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Politique Universités Québec

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Union Libre - Industrielle Alliance se paie une chaire de recherche à l’UQAM. La Commission des études de l’UQAM se prononcera, le mardi 6 mai prochain, sur la création d’une Chaire de recherche Industrielle Alliance sur les enjeux économiques des changements démographiques.

Union Libre - Industrielle Alliance se paie une chaire de recherche à l’UQAM

Si elle approuve ce projet, l’université n’encouragera pas seulement le financement privé de la recherche, elle donnera aussi son accord de principe au branding de ses activités par des intérêts privés. Industrielle Alliance offrira aux chercheurs 750 000$ sur 5 ans. Don philanthropique désintéressé?

La firme d’assurances verra la Chaire porter son nom, mais elle disposera aussi d’un droit de regard sur les orientations de la recherche et d’un accès privilégié, voire exclusif, aux méthodes de recherche et aux résultats. Il n’existe aucun cadre réglementaire à l’UQAM assurant l’indépendance de la recherche universitaire. Le réseau de l'Université du Québec devrait être démantelé, préconise un rapport.

C'est là l'une des recommandations du rapport de chantier intitulé L'Université québécoise: Préserver les fondements, engager des refondations, signé conjointement par Lise Bissonnette et John R.

Le réseau de l'Université du Québec devrait être démantelé, préconise un rapport

Porter. Ce rapport, fait de recommandations en vue d'une loi cadre, se veut la somme de ce que devraient être aujourd'hui les universités québécoises. Elles devraient, entre autres choses, être transparentes, rendre adéquatement des comptes, se doter de codes de pratiques qui encadrent le mode de nomination du recteur, les conseils d'administration des universités, etc. Les universités francophones devraient aussi mettre fin à la multiplication de diplômes de second ordre qui ne mènent pas à des grades (baccalauréat, maîtrise, doctorat).

Quebecor et la fabrication de nouvelles – Julien Day. 15 avril 2013 19h01 · Julien Day Vous vous rappelez de Sarah-Maude Lefebvre, cette « journaliste » de Quebecor qui avait, il y a plus ou moins un an, pondu un « article » laissant sous-entendre que les étudiants en grève l’étaient en partie pour se farcir un voyage dans le sud ?

Quebecor et la fabrication de nouvelles – Julien Day

Pour ceux qui ne s’en rappelleraient plus, la « journaliste » avait contacté une ou deux agences de voyage en plein dans la période de la semaine de relâche, période prisée depuis des lunes par les étudiants voulant s’exiler sur le sable chaud avant le dernier sprint scolaire. Les représentants de ces agences de voyage ont répondu aux questions de la « journaliste » et celle-ci en a tiré ses propres conclusions qui furent assez évidemment suggérées dans son article : les étudiants grévistes ne se battaient pas vraiment pour un gel des frais de scolarité, ils étaient dans le Sud, probablement en train de se taper la beuverie du siècle. Elle récidive « L’ASSÉ redoutée par des parents », titre celui-ci. Universités et enjeux territoriaux: Une comparaison internationale de l ... - Patrizia Ingallina. Lise Bissonnette est élue présidente du C.A. de l'UQAM.

Lise Bissonnette a été élue présidente du Conseil d'administration de l'UQAM.

Lise Bissonnette est élue présidente du C.A. de l'UQAM

Mardi, les membres du C.A. se sont prononcés sur une résolution en ce sens. Ancienne directrice du Devoir et ex-présidente-directrice générale de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Mme Bissonnette est membre du C.A. depuis le début février, mais personne n'en assurait officiellement la présidence depuis le départ d'Isabelle Hudon, à la fin du mois de décembre. Mme Bissonnette pourra donc porter ce chapeau en plus de celui de membre du chantier de travail sur la loi-cadre visant à définir une politique nationale des universités, qu'elle coprésidera avec John R. Porter. Ce groupe a été mis sur pied à l'issue du Sommet sur l'enseignement supérieur.   Le blogue Économie de Gérald Fillion. Petite vérification des faits pour rendre les choses plus claires.

