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Ebola

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L’Ebola plus menaçante que l’État islamique. L’Ebola, si elle est mal contrôlée, a plus de chances de faire des victimes au Québec que l’État islamique, considère le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

L’Ebola plus menaçante que l’État islamique

«Je ne veux pas engager mes collègues, a déclaré ce matin le ministre Barrette. [Mais] les chances que l’État islamique débarque au Québec dans les six prochains… Moi je pense que l’Ébola, si on ne la contrôle pas, il y a vraiment un risque réel.» Plutôt que d’aller «à la guerre à gauche, à droite», la communauté internationale devrait se mobiliser et «débarquer» dans les pays touchés par le virus Ebola afin d’en contrôler la propagation. «À ce jour, la communauté internationale n’a pas fait grand chose», déplore le ministre de la Santé du Québec. L’inquiétude augmente dans les hôpitaux du Québec M.

«Je comprends que plus ça va avance, plus les gens vont être inquiets», a dit le ministre. Le Dr Barrette a toutefois rappelé qu’il ne s’agit pas d’une maladie «extraordinairement contagieuse». La lutte anti-Ebola s'organise dans un laboratoire de Winnipeg. WINNIPEG - Dans leurs combinaisons hermétiques bleutées, semblables à des scaphandres, les rares biologistes autorisés dans les salles du Laboratoire national de microbiologie (LNM) de Winnipeg, manipulent le virus Ebola avec des précautions extrêmes pour tenter de mettre au point un vaccin.

La lutte anti-Ebola s'organise dans un laboratoire de Winnipeg

Les recherches et travaux sur les souches du virus se déroulent depuis de longs mois au LNM, un des centres de recherches biologiques les plus avancés au monde. C'est dans les entrailles du grand bâtiment blanc appartenant à l'Agence de la santé publique du Canada, dans la plus grande ville du Manitoba, que sont testés les échantillons des cas suspects d'Ebola, pour l'instant tous négatifs au Canada. C'est là surtout que les travaux de recherche pour la mise au point d'un vaccin se poursuivent. Recherche. Le business Ebola. Aux USA, le virus Ébola est partout… Du moins, de partout où il ne risque pas de faire des ravages.

Le business Ebola

Au coeur des conversations, sur les écrans de télévisions, les unes des magasines et au coeur des réseaux sociaux. Pas encore la panique, mais, un phénomène général d’anxiété. Ainsi, deux tiers des Américains craignent que le pays soit touché par une épidémie du virus qui vient d’Afrique. Et un tiers d’entre eux est persuadé qu’un membre de sa famille sera touché. Cette peur là est fascinante. Historiquement, la peur a toujours aussi été une source de profits. Ébola n’échappe pas à l’appétit jamais satisfait des marchands du temps. Cela à commencé au milieu de l’été, avec le premier pic épidémique en Afrique. L’une d’entres elles proposait des huiles essentielles annoncées comme capables de tuer le virus !

Évidemment, de telles annonces ont vite attiré l’attention de la US Food and Drug Administration (FDA) qui a demandé le retrait des références mensongères à Ébola. Pour – seulement ! Ebola, la panique s’installe. NEW YORK | Panique et critique: ce sont les deux mots qui résument l'état d'esprit qui sévit aux États-Unis, maintenant que la crise provoquée par le virus Ebola prend de l'ampleur.

Ebola, la panique s’installe

L’annonce d’une deuxième infirmière infectée par le virus Ebola au Texas vient accroître le sentiment d’insécurité au pays. Des écoles en Ohio et au Texas ont fermé leurs portes jeudi par crainte que certains de leurs étudiants aient été en contact avec une des infirmières lors d’un vol Dallas-Cleveland le 13 octobre. Dans les aéroports, certains voyageurs craintifs ont commencé à porter des masques et costumes de plastique, rapporte le New York Times.

Rappelons que le premier patient infecté aux États-Unis, le Libérien Thomas Eric Duncan, est mort du virus dans un hôpital de Dallas le 8 octobre. La première fois où il s’était présenté à l’urgence avec des symptômes d’Ebola, on l’avait retourné chez lui avec des antiobiotiques. L’hôpital a finalement admis qu’ils avaient commis plusieurs erreurs. Crainte d'Ebola au Québec: les ambulanciers s'estiment mal préparés. MONTRÉAL – Alors que la peur de la propagation d’Ebola se répand à travers le monde, et notamment aux États-Unis, les ambulanciers du Québec disent ne pas être prêts à faire face au virus.

Crainte d'Ebola au Québec: les ambulanciers s'estiment mal préparés

Le gouvernement Couillard n'a toujours pas confirmé aux entreprises ambulancières quelle combinaison acheter pour protéger leurs employés. Résultat: l'inquiétude règne chez les techniciens ambulanciers, qui jugent leur niveau de préparation insatisfaisant. La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec dit attendre des directives du ministère de la Santé depuis plus d'un mois et déplore aussi le manque de formation. Actuellement, les ambulanciers se protègent grâce à des gants, un masque et des lunettes, et doivent porter une longue combinaison. «On nous propose de porter cette blouse, mais ce n'est pas complètement étanche», a affirmé le président du Syndicat du préhospitalier, CSN, Réjean Leclerc, lors d'une démonstration à l'émission «Le Québec matin», à LCN.