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Pratiques professionnelles

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Tenir la main d’un enfant : soutenir plutôt que tirer ! Par Monique Busquet. Comment faites-vous quand vous tenez la main d’en enfant ?

Tenir la main d’un enfant : soutenir plutôt que tirer ! Par Monique Busquet

Y avez-vous déjà fait attention ? Prenez-vous sa main en posant la vôtre au-dessus de la sienne, ou lui proposez-vous la vôtre en-dessous de la sienne. Nos gestes, nos façons de faire sont le plus souvent des habitudes profondément ancrées en nous. Et même si nous n’en avons pas toujours conscience, ils ont des effets sur ce que l’enfant vit et ressent. Il est assez fréquent de prendre et tenir la main par-dessus, souvent au niveau du poignet, et plus ou moins fermement.

Si nous tenons la main de l’enfant par-dessus, c’est souvent nous qui le dirigeons et bien souvent le tirons même légèrement. Proposer sa main par-dessous, en soutien, en support, comme une invitation, pour accompagner l’enfant ou lorsqu’il sollicite de l’aide, lui sera nettement plus utile. Une crèche sans horloges ni horaires. « Notre projet pédagogique est fondé sur la bienveillance et la bientraitance, le respect du rythme de chacun » explique Magali Delarche la directrice des P’tits Bouchons, l’une des 21 structures d'accueil du Grand Chalon.

Une crèche sans horloges ni horaires

(Voir encadré). Une crèche où l’équipe accueille un enfant dans un groupe et non pas un groupe d’enfants. De l’individuel dans le collectif. Un projet fort et exigeant où déjà les professionnelles ont pour habitude d’échelonner les heures de repas chez les moyens-grands comme chez les bébés. Dû à la carte en quelque sorte. Rester à l’écoute du rythme des enfants« Pourtant explique la directrice, EJE, je me suis aperçue via des observations de terrain que petit à petit, sans le vouloir, sans le savoir, nous perdions un peu cet esprit du respect du rythme de l’enfant dans le groupe ».

Aucun repère temporel L’équipe a bien accueilli l’idée de cette expérience insolite. Les enfants et le sommeil. Avec Héloïse Junier, psychologue. 6 bonnes raisons de pratiquer le portage dans le lieu d’accueil. 1.

6 bonnes raisons de pratiquer le portage dans le lieu d’accueil

Le portage est une réponse à un besoin de proximité physique Le bébé sort d’un endroit où il était enveloppé, porté. Il était au contact d’un corps, contenu, dans la chaleur et les bruits environnants. Le bébé a donc un réel besoin de proximité physique avec une personne. La notion de repères, ou comment se situer dans le temps et l'espace. (5) Facebook. Comptines et chansons : un merveilleux outil pour les professionnels de la petite enfance. Il est important de sensibiliser les professionnels à l’utilisation quotidienne de la chanson à l’intention des enfants.

Comptines et chansons : un merveilleux outil pour les professionnels de la petite enfance

Comment professionnaliser cet outil de travail ? Comment passer du ressenti personnel - se sentir à l’aise avec le chant, imaginer avoir une belle voix ou chanter juste - à l’activité professionnelle - être convaincu que c’est bon et utile pour les enfants ? Les chansons et les comptines ne nécessitent pas de « matériel » particulier. Elles nous permettent de prendre un peu de distance dans nos métiers où l’engagement affectif est grand, de « trouver la bonne distance, la juste proximité ». C’est un outil qui peut nous permettre de travailler en équipe. Oueadraogo A. Aucune violence ne peut être éducative ! La violence éducative physique Laurence Dudek est psychothérapeute et est très engagée dans la lutte contre les violences éducatives, y compris celles dites “ordinaires”, dans tous les contextes (familiaux, scolaires, extra scolaires…).

Aucune violence ne peut être éducative !

Dans son ouvrage Une éducation bienveillante et efficace ! , elle explique en quoi aucune violence ne peut être éducative. Elle remarque que violenter les enfants est une sorte de privilège auquel s’accrochent certains adultes (parents, enseignants, professionnels de la petite enfance, professionnels du soin…), souvent de manière inconsciente. On remarque que la violence physique (douche froide, fessées, claques, tirage d’oreilles/ de bras/ de cheveux, secousses, pincements…) est de plus en plus reconnue comme une maltraitance bien qu’encore trop répandue (et défendue) dans les familles. La violence éducative psychologique. Construire une nouvelle approche des limites à poser aux enfants. Quand nous réfléchissons à la notion de “limites” à poser aux enfants, nous pouvons prendre en compte quelques éléments qui nous permettront non seulement de changer de regard mais aussi de pratique pour cheminer vers la bientraitance éducative.

