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Pratiques numériques des jeunes

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Consommation-media-le-fossee-se-creuse-entre-les-generations. Tweeter, snaper, scroller : quand les jeunes s'informent. "Je ne cherche pas les informations mais elles finissent toujours par m'arriver".

Tweeter, snaper, scroller : quand les jeunes s'informent

Florianne, 23 ans, étudiante en master 2 (Langues, Littératures et Civilisations Étrangères et Régionales, parcours média et médiation culturelle) à l'université de Clermont-Auvergne (Clermont-Ferrand) est loin d'être une exception. On pourrait même dire qu'elle représente assez bien sa génération dans son rapport à l'actualité, à l'information et aux réseaux sociaux. D'après le 34ème baromètre Kantar Public-onepoint pour le journal La Croix publié en janvier dernier, les trois quart des 18-24 ans s'informent sur Internet et en particulier sur leurs smartphones.

Ils sont même 46% à s'informer via les réseaux sociaux. D'ailleurs, le réflexe de Floriane le matin est "d'aller sur Twitter" avec son smartphone, pas d'allumer la radio, encore moins la télévision, sans parler de sortir chercher un journal. Temps d’écran : « Cessons de cultiver le scepticisme » Tribune.

Temps d’écran : « Cessons de cultiver le scepticisme »

Le premier scandale fut celui du tabac. Lesupermedia. En 2016 naissait Topo, petite sœur de la Revue dessinée.

lesupermedia

Dans les pages de ce magazine, des journalistes et des auteurs·ices de BD décortiquent l’actualité en bande dessinée, parfois avec des reportages, parfois avec des fictions. Et c’est dans Topo qu’est née la bande dessinée 11407 vues. Créée par Vincent Brunner et Claire de Gastold, l’œuvre s’intéresse aux pratiques numériques des lycéen·nes : on y suit plusieurs jeunes protagonistes et leur utilisation quotidienne de YouTube, des réseaux sociaux… à la découverte des effets positifs de ces outils, comme des négatifs. La fracture numérique n'épargne pas les jeunes.

On les appelle parfois les “digital native”" mais l’expression est trompeuse, car la génération des “enfants du numérique”" (c’est la traduction québécoise) n’est pas épargnée par l’illectronisme.

La fracture numérique n'épargne pas les jeunes

Cette forme d'illettrisme des temps modernes touchait 17% de la population française en 2019 d’après l’Insee, et pas seulement des vieilles personnes en milieu rural. L’âge est un critère bien sûr, avec le niveau de revenu et d'éducation, mais il n'y a pas de profil type et la période du confinement a permis de le constater plus encore. Usages du numérique : « La question du temps d’écran, c’est le degré zéro de l’analyse »

Entre obligations de confinement et incitations à rester chez soi pour lutter contre la propagation du Covid-19, l’année 2020 a bousculé nos pratiques numériques.

Usages du numérique : « La question du temps d’écran, c’est le degré zéro de l’analyse »

Télévision, réseaux sociaux, jeux vidéo… ont vu leur usage s’intensifier dans les foyers français, à tous les âges. Selon une étude publiée en juin 2020, les enfants entre 6 et 12 ans auraient passé 7 h 16 par jour sur leurs écrans en moyenne pendant le premier confinement de l’année 2020. Des chiffres mis en avant lors de la conférence organisée le 8 février par le ministère de l’éducation nationale et plusieurs associations à l’occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux usages numériques, mardi 9 février. Pour mieux comprendre l’impact auprès des plus jeunes, Le Monde a interrogé Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialiste des pratiques numériques. Lire sur écran, un effort pour les jeunes ? In extenso, des podcasts en séries pour faire le tour d’un sujet.

Lire sur écran, un effort pour les jeunes ?

Des manuels, des dictionnaires et même des bibliothèques entières sont aujourd’hui à portée de clic sur Internet. Pourtant, à prix équivalent, plus de 80 % des étudiants préfèrent acquérir et lire un ouvrage sur papier. Comment l’expliquer ? Ne faudrait-il pas faire un détour du côté des neurosciences pour comprendre ce qui sous-tend ces habitudes ? Trop d'écrans, pas assez d'activité physique : les adolescents en danger.

Les deux-tiers des 11-17 ans ne bougent pas assez.

Trop d'écrans, pas assez d'activité physique : les adolescents en danger

Ce constat édifiant est l'un des enseignements d'une récente étude de l'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Pire encore : presque la moitié de ces jeunes (49%) est exposée à un risque élevé d'inactivité, avec moins de vingt minutes d'activités quotidiennes et plus de quatre heures passés devant les écrans. L'Anses qui souligne qu'"il est extrêmement rare qu’une évaluation des risques montre que les deux tiers de la population étudiée présentent un dépassement des seuils sanitaires, traduisant ainsi une exposition à un niveau de risque élevé pour la santé". La chronique Carta Academica: «Comprendre les paniques morales autour des technologies numériques» En février 2020, la presse, en France comme en Belgique, a largement relayé une étude du Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) sur les liens entre exposition aux écrans et apparition de troubles du langage primaire chez les enfants (simple retard de langage jusqu’à troubles neuro-développementaux du langage tels que la dysphasie).

