background preloader

Villes intelligentes

Facebook Twitter

Sense City : un quartier reconstitué en taille réelle pour tester la ville durable de demain. Imaginez un petit bout de ville comme placé sous un microscope et construit spécialement pour les scientifiques afin qu’ils puissent provoquer à la demande des tempêtes diluviennes ou des canicules… Cet endroit existe ; il est situé sur le campus de Marne La Vallée.

Sense City : un quartier reconstitué en taille réelle pour tester la ville durable de demain

Bienvenue à Sense-City ! De loin, cela ressemble à un gros cube bleu. Mais à l’intérieur de ce drôle de bâtiment se trouve un chalet en bois, un petit immeuble de deux étages, des panneaux solaires, un réseau géothermique, de la fibre optique et même une route avec voitures et feux tricolores. Sense-City c’est la ville des sensors, les capteurs en anglais. Elle en est bardée afin de tester tous les paramètres possibles pour comprendre l’écosystème d’une ville.

Dans cette cité, on peut tester tous les paramètres et scénarios climatiques pour savoir comment les aléas de la météo affectent nos villes et nos constructions. Des bancs rafraîchissants pour l’espace public ont même été imaginés. La Smart City en France, quelles sont les villes exemplaires ? 5 villes font figure d’exemples dans le développement des Smart City en France : Lyon, Nantes, Dijon, Bordeaux et Montpellier.

La Smart City en France, quelles sont les villes exemplaires ?

Retour sur ces projets de villes durables, vertes et intelligentes. En Europe, les Smart City sont déjà nombreuses, à l’image de Pontevedra en Espagne ou de Copenhague au Danemark. En France, quelles sont les villes les plus avancées en la matière ? Lyon, Nantes, Dijon, Bordeaux et Montpellier en sont de très bons exemples. Pour une fabrique des imaginaires de la Smart City. Pour une fabrique des imaginaires de la Smart City. La « ville sûre » ou la gouvernance par les algorithmes, par Félix Tréguer (Le Monde diplomatique, juin 2019) En ce 28 décembre 1948, dans Le Monde, le logicien Dominique Dubarle publie l’un des tout premiers articles consacrés aux nouveaux calculateurs mis au point aux États-Unis durant la seconde guerre mondiale.

La « ville sûre » ou la gouvernance par les algorithmes, par Félix Tréguer (Le Monde diplomatique, juin 2019)

D’emblée, il tente d’anticiper les effets politiques de ce qu’on appellera bientôt l’informatique. La cybernétique balbutie, et le capitalisme de surveillance n’est pas encore d’actualité (1), mais il comprend déjà que, à terme, cette technologie est appelée à muter en une « machine à gouverner » : « Ne pourrait-on imaginer, écrit-il, une machine à collecter tel ou tel type d’informations, les informations sur la production et le marché, par exemple, puis à déterminer, en fonction de la psychologie moyenne des hommes et des mesures qu’il est possible de prendre à un instant déterminé, quelles seront les évolutions les plus probables de la situation ?

Soixante-dix ans plus tard, les projets de « ville intelligente » (smart city) essaiment dans le monde. Le maire de Nice, M. Carlo Ratti (MIT Senseable Cities Lab) Pourriez-vous définir le concept de ville sensible (Senseable City) ?

Carlo Ratti (MIT Senseable Cities Lab)

Dans quelle mesure le reliez-vous à celui de Smart City ? Carlo Ratti : Je définirais le concept de Senseable City comme l'étape au-delà de la Smart City : Alors que la Smart City se concentre sur l'apport de la technologie per se, la Senseable City s'intéresse à l'utilisation des technologies pour anticiper et satisfaire les besoins des habitants. Quand on se réfère à la ville sensible, on ne parle pas seulement d'espaces urbains optimisés pour une efficacité maximale, mais on intègre dans l'équation des considérations sociales. Les villes sensibles sont plus attentives aux besoins et plus adaptées aux enjeux-clé auxquels nous devons faire face, tels que la cohésion urbaine et le changement climatique. Comment produire une data autour de la ville, capable d'évoluer avec la technologie, les enjeux éthiques, et avec un impact environnemental correct ?

Le périphérique en 2050 selon CRA (Carlo Ratti Associati) Les "villes intelligentes" vs "villes hospitalières" Et si la smart city commençait par une mobilité intelligente ? « La mobilité doit être envisagée de façon systémique et globale » Marion Gust, PhD, est la directrice numérique, innovation et territoires de la direction générale des infrastructures de transports et de la mer du ministère de la transition écologique et solidaire...

Et si la smart city commençait par une mobilité intelligente ?

Applications mobiles, trottinettes électriques, voitures autonomes... l'univers des transports semble un terrain propice à l'innovation technologique, mais quelle forme revêt vraiment la mobilité intelligente et quelle en est la finalité ? Le point de vue de Marion Gust, directrice de la plateforme France Mobilités au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire. À quoi renvoie vraiment l'expression smart mobility, faut-il la traduire par « mobilité intelligente » ? Marion Gust – Le sens n'est pas tout à fait le même selon qu'on utilise l'expression en anglais ou en français. En quoi cette « mobilité intelligente » préfigure-t-elle l'avènement d'une « ville intelligente » ? M. M. M. Smart city, visite guidée. Il y a encore un peu plus d’un siècle, seul un habitant de la planète sur cinq vivait en ville.

Smart city, visite guidée

D’ici 2050, nous serons 70 % à être des citadins. Et parce que le numérique est devenu une évidence de notre quotidien, la question de la ville intelligente se pose plus que jamais. Nombreuses sont les initiatives prises pour faciliter l’arrivée des « smart cities ». La plateforme d’une ville. Au-delà de la smart city. Y a-t-il un pilote dans la smart city ? 1La smart city n’est pas un concept urbanistique et encore moins une revendication des foules.

Y a-t-il un pilote dans la smart city ?

Certaines villes y voient des solutions aux défis innombrables qui les assaillent, d’autres un programme électoral. Selon une étude du Parlement européen, 90 % des villes européennes de plus de 500 000 habitants seraient déjà des smart cities, convoquant d’emblée les TIC [1][1]Le Parlement européen a une définition prudente de la smart…. La ville intelligente masquée derrière les technologies est autre chose et bien plus que cela. L’appellation cherche son sens et son chemin pour définir une ville « plus ». Elle est plus sensible, durable, participative, servicielle, innovante, résiliente, transversale, civique... ou encore tout cela à la fois mais toujours plus numérique. 4« Expression montante, “ville intelligente” réfère à une notion encore mal stabilisée. 5Toulouse Open Métropole [6][6] f02/2015. affiche d’emblée l’ouverture, mot-clé de la smart city. 23Les indécisions sont nombreuses.

« Il y a un gouffre entre les attentes des citadins et les acteurs de la ville » Mobilité. Solidarités.

Approches temporelles

Fab Lab. Prospective. Smart City. La petite révolution du Smart Mapping (1/4) Données personnelles. Capitalisme de surveillance. Théorie du Nudge. Villes flottantes. Podcasts. Smart City.