Construire une nouvelle approche des limites à poser aux enfants

L’important est de faire évoluer notre regard sur l’enfance et les enfants avant de chercher à les éduquer. On sait aujourd’hui que tous les bébés naissent avec des compétences empathiques : charge à nous de préserver ces compétences plutôt que de forcer des enseignements par des leçons de morale ou un système punition/ récompense. Vrai/faux sur la tétine. Vous avez surement remarqué qu’il n’est pas question de donner à un bébé une tétine qui n’est pas la sienne (à part pour des raisons évidentes d’hygiène), ou en tout cas qui n’est pas la même que la sienne.

Vrai/faux sur la tétine

Chacun sa tétine car toutes ne se ressemblent pas. Elles n’ont ni les mêmes formes, ni les mêmes tailles, et ne sont pas conçues dans les mêmes matières. Imposons-nous trop d’interdits aux enfants ? Nous sommes en journée pédagogique. Aujourd’hui, l’équipe de la crèche « Pamplemousse » se rassemble pour évoquer un sujet épineux – mais central – celui des interdits qu’elle formule aux enfants au sein du lieu d’accueil. Sur un paperboard, une professionnelle liste l’ensemble de ces interdits : ne pas faire mal à l’autre et ne pas se faire mal, ne pas grimper sur les fauteuils et les tables, ne pas courir, ne pas crier, etc. Cette liste d’interdits, écrits noir sur blanc, interpelle l’une des professionnelles : « Wouahou, je ne pensais pas qu’il y en avait autant !

». Pourquoi fêter (ou ne pas fêter) Noël avec les enfants accueillis ? Le sapin, les cadeaux, la neige, les guirlandes, les illuminations, les étoiles, ce gros bonhomme barbu habillé de rouge… Telles sont les représentations générales que l’on a de Noël, imprégnées des traditions culturelles, qu’elles soient religieuses ou historiques.

Pourquoi fêter (ou ne pas fêter) Noël avec les enfants accueillis ?

Ou du moins que les enfants, adolescents et adultes peuvent en avoir. Pour les tout-petits c’est différent, comme l’explique Céline Méheut, puéricultrice qui a travaillé en secteur hospitalier puis comme directrice de crèche avant de devenir formatrice. « Noël n’a pas d’importance particulière pour les tout-petits. A 2 ans, ils commencent peut-être à y voir une signification seulement portée par la société et leur famille si elle le fête. » Car, faut-il le rappeler, certaines familles ne le fêtent pas du tout. Comme le souligne notre chroniqueur Arnaud Deroo, thérapeute et formateur, certaines crèches organisent simplement un goûter de Noël en signe de partage.

Observation des enfants : et si vous changiez votre regard ? Votre cerveau oscille entre attention et vigilance En tant que professionnels de la petite enfance, vous veillez sur chaque enfant.

Observation des enfants : et si vous changiez votre regard ?

Mais « veiller » ne signifie pas « tout regarder en détail ». « Au cours de la journée, on utilise deux types d’attention, explique Anne-Marie Fontaine, la vigilance et l’attention ». Votre cerveau fonctionne un peu comme un radar qui passe sur tous les enfants en permanence. C’est la vigilance, le rayon infrarouge qui balaye la salle. Mais si un enfant pleure, crie, rit, voilà votre attention qui se focalise, comme le bip du radar qui sonne. Qualité d’accueil : comment l’évaluer par une démarche participative. Porter ou ne pas porter les enfants qui nous sont confiés ? Porter ou ne pas porter ?

Porter ou ne pas porter les enfants qui nous sont confiés ?

Ni trop près, ni trop loin . Par Monique Busquet. Juste distance ou juste proximité ? C’est une question qui est fréquemment posée sur le terrain comme en formation et qui s’accompagne souvent de tensions et de reproches entre collègues. Elle surgit lorsqu’un professionnel paraît aux yeux des autres trop collé à un enfant : « Tu les prends trop dans les bras ! », « Tu devrais le laisser pleurer !» Alors que pourrait être cette juste distance ? (Re)penser ses pratiques professionnelles : les 3 freins à lever. 1. Le manque d’intérêt« On a toujours fait comme ça », « on a déjà essayé », « on le fait déjà », « ça fonctionne bien comme ça » … sont des phrases qu’il est courant d’entendre lorsque le questionnement de la pratique est abordé. • Le constat Dans chaque équipe se créent des relations de travail entre professionnels, où chacun connait peu à peu les habitudes, les compétences, les besoins des uns et des autres.

