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EMC, Attentats 13/11 : médias et course à l'info

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« Penser l'événement » Des livres pour comprendre, sélectionnés par les libraires indépendants. Publié le 02/12/2015 par La RédactionMots-clés : | A la suite des attentats du 13 novembre, un groupe de libraires a pris l'initiative, au sein du SLF, d'élaborer une bibliographie présentant une sélection de titres aidant à comprendre les origines et les conséquences d'actes qui, bien que dépassant l'entendement, nécessitent d'être décryptés et analysés.

« Penser l'événement » Des livres pour comprendre, sélectionnés par les libraires indépendants

Cette bibliographie recouvre plusieurs thématiques et disciplines : l'État islamique ; Terrorisme, radicalisation et intégrisme ; Proche-Orient, histoire et géopolitique ; Islam et religion ; Psychanalyse, philosophie ; Littérature ; Jeunesse. Elle est destinée aux libraires, à leurs partenaires et, naturellement, au grand public. Nous vous remercions de la faire circuler très largement, au sein de votre librairie, sur Internet (réseaux sociaux, sites) et auprès de vos partenaires (médias, bibliothèques, associations...).

Info en continu : du direct et des dérives. Attaques de Paris : quelques conseils pour ne pas se faire avoir par les rumeurs. Les intox et les fausses informations se multiplient rapidement sur Internet ou par SMS après des événements angoissants.

Attaques de Paris : quelques conseils pour ne pas se faire avoir par les rumeurs

Comment s’en prémunir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Abonnez vous à partir de 1 € Réagir Ajouter Partager Tweeter fermer A chaque événement angoissant (attentat, explosion), les informations arrivent au compte-gouttes et sont parfois contradictoires selon les sources. Partez du principe qu’une information donnée sur le web par un inconnu est par défaut plus fausse que vraie.Fiez-vous plutôt aux médias reconnus, aux journalistes identifiés. La couverture des attentats dans les journaux télévisés : compassion ou voyeurisme. Dans la foulée des terribles attentats commis dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015 à Paris et Saint Denis, les télévisions étaient au rendez-vous.

La couverture des attentats dans les journaux télévisés : compassion ou voyeurisme

À l’aide des réseaux sociaux, elles ont retracé le « film des évènements ». Pour le meilleur (rarement) et pour le pire (souvent). Autocongratulation L’autosatisfecit fut quasi général du côté des chaînes de télévision puisqu’elles n’avaient pas, cette fois, entravé le déroulement des interventions policières (notamment au Bataclan), ainsi que le souhaitait le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en insistant sur « la nécessité de ne donner aucune indication susceptible de mettre en cause le bon déroulement des enquêtes en cours ».

Comme le rapporta confraternellement Le Figaro [1], « les chaînes d’info ont retenu les leçons de Charlie ». Par exemple, Guillaume Zeller, le directeur de I>Télé, s’était voulu rassurant : « Nous avons fait le choix délibéré de ne pas diffuser d’image de l’assaut du Bataclan, ni de diffuser des sons. Voyeurisme. Le gouvernement demande à Twitter et Facebook de censurer certaines publications. "Par respect pour les victimes et leurs familles, ne contribuez pas à la diffusion des photos des scènes de crime", a demandé aimablement la police, dès dimanche midi.

Le gouvernement demande à Twitter et Facebook de censurer certaines publications

Le ministère de l'Intérieur a préféré une voie beaucoup plus directe. "Le Figaro" rapporte que la place Beauvau a demandé à Facebook, Instagram et Twitter de bloquer tout partage de la photographie macabre qui montre l'intérieur du Bataclan après la prise d'otages, mais aussi d'une vidéo de propagande de Daech. Les #MSGU : en cas de crise, sur les réseaux sociaux, adoptez le réflexe citoyen !

Si les médias sociaux constituent un nouveau canal de communication pour la puissance publique, leur utilité ne saurait se limiter à cette fonction.

Les #MSGU : en cas de crise, sur les réseaux sociaux, adoptez le réflexe citoyen !

Ils présentent aussi pour elle l’opportunité d’associer les citoyens dans une démarche moins descendante et plus participative, notamment en situation de crise. C’est tout l’objet des #MSGU, ou pratique des Médias Sociaux en Gestion d’Urgence. Il s’agit pour l’Etat de s’appuyer, en cas par exemple de catastrophe naturelle, sur des internautes volontaires et mobilisés, à la fois pour diffuser l’information officielle fiable sur la crise, et remonter de l’information de terrain, via tous les moyens offerts par le web social : tweets, photos géolocalisées, cartes interactives, outils contributifs ...

Cette collaboration avec les internautes permet à l’Etat de démultiplier sa surface de diffusion et de captation d’information, et d’être d’autant plus efficace pour sa gestion de crise. Avoir le réflexe #MSGU Vous êtes au cœur de l’événement. Les Internets et les médias face aux attentats. Comment les réseaux sociaux ont couvert les attentats du 13 novembre. Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris. C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux.

Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris

La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. Contrairement aux informations données par certains médias et circulant sur les réseaux sociaux, aucun barrage de police n'aurait été forcé dans les Yvelines. Actualités > À Chaud > Contrairement aux informations données par certai... 431partages #AttaquesParis Contrairement aux informations données par certains médias et circulant sur les réseaux sociaux, aucun barrage de police n'aurait été forcé dans les Yvelines Selon des informations relayées notamment par "Le Parisien", une voiture de type Citroën Berlingo à bord de laquelle se trouveraient "quatre personnes lourdement armés" aurait forcé un péage de l'A10 à hauteur d'Ablis dans les Yvelines en direction de Paris.

Contrairement aux informations données par certains médias et circulant sur les réseaux sociaux, aucun barrage de police n'aurait été forcé dans les Yvelines

Mais les autorités ont démenti ces informations. "Un véhicule 'a été signalé pour vérification' comme cela arrive 'très souvent'. Ressources - Déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes. L'apport de l'Education aux médias et à l'information (EMI) et de l'esprit critique L’éducation aux médias et à l’information met l’accent sur la capacité des élèves à analyser l’information et la source dont elle émane.

Le programme pour le cycle 4 cite comme première compétence de l’EMI « Une connaissance critique de l’environnement informationnel et documentaire du XXIème siècle. » Comment vérifier les images des réseaux sociaux ? De plus en plus d’intox circulent sur les réseaux sociaux, que ce soit sur les migrants, la guerre en Syrie.

Comment vérifier les images des réseaux sociaux ?

En fait sur à peu près tous les sujets d’actualité. Un type de manipulation y fleurit particulièrement : les détournements de photos et de vidéos. La mauvaise nouvelle, c’est que les médias n’ont pas les moyens de vérifier toutes ces images sur le terrain. La bonne, c’est qu’il existe aujourd’hui tout un panel d’outils et de techniques qui permettent d’enquêter sur ces hoax. 10 rumeurs et intox qui circulent après les attentats du 13 novembre. Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence.

Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Non, quatre policiers n’ont pas été tués Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement. En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2. D’autres médias ont pu donner des informations non avérées, comme dans ce tweet, très relayé.