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Historien et mémoires de la guerre d'Algérie

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La guerra perdida de Kati Horna. Ni dispersa ni destruida.

La guerra perdida de Kati Horna

La memoria perdida de la fotógrafa Kati Horna (Budapest, 1912-Ciudad de México, 2000) ha sido descubierta por una investigadora española en 48 cajas de madera que contenían los archivos de la Confederación Nacional del Trabajo (CNT). El sindicato anarquista los sacó de Barcelona en abril de 1939 y tras un largo viaje —con paradas en París y en las ciudades inglesas de Harrogate y Oxford— llegaron en 1947 a su destino: el Instituto Internacional de Historia Social (IIHS), en Ámsterdam. En las cajas reposan más de 500 negativos tomados entre 1937 y 1938 por la fotógrafa, que llegó a España durante la Guerra Civil para ponerse al servicio del servicio de propaganda exterior de los anarquistas y anarcosindicalistas de la CNT y de la Federación Anarquista Ibérica (FAI).

Las cajas de madera permanecieron cerradas en el IIHS más de tres décadas, hasta que la muerte de Franco libró de la clandestinidad a la CNT. Militancia política México y el surrealismo. « La conquête de l’Algérie par la France a été très meurtrière » : entretien avec l’historien Benjamin Stora. Pendant cent trente-deux ans, l’Algérie a fait partie de l’empire colonial français.

« La conquête de l’Algérie par la France a été très meurtrière » : entretien avec l’historien Benjamin Stora

Les Pieds noirs in Histoire de la Mediterranée. L'empreinte de la guerre d’Algérie sur les villes françaises. Bidonville de La Folie à Nanterre, 1969 © Monique Hervo ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ La deuxième moitié des années 1950 est un moment charnière dans l’histoire des politiques urbaines françaises : c’est à ce moment que sont amorcées la rénovation urbaine, la résorption des bidonvilles et la construction des grands ensembles.

L'empreinte de la guerre d’Algérie sur les villes françaises

Or ces politiques sont mises en place alors que le pays est en guerre – même si le conflit colonial en Algérie n’est jamais officiellement désigné comme tel. Les recherches récentes montrent que ce contexte de guerre fut déterminant dans l’orientation de ces politiques publiques, qui marquèrent durablement le visage et le peuplement des villes françaises, ainsi que les pratiques administratives dans la gestion de celles-ci. Déclaration du Président de la République sur la mort de Maurice Audin. Publié le 13 Septembre 2018 « Ce système s’était installé sans qu’aucune modification n’ait été apportée au Code pénal, sans que les principes de 1789 aient cessé d’être proclamés comme les bases de l’État et sans que les gouvernements aient cessé de dire officiellement que la torture était condamnable, même s’ils s’en prenaient plus volontiers à ceux qui la dénonçaient qu’à ceux qui la pratiquaient. » (Pierre Vidal-Naquet) Depuis soixante et un ans, la « disparition » de Maurice Audin, jeune mathématicien qui travaillait à l’université d’Alger et militait pour l'indépendance algérienne, reste une zone d’ombre de l’histoire de la guerre d’Algérie.

Déclaration du Président de la République sur la mort de Maurice Audin

Ceux qui, dans la lignée de Pierre Vidal-Naquet, ont enquêté sur l’affaire – historiens, journalistes, documentaristes, etc. – ont minutieusement recoupé les témoignages, les documents, les vraisemblances pour établir un faisceau d’indices concordants. Pourquoi on reparle de l'«affaire Audin», 61 ans après la mort du mathématicien. Pourquoi on reparle de l'«affaire Audin», 61 ans après la mort du mathématicien.

Pourquoi on reparle de l'«affaire Audin», 61 ans après la mort du mathématicien

Guerre d'Algérie - L'impossible commémoration. Cet ouvrage revient non pas sur la guerre d'Algérie (qu'on appelait pudiquement à l'époque "les événements"), il existe sur ce sujet une abondante littérature, mais bien sur la mémoire et les commémorations liés à ce conflit.Pourquoi cette mémoire reste-t-elle controversée jusqu'à nos jours ?