S’installe alors une routine de travail qui est un réel confort au quotidien. Ce confort permet de réaliser des tâches quotidiennes de manière plus fluide, sans avoir besoin d’échanger en équipe puisque chacun sait ce qu’il doit faire et quand il doit le faire en fonction de ses collègues. Conflits d’équipe, comment les désamorcer ? Dans la petite enfance comme dans n’importe quel métier, travailler en équipe peut facilement devenir source de frictions. Confrontées à des pratiques divergentes, à des changements, il n’est pas rare que la fatigue et l’usure du quotidien exacerbent les sensibilités et prennent le pas sur les bons rapports que l’on entretenait jusqu’alors entre collègues. Dans les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE), les professionnels proposent un service à la personne. On leur confie une mission profondément humaine qui exige d’eux un investissement très personnel.

Un travail difficile et fatigant qui engage leur intimité, sollicite en permanence leurs émotions dans l’attention et l’affection qu’ils portent aux enfants, dans la relation qu’ils entretiennent avec les parents. Les affects sont mis à mal, chacun porte le poids de son vécu, vient avec son lot de soucis personnels et s’applique à se contenir en permanence. Comptines et chansons : un merveilleux outil pour les professionnels de la petite enfance. Les surnoms. Par Anne-Cécile George. La question des surnoms est encore un sujet à polémique car chaque personne en fonction de son vécu et de ses affects a son avis sur la question. Pour certains, donner un petit nom à un enfant de la crèche sera gage d’un lien fort créé avec l’enfant, pour d’autres il sera nécessaire de se l’interdire pour garder la juste distance et respecter l’individualité de l’enfant. Braderie à la crèche. Par Arnaud Deroo. Se connecter à Facebook. Le "coin" : exclure et isoler pour "faire réfléchir" les enfants ?

Il est un commentaire qui revient souvent sur le blog et il est à propos du “coin”. De nombreux parents m’écrivent qu’ils comprennent à la limite pourquoi ne pas mettre de fessée à leurs enfants, qu’ils seraient éventuellement prêts à envisager de ne plus punir mais que, quand même, le coin est utile pour “faire réfléchir” les enfants. Arnaud Deroo, « A la crèche, un tout-petit doit pouvoir faire sa vie »

C’est pas nous, c’est la direction ! Par laurence Rameau. Accueil du jeune enfant : lutter contre les gestes répétitifs. Le respect de l'individualité des jeunes enfants accueillis est une des valeurs fortes partagées par les professionnels de la petite enfance. Les bienfaits du portage chez les bébés humains (qui sont des mammifères faits pour être portés) Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau regrette que la société moderne ait voulu à tout prix transformer les bébés humains de “primates porteurs” (et portés) en “nidicoles” (qui, comme les oiseaux, se développent dans un nid).

Les éducatrices qui ne font rien – Parent'pono. Comment prévenir les risques environnementaux. La consigne positive. Par Virginie Maillard. La crèche est mon quotidien. « Rien de tel que de se mettre dans la peau de l’enfant pour savoir ce qu’il vit au quotidien, lorsqu’il place son sort entre nos mains. »Maman de deux enfants et infirmière puéricultrice directrice de crèche, Anne-Cécile George a un parcours riche à travers la petite enfance. Imposons-nous trop d’interdits aux enfants ?

Les bébés et la position assise : le point de vue d'une psychomotricienne. Faut-il proposer des activités aux jeunes enfants ? 10 astuces pour atténuer le stress des enfants. Les surnoms. Par Anne-Cécile George. Il est où le bonheur, il est où... Par Arnaud Deroo. Braderie à la crèche. Par Arnaud Deroo. L’analyse de pratique en 5 points-clefs. Accueil du jeune enfant : lutter contre les gestes répétitifs. Ohé les féministes. Par Arnaud Deroo.

Repenser les Cadeaux dans la petite enfance. Lesprosdelapetiteenfance. Encore au berceau, déjà écolo : L'essor des crèches respectueuses de la nature. Egalicrèche  : un programme expérimenté dans six EAJE de Toulouse. Le je ou le nous. Par Arnaud Deroo. Chantal Douaud, puéricultrice : « Rendre les choses prévisibles pour lui permettre d’être autonome » L’éco-crèche, ou l'art d'éduquer les enfants en pleine nature. L’obsession de l’hygiène des enfants est dangereuse pour leur santé. Le travail émotionnel des professionnelles de la petite enfance. Ces clichés que j'entends trop en tant qu'auxiliaire de puériculture.

Arnaud Deroo, « A la crèche, un tout-petit doit pouvoir faire sa vie » Arnaud Deroo, « A la crèche, un tout-petit doit pouvoir faire sa vie » Uniformisation des pratiques: Petite Enfance et exigences - Le Chaperon Bleu. Uniformisation des pratiques: Petite Enfance et exigences - Le Chaperon Bleu. Organisation de l’espace : quelle influence sur les pratiques éducatives ? Comprendre notre paratique professionnelle - vae eje.