  Le blogue Économie de Gérald Fillion

Au Sommet sur l’Enseignement supérieur, le ministre Pierre Duchesne et la première ministre Pauline Marois ont franchement campé leur position : tout converge vers une hausse des droits de scolarité indexée à environ 3 %. Sur le site du ministère, il est écrit que la proposition « prévoit notamment l’indexation des droits de scolarité selon le taux de croissance du revenu disponible des familles, soit environ 3 %, et l’inclusion des frais afférents dans le périmètre de cette indexation ». En se basant sur les calculs assez complexes de l’Institut de la statistique du Québec, le revenu disponible des familles augmente, en effet, d’environ 3 % par année.

De 3,3 % pour être exact si on prend la fourchette 2007-2011, les dernières données disponibles. Appréciez vous-mêmes les savants calculs de l’ISQ ici. Ainsi, le revenu disponible des ménages totalisait : Il s’agit d’une hausse de : Universités - La gratuité est réaliste, dit Jacques Parizeau. La gratuité scolaire est une option financièrement réaliste qui doit être discutée dans le cadre du Sommet sur l’enseignement supérieur.

Universités - La gratuité est réaliste, dit Jacques Parizeau

C’est ce que croit l’ex-premier ministre Jacques Parizeau, qui s’explique mal que le gouvernement Marois n’ait pas manifesté une ouverture spontanée au discours des étudiants sur l’abolition des droits de scolarité, une des visées de la création des universités du Québec. « Est-ce que [la gratuité scolaire] peut se financer ? Eh bien oui, il faut regarder cela », a-t-il affirmé au cours d’une rencontre avec Le Devoir. M. Parizeau, qui a notamment été ministre des Finances et ministre du Revenu du Québec, admet que la question est complexe et qu’elle mérite une analyse sérieuse. M. Ce gel a été en vigueur de 1968 à 1989. Le PQ vote contre ses propres compressions. L'incident est survenu après la période des questions, au Salon bleu.

Le PQ vote contre ses propres compressions

Le député caquiste Stéphane Le Bouyonnec a déposé, conjointement avec le libéral Gerry Sklavounos et Françoise David, de Québec solidaire, la motion suivante: « Que l'Assemblée nationale exige du gouvernement qu'il renonce aux compressions budgétaires imposées en fin d'exercice financier aux universités puisqu'elles se traduiront par une augmentation du déficit accumulé des universités; que l'Assemblée nationale réitère l'importance pour le gouvernement de réinvestir dans l'enseignement supérieur ». « Est-ce que cette motion est adoptée? », a demandé le vice-président de l'Assemblée nationale, Claude Cousineau, après la lecture de la motion. Comme tous les partis, incluant le Parti québécois (PQ), ont répondu par l'affirmative, M. Cousineau a déclaré: « Adoptée! Jacques Parizeau, la taxe sur le capital et Francis Vailles.

Nous apprenions donc la semaine dernière que l’ancien premier ministre Jacques Parizeau, considérait la gratuité scolaire comme une option réaliste pour le Québec.

Jacques Parizeau, la taxe sur le capital et Francis Vailles

Il mentionnait aussi qu’il trouvait peu heureuse l’idée d’avoir éliminé la taxe sur le capital puisque l’État se prive ainsi d’importantes sommes d’argent. Cela suffit pour que Francis Vailles, chroniqueur à La Presse, réagisse aux propos de M. Parizeau soutenant au contraire que la gratuité scolaire était irréaliste et que la taxe sur le capital ne rapporterait pas tant que ça. Le but de ce petit texte est de dissiper quelques confusions autour de la taxe sur le capital et non d’expliquer un énième fois (comme ici, ici, ici ou là) pourquoi la gratuité scolaire est aussi réaliste que n’importe quelle autre politique publique, tant qu’on s’entend sur le fait qu’elle est bénéfique et importante.