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Ebola

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Face à Ebola, les erreurs du passé se répètent, déplore Médecins sans frontières. Plus d’un an après le déclenchement de l’épidémie d’Ebola en Guinée et en SIerra Leone, la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Joanne Liu, a regretté samedi 13 juin qu’acteurs de santé et autorités répètent les erreurs du passé. Face à la résurgence de l'épidémie dans son pays, le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma a décrété vendredi un couvre-feu dans les secteurs affectés des provinces de Kambia et Port-Loko (nord-ouest), avec confinement des habitants à domicile obligatoire pendant 21 jours, durée maximale d'incubation du virus. « Ce qui nous inquiète aujourd'hui, c'est qu'on a encore une trentaine de cas dans la région, qu'on a neuf préfectures confrontées à des cas et que ça continue à infecter de nouvelles préfectures », a indiqué Mme Liu, en référence à la Guinée et à la Sierra Leone voisines.

Le nombre de nouveaux cas a augmenté dans ces deux pays pour la deuxième semaine consécutive, a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Avec le recul d’Ebola, les écoles rouvrent, mais les élèves ne reviennent pas | Sierra Leone | Enfants | Ebola Crisis | Santé et nutrition. À Freetown, de nombreux enfants qui devraient être à l’école n’y sont pas FREETOWN, 8 mai 2015 (IRIN) - Par peur et à cause de la pauvreté, de nombreux enfants de Sierra Leone sont déscolarisés et passent la journée dehors à travailler, comme vendeurs de rue ou autre. C’est l’un des effets de l’épidémie d’Ebola, qui a entraîné une fermeture des écoles pendant neuf mois. Quatre semaines après le début du trimestre, un tiers des chaises de l’école primaire de Kroo Bay, à Freetown, sont encore vides. « La plupart [des parents] disent qu’ils n’ont pas assez d’argent pour envoyer leurs enfants à l’école.

Pour y remédier, des campagnes d’information ont été lancées visant à