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Les usines de la misère

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PROFIT pour les esclavagistes. Manifeste : Pour un statut politique du producteur (Réseau Salariat) Association SHERPA. Collectif Ethique sur l’étiquette. FoxConn Chine sous-trai- tant APPLE. Foxconn. CCFD-terre solidaire de Plouay. Fabrication des vêtements et accessoires : anodin ?

Il a bon dos le développement économique. Lorsque j'ai évoqué la catastrophe du Bangladesh alors que nous en étions encore qu'à une centaine de mort, j'ai eu deux retours quasiment simultanés : Oui, mais crois tu que tous les français pourraient se permettre d'acheter des habits plus cher ?

Il a bon dos le développement économique

Oui mais c'est la logique du développement économique, la Chine par exemple se développe depuis qu'elle est entrée dans l'économie de marché.Tout le monde ne peut pas payer. Il a bon dos le pouvoir d'achat. Je suis frappé de constater que ceux qui m'opposent cet argument sont souvent ceux qui peuvent en effet payer plus cher. La vraie tragédie du Bangladesh.

Un matin d'avril 1980, Noorul Quader contemplait son atelier textile tout récemment construit, produire ses premières chemises.

La vraie tragédie du Bangladesh

Son entreprise, Desh Garments ltd, était une pionnière dans ce secteur. Avant sa création, le textile au Bangladesh comptait en tout et pour tout 40 ouvriers, autant dire rien. Cette toute nouvelle usine était le résultat d'une coopération avec le conglomérat coréen Daewoo, qui cherchait des moyens de contourner les quotas d'importation de textiles imposés à la Corée du Sud par l'Europe et les Etats-Unis. Comme le Bangladesh n'avait aucune production textile, dans leur grande générosité, européens et américains n'avaient soumis ce pays à aucun quota. Daewoo s'était associé à Noorul Quader, un ancien fonctionnaire qui disposait des connections indispensables pour créer une entreprise dans un pays aussi corrompu que le Bangladesh.

Esclavage moderne. Quelques compléments. Violence en general / ...in general.