La chronique Carta Academica: «Comprendre les paniques morales autour des technologies numériques»

Voici les résultats mis en avant dans les médias : l’exposition des enfants aux écrans le matin avant l’école, associée au fait de discuter rarement ou jamais du contenu de ces écrans avec leurs parents, les rend six fois plus à risque de développer des troubles primaires du langage. Mais les journalistes ont éludé d’autres résultats : la durée d’exposition aux écrans, l’accès à une console, l’accès à un smartphone ou encore la TV dans l’après-midi ne sont nullement associés aux troubles du langage. En définitive, n’ont été retenues comme étant associées à des troubles primaires du langage que deux variables sur les 21 effectivement testées. 1. 2. Bonne nouvelle : écrire sur WhatsApp améliore l'orthographe. Une linguiste néerlandaise a mis en évidence que l’utilisation du réseau social serait corrélée à de meilleurs résultats scolaires en orthographe.

Bonne nouvelle : écrire sur WhatsApp améliore l'orthographe

À condition de ne pas y être passif et de ne pas utiliser de correcteur automatique. Depuis le temps regretté du Nokia 3310, c’est la même rengaine à chaque génération : avec leur langage sms, ou aujourd’hui langage WhatsApp, ces idiots de jeunes ne sauraient plus écrire ! Ce mélange d’abréviations, d’écriture phonétique et d’émojis réduirait en bouillie nos belles valeurs syntaxiques et notre patrimoine grammatical. Aux Pays-Bas, une linguiste a décidé d’étudier le bien-fondé de cette accusation. Doctorante à l’université Radboud de Nimègue, Lieke Verheijen a fait de la relation entre l’utilisation de WhatsApp et la qualité de l’écriture à l’école le sujet de sa thèse.

Anne Cordier : « La socialisation a un effet majeur sur les pratiques des jeunes en matière de protection des données » Vous travaillez depuis plusieurs années sur les pratiques informationnelles des adolescents au travers d’une approche ethnographique et longitudinale.

Anne Cordier : « La socialisation a un effet majeur sur les pratiques des jeunes en matière de protection des données »

Pourquoi avoir fait le choix de cette approche pour étudier cette thématique ? Sur quels terrains la mettez-vous en œuvre ? Comment avez-vous sélectionné ces adolescents ? Le recours à des méthodes ethnographiques a pour objectif d’observer finement les pratiques sociales des adolescents et de comprendre le sens qu’ils donnent à leurs pratiques, sans imposer un regard normatif. Conférence CLEMI. Salon du livre et de la presse jeunesse 2020. BD "Dans la tête de Juliette". Sur YouTube, un court métrage nous plonge dans le portable d’une ado de 15 ans. Télérama et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires.

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Adolescents : quelques clés pour éviter l’addiction au smartphone. Sous forme de smartphones, d’ordinateurs ou de tablettes, les écrans sont désormais omniprésents dans le quotidien des adolescents. À partir de 10 ans, 35 % d’entre eux possèdent leur propre console de jeu, 28 % leur propre tablette, et 11 % leur propre téléviseur. Le smartphone arrive très vite aussi : 87 % des 10-15 ans déclarent posséder un smartphone, dont 65 % depuis l’entrée en classe de sixième, d’après la dernière étude Médiamétrie-OPEN. Avant le confinement, les jeunes passaient déjà en moyenne plus de 4h par jour sur leur smartphone, selon des données recueillies auprès de 4 000 Français âgés de 13 à 20 ans, dans un cadre normal.

La période de confinement a très certainement intensifié ce lien avec le numérique, notamment chez les « digital natives », cette génération née après 1995. Comment gérer alors l’accès des adolescents à leurs téléphones mobiles, pour éviter que l’engouement ou l’habitude ne vire à la dépendance ? Les pratiques culturelles en ligne des jeunes internautes. 1 En considérant une population de 53 millions d’Internautes en 2018. Source : Médiamétrie, l’année I (...) 1Avec une population internaute d’environ 13,8 millions d’individus, les 8-24 ans représentent 21 % de la population française, et 26 % de la population internaute1. Importants par le nombre, ces 8-24 ans le sont d’autant plus par leurs pratiques culturelles en ligne, qui concourent, voire se substituent aux pratiques culturelles dites traditionnelles. 2L’analyse attentive des usages numériques de ces jeunes internautes, en particulier de ceux âgés de 8 à 14 ans, permet de mieux anticiper les évolutions à venir des pratiques culturelles de l’ensemble des Français.

Plus largement, la compréhension des rapports des jeunes internautes aux biens culturels en ligne et à la création donne des clés de lecture nécessaires pour appréhender l’adaptation de l’industrie des contenus à de nouvelles attentes, pour de nouveaux publics. BD " Dans la tête de Juliette " - CLEMI. Les discours de prévention relatifs à l’usage du numérique par les jeunes, et tout particulièrement des réseaux sociaux et du smarpthone, revêtent souvent un caractère moralisateur qui peine à convaincre les adolescents.

Comment sensibiliser les jeunes aux médias ? Courrierinternational. Twitter. L'École des réseaux sociaux : des contenus pour guider vos enfants en toute sécurité sur TikTok ou Snapchat. L'école des réseaux sociaux est un ensemble de contenus en ligne très précis pour aider les parents à accompagner leurs enfants sur les réseaux. Des influenceurs du réseau social Tiktok manipulent des mineurs pour de l'argent, le cri d'alerte de deux Toulousaines. Faire payer des internautes mineurs en échange d'un peu d'intérêt ou de publicité. Deux Toulousaines viennent de révéler cette pratique de plusieurs influenceurs du réseau social TikTok. « Génération écrans, génération malade ? », sur Arte : les écrans, un « enjeu de santé majeur » pour neurones en danger.

Dépendance au smartphone : quelles différences entre les filles et les garçons ? Les jeux vidéo rendent-ils violent ? Résultats de recherche pour « 09 » – Generation 2020. Index - Depeche. Twitter.