avenir pour le secteur culturel en France et quelle place pour la création aujourd’hui et demain ? « Pourquoi lever le rideau ? Car sans la lumière et la chaleur des projecteurs, nous dépérirons vite. Rallumons la salle ! » Tribune.

« Pourquoi lever le rideau ? Car sans la lumière et la chaleur des projecteurs, nous dépérirons vite. Rallumons la salle ! »

Un virus aux conséquences dramatiques infecte nos sociétés. Au-delà des drames individuels, c’est aussi notre identité humaine qu’il attaque. La sécurité avant tout, tel est le mot d’ordre propagé sur tous les médias, sur tous les écrans. Cela se comprend, au regard de statistiques insupportables et des réflexes primitifs provoqués chez nous tous, ou presque, par la peur. Mais après un temps de sidération finalement assez bref, l’on voit depuis plusieurs semaines déjà les oracles et les oiseaux de plus ou moins mauvais augure voler en escadrilles pour nous chanter le monde d’après. / actu / Covid-19 : Comment envisager une reprise en septembre ?

/ actu / Covid-19 : Comment envisager une reprise en septembre ? Déconfinement : à quoi pourrait ressembler un spectacle après le 2 juin ? Le professeur François Bricaire, infectiologue et membre de l’Académie de médecine, a remis le 30 avril, à l’Elysée, ses conclusions sur le déconfinement dans le spectacle vivant.

Déconfinement : à quoi pourrait ressembler un spectacle après le 2 juin ?

Son rapport est le fruit d’un travail de deux semaines, engagé initialement par Audiens Care, le pôle santé de l’organisme de protection sociale des métiers de la culture, de la communication et des médias. À lire aussi. Déconfinement : à quoi pourrait ressembler un spectacle après le 2 juin ? Les  trois chocs culturels du Covid-19 - Emmanuel NEGRIER et Philippe TEILLET - Chercheurs en Science politique - Emmanuel Négrier, Philippe Teillet (EAN13 : 9782706147937), PUG : livres papiers et numériques en ligne. Déconfinement : pour un accès à la culture dans les territoires. Tribune.

Déconfinement : pour un accès à la culture dans les territoires

Les pouvoirs publics ont annoncé que les établissements culturels ne rouvriront pas leurs portes avant au moins un mois. Si les équipements publics ne voient pas leur existence menacée et si les grands festivals ne disparaîtront pas, il n’en va pas de même – au-delà de la situation déjà fragilisée de nombreuses associations – pour deux autres ensembles d’acteurs essentiels à la vie culturelle et sociale de notre pays. D’une part les artistes, pour lesquels des difficultés spécifiques ont déjà été identifiées par de nombreux professionnels. D’autre part, les personnes chargées de l’action éducative, sociale et culturelle, sur laquelle nous souhaitons attirer l’attention en raison de leur moins grande visibilité.

D’ailleurs, qui ne rêverait d’un tête-à-tête avec une œuvre de maître, un objet scientifique rare ou une pièce archéologique unique ? Jean-Michel Tobelem est l’auteur de La culture pour tous. Alain Damasio : « Pour le déconfinement, je rêve d’un carnaval des fous, qui renverse nos rois de pacotille » Alain Damasio est écrivain de science-fiction.

Alain Damasio : « Pour le déconfinement, je rêve d’un carnaval des fous, qui renverse nos rois de pacotille »

Son dernier roman, Les Furtifs, a été publié en avril 2019 aux éditions La Volte. Reporterre — Êtes-vous en colère avec ce qui se passe en ce moment ? Alain Damasio — Clairement, je suis en colère, mais pas contre la pandémie elle-même. Une boussole pour l’Après - Collège de France. Ce texte proposé par la Pr émérite Mireille Delmas-Marty prolonge sa leçon de clôture prononcée en mai 2011, Une boussole des possibles (éd.

Une boussole pour l’Après - Collège de France

Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise. Cyril Dion : « La crise du Covid-19 peut nous aider à construire le monde d’après » Tribune.

Cyril Dion : « La crise du Covid-19 peut nous aider à construire le monde d’après »

Depuis que la majorité d’entre nous est confinée, les réseaux sociaux crépitent, appelant à faire de cette pause forcée un moment de réflexion collective sur ce que sera l’après-coronavirus. Emmanuel Macron lui-même s’est risqué, dans son allocution télévisée le 12 mars, à affirmer qu’« il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour ». Oui, il y aura beaucoup de leçons à tirer : l’impréparation de nos pays qui ont ignoré les alertes de nombreux scientifiques sur la résurgence probable d’un syndrome de type SRAS, l’abandon de systèmes de santé qui crient, de longue date, leur manque de moyens, la prime à la rentabilité sur la santé…

La pyramide inversée pour relancer l’économie de la culture. La crise sanitaire est inédite : une offre paralysée par la fermeture, complète ou partielle, passagère ou durable, de la production et de la distribution.