Guerre d'Algérie - L'impossible commémoration

En raison des liens particuliers unissant la France à ce pays, département français depuis 1830 ? Peut-on et doit-on commémorer cette guerre ? L'auteur apporte son éclairage sur la question en s'interrogeant et en nous interrogeant sur cette "impossible commémoration". Preuve en est, le choix par le président Hollande du 19 mars, date des accords d'Evian et du cessez-le-feu, qui a fait polémique (la guerre a continué malgré ces accords et ce pendant deux ans encore). La France prête à remettre à l’Algérie une copie de ses archives portant sur la période coloniale. Le premier ministre algérien, en visite à Paris, salue une « percée » quant au dossier sensible de la « mémoire » franco-algérienne.

La France prête à remettre à l’Algérie une copie de ses archives portant sur la période coloniale

Emmanuel Macron est prêt à remettre à l’Algérie une copie des archives de la période coloniale française (1830-1962), réclamée depuis des années par Alger, a annoncé jeudi 7 décembre le premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia. Reçu à Matignon par son homologue, Edouard Philippe, dans le cadre d’un comité intergouvernemental, il a salué lors d’une conférence de presse à Paris une « percée » quant au dossier sensible de la « mémoire » franco-algérienne.

Guerre d’Algérie, pourquoi la date du 5 décembre n’apaise pas les mémoires. C’est Jacques Chirac qui en 2003 a instauré cette « Journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ». À cette date, un an plus tôt, il avait inauguré le Mémorial situé sur le Quai Branly à Paris sur lequel sont inscrits les noms des soldats français tombés en Algérie – y compris après le « cessez-le-feu » théorique du 19 mars 1962. Deux autres journées de commémoration s’ajoutent à cette date « neutre » du 5 décembre. Depuis 2003 aussi, une « Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives », le 25 septembre. Et depuis 2012, la « Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc », le 19 mars.

Un contexte de fortes tensions. Benjamin Stora - Bienvenue sur le site de Benjamin STORA. « Le Musée de l’histoire de l’immigration ce n’est pas seulement pour les immigrés » - La Croix. La Croix : Au moment de votre nomination en 2014, le musée, qui n’avait pas été inauguré, rencontrait des problèmes d’identité et de fréquentation.

« Le Musée de l’histoire de l’immigration ce n’est pas seulement pour les immigrés » - La Croix

Comment se porte-t-il ? Benjamin Stora : À mon arrivée, mon objectif était triple. D’abord, faire en sorte que cet établissement public soit reconnu officiellement par l’État – ce qui fut fait par François Hollande en 2014. Entretien avec Alice Zeniter : «Enfant, j’ignorais pourquoi on n’allait pas en Algérie» Comment devient-on harki ?

Entretien avec Alice Zeniter : «Enfant, j’ignorais pourquoi on n’allait pas en Algérie»

Ou plutôt, sans forcément prendre les armes, comment décide-t-on de collaborer avec les Français, au lieu de suivre le FLN ? Le nouveau roman d’Alice Zeniter, l’Art de perdre (titre inspiré par un poème d’Elizabeth Bishop) raconte la guerre d’Algérie vue du mauvais côté, celui des perdants. Trois parties, trois générations : Ali est un paysan kabyle enrichi, patriarche bientôt déchu d’une famille qui comptera dix enfants. Etre un ancien combattant (notamment à Monte Cassino) ne l’incite pas à la violence, et le rend soucieux d’évaluer au mieux les rapports de force. C’est un homme intelligent, avisé.

« Il faut dépolitiser la mémoire de la guerre d’Algérie » - La Croix. ENTRETIEN Alors qu’Emmanuel Macron reçoit lundi 25 septembre des associations à l’occasion de la journée nationale d’hommage aux harkis, l’historienne Sylvie Thénault, directrice de recherche au CNRS et spécialiste de la guerre d’Algérie (1), revient sur les enjeux de cette rencontre.