La pyramide inversée pour relancer l’économie de la culture

Toute l’architecture des secteurs culturels s’est retournée : éditer ou produire sans être diffusé, répéter et jouer sans public, gardienner des salles de musées sans rencontrer de visiteurs, faire du virtuel l’unique moyen de conserver une audience… La fermeture des systèmes de distribution et de diffusion a conduit des films, des livres, des concerts et des spectacles à perdre leurs fenêtres d’exploitation. Les acteurs installés sont garantis de l’essentiel : une survie qui sera soutenue par les finances publiques et les collectivités territoriales. Dominique Méda : « Il nous faut réussir le tour de force de transformer la situation en prélude à la reconversion écologique de nos sociétés »

Vers une politique éthique de l’accompagnement des artistes chorégraphiques. La crise que le monde traverse est tragiquement ressentie dans tous les secteurs. Celui pour lequel nous travaillons, la danse, n’est pas épargné et les conséquences sont d’autant plus violentes qu’elles touchent notre essence même : l’interaction des corps. Aussi, un groupe de travail ‘danse’ du Syndeac réunissant compagnies, scènes nationales, scènes conventionnées, centres chorégraphiques nationaux et centres de développement chorégraphiques nationaux, à l’image des adhérents du Syndeac s’est virtuellement réuni pour travailler sur les aspects les plus spécifiques de notre secteur. La crise actuelle questionne profondément notre relation au monde.

Elle met à jour des fonctionnements et des pratiques qui demandent à être réinterrogés. Les politiques publiques et le système que nous connaissons ont longtemps favorisé la création. Quelle(s) danse(s) pour le monde après le confinement ? Le 29 avril, la compagnie italienne Aterballetto dévoile le premier spectacle crée sous confinement !

L’entrée dans une nouvelle ère chorégraphique ? Nous ne mesurons pas encore les bouleversements qui nous attendent dans le monde déconfiné. « Nombre de responsables de lieux culturels dénoncent un repli nauséabond » Pendant que les lieux culturels s’épuisent à écoper, que leur réouverture est sans cesse reportée, qu’ils jouent leur survie, une petite musique monte : « Rien ne sera plus comme avant. » On a dit la même chose après la crise financière de 2008 et tout fut comme avant. « Il s’est passé quelque chose pendant le confinement, sachons infléchir le cours d’un ­système éducatif productiviste » Tribune. Les enfants des familles volontaires vont retourner à l’école à partir du 12 mai, selon un calendrier progressif dont les modalités se précisent chaque jour.

Face aux débats que soulève ce dispositif, c’est l’argument des inégalités scolaires d’éducation qui est avancé par l’exécutif et le ministre de l’éducation : il s’agit d’une mesure sociale, martèlent-ils, qui doit en priorité viser les publics fragiles et défavorisés de nos établissements et territoires. Il est notable et surprenant que nos gouvernants soient en phase ici avec les leçons élémentaires de la sociologie de l’éducation, qui voit dans la relation école-famille en France une des causes les plus substantielles des inégalités scolaires.

Boncourage.lascene.com/ Boncourage.lascene.com/ Festivalsannulésv7. E. Négrier. Yves citton panique virale comment ne pas rater la catastrophe. Bruno latour imaginer les gestes barrie res 1. Jm lucas une lecon d humanite pour un monde meurtri meurtri. Quelle place pour la culture dans les élections municipales ? Cette année encore, tout semblait parti pour que rien ne se passe. Les débats entre candidats politiques et apolitiques municipaux semblaient encore une fois éviter toute référence à la culture, dans une sorte de continuité avec les élections précédentes, y compris les dernières élections présidentielles. À l’époque, la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC) avait dénoncé un consensus « mou » sur la culture, objet de peu de critiques, mais sujet de peu de projets innovants. Pour comprendre pourquoi nous sommes peut-être en train de changer de situation, il faut interroger le moment particulier auquel nous sommes confrontés.

Passons donc en revue les raisons de ne pas parler culture pendant une campagne, puis celles de l’évoquer dans la campagne 2020.