« Il faut dépolitiser la mémoire de la guerre d’Algérie » - La Croix

La Croix : Emmanuel Macron peut-il « réconcilier les mémoires » de la guerre d’Algérie ? Sylvie Thénault : C’est en tout cas souhaitable. Avoir une approche globale de cette guerre est la meilleure façon de procéder : reconnaître qu’il y a eu des souffrances de tous côtés et qu’à l’échelle individuelle, toutes les souffrances se valent. Tant que nous restons dans une mémoire partielle de la guerre, nous sommes pris dans un jeu de concurrence, non pas des mémoires mais des courants qui politisent ces mémoires. ‘'La Guerre d'Algérie revisitée'' par une nouvelle génération d'historiens. Une visite en librairie et une consultation du catalogue d’une bibliothèque en atteste et le fait valoir à grands traits : l’historiographique sur la guerre d’indépendance algérienne se renouvelle sans cesse. Bon an mal an, de nouveaux travaux investissent la sphère académique au grand bonheur d’un lectorat, heureux d’en savoir plus sur la guerre longtemps ‘’sans nom’’.

Loin de s’essouffler, le mouvement apparu en France à l’aube des années 2000 chemine, grossissant, dans son élan, les rangs des ‘’nouveaux historiens de la guerre d’Algérie’’. Au soir de sa vie, le regretté Pierre Vidal-Naquet avait salué – à travers Sylvie Thénault et Raphaëlle Branche -- l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et appelé de ses vœux à l’avènement de beaucoup d’autres. Son vœu est exaucé à titre posthume. A un demi-siècle de distance des accords d’Evian, les rangs des spécialistes de la guerre d’indépendance algérienne et de la décolonisation s’élargissent. Les pieds-rouges, un rêve de roman. Histoire d’un livre. Dans « Nos années rouges », Anne-Sophie Stefanini raconte le parcours de ces militants, fascinés par l’Algérie, au lendemain de l’indépendance. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par Jean Birnbaum Nos années rouges, d’Anne-Sophie Stefanini, Gallimard, 192 p., 16 €.

Anne-Sophie Stefanini est une jeune femme saturée de mémoire, d’une mémoire qui lui vient d’ailleurs et qui y retourne. Algérie. Les années pieds-rouges. Des ... - La Cliothèque. Catherine Simon. Algérie. Les années pieds-rouges. Des rêves de l’indépendance au désenchantement. (1962 - 1969) c’est un ouvrage absolument remarquable qui sort en ce début septembre aux éditions la découverte dans la collection si bien nommée les cahiers libres.

L’ouvrage de Catherine Simon, grand reporter au quotidien Le Monde traite d’un sujet mal connu à propos de la guerre d’Algérie. Les « établis » dans les usines d’armement. Mémoire interdite en Algérie, par Pierre Daum (Le Monde diplomatique, août 2017) Bentalha, nuit du 22 septembre 1997. Dans ce hameau agricole situé aux confins de la périphérie d’Alger, plus de quatre cents villageois sont assassinés en quelques heures par des hommes du GIA, le Groupe islamique armé. Le lendemain, Hocine Zaourar, un photographe de l’Agence France-Presse (AFP), saisit la douleur déchirante d’une femme dont la famille a été tuée. Ce cliché, intitulé La Madone de Bentalha tant il rappelle l’iconographie chrétienne, est reproduit dans les journaux du monde entier, mettant un visage sur la violence en cours en Algérie depuis plus de cinq ans.

Trois semaines plus tôt, un massacre analogue avait ensanglanté le village de Raïs, situé à quelques kilomètres de Bentalha, faisant près d’un millier de morts. Enseignement de l'histoire : à quand la démystification ? - Le Matin d'Algérie. L'enseignement de l'histoire continue à coltiner une forte charge d'idéologie, un nuage de flou artistique, un cafouillage dans la chronologie événementielle et un morbide effet repoussoir auprès des jeunes. L'entreprise de mystification a surtout gravement affecté la période de la guerre de Libération et le mouvement national qui lui a donné naissance, sans que, par ailleurs, la période postindépendance soit épargnée par les circonvolutions d'une mémoire malmenée par le traitement politique que l'on a fait subir à l'histoire. Guerre d'Algérie. Un récit, deux voix. « Je me suis résolu à la torture... J'ai moi-même procédé à des exécutions sommaires... » Le général Paul Aussaresses, coordinateur des services de renseignement à Alger en 1957.

Le général Paul Aussaresses, quatre-vingt-deux ans, a été l'un des personnages-clés de la bataille d'Alger en 1957. En janvier de cette année-là, le général Massu appelle à ses côtés ce commandant, chef de bataillon parachutiste, ancien d'Indochine, ancien du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece), fondateur du 11e Choc (bras armé de la division action des services spéciaux), pour coordonner les renseignements à Alger. L'objectif est de démanteler les réseaux FLN et de mettre fin à la vague d'attentats qui ensanglantent le secteur. Torturée par l'armée française en Algérie, « Lila » recherche l'homme qui l'a sauvée.

« J'étais allongée nue, toujours nue. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour. Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes dans le couloir, je me mettais à trembler. Ensuite, le temps devenait interminable. La France et l’Algérie : leçons d’histoire - Le passé franco-algérien dans les manuels scolaires d’histoire algériens - ENS Éditions. 1On entend généralement dire que l’histoire enseignée est une discipline de mémoire, et qui dit discipline dit effort intellectuel de savoir et de jugement. La mémoire est un patrimoine mental, soit l’ensemble des souvenirs qui nourrissent les représentations, inspirent les actions et assurent la cohésion des individus dans un groupe, et donc dans la société. 1 Voir Pierre Nora, Les lieux de mémoires, Paris : Gallimard, 1984, p. 21.

La France et l’Algérie : leçons d’histoire - France-Algérie : groupes de pression et histoire (1990-2006) - ENS Éditions. 1Ce travail vise à présenter l’ensemble de la politique mémorielle dans les deux pays. Guerre d’Algérie et bande dessinée - ActuaBD. La bande dessinée historique se porte bien, une revue lui a même été récemment consacrée, et nous vous proposons désormais régulièrement des dossiers thématiques revenant sur tel ou tel aspect, comme sur la Préhistoire récemment. Du bon et du mauvais usage de la mémoire, par Tzvetan Todorov (Le Monde diplomatique, avril 2001) Comment doit-on se servir du passé ?

« Certaines pages de l’Histoire de la colonisation sont de l’ordre du crime contre l’humanité » - La Croix. Peut-on dire, comme Emmanuel Macron, que la colonisation est un « crime contre l’humanité » ? Atlasalgerie. Appelé en Algérie. La bande dessinée a déjà consacré bien des ouvrages à la guerre d'Algérie, depuis le subtil Azrayen de Giroud et Lax jusqu'au tout récemment sorti Un maillot pour l'Algérie, de Kris, Galic et Rey, en passant par la grande saga fondatrice des Carnets d'Orient de Jacques Ferrandez, auteur dont on a salué ici le chef-d'oeuvre, L'Hôte, inspiré d'une nouvelle de l'Algérien Camus - notons qu'on semble parfois répugner à parler de Camus en ces termes, alors qu'on n'hésitera pas à parler du Provençal Pagnol ou du Breton Guillevic.

Le ton singulier du roman graphique de Gaétan Nocq, dont c'est ici le premier livre en son nom propre, tient dans son sous-titre, qui nous explique que l'ouvrage a été composé « d'après le récit d'Alexandre Tikhomiroff ». La guerre d’Algérie racontée en BD. Analyse doc TS2. Elts de correction TL. Analyse doc TL. Accueil. Discours lors de la journée nationale d'hommage aux Harkis. La mémoire de nos pères. Guerre d'Algérie : quand les témoins se livrent, en BD. La guerre d'Algérie : liste de 46 films. Bollardière, le général qui a dit «non». Benjamin Stora - Bienvenue sur le site de Benjamin STORA. L'histoire expurgée de la guerre d'Algérie, par Maurice T. Maschino (Le Monde diplomatique, février 2001) Guerre d'Algérie : mémoire d'un conflit. Guerre d'Algérie. Guerre d'Algérie : "La polémique lancée par Sarkozy est clairement électoraliste"

EDITO. Hocine Aït Ahmed : le testament d'un gentilhomme berbère. Algérie : mort de l’opposant historique Hocine Aït-Ahmed. Guerre d'Algérie, 50 ans après. Benjamin Stora, une enfance juive à Constantine. Le cinéma français a fait sa guerre d'Algérie. Guy Pervillé. Le cinéma et la guerre d'Algérie , de Sébastien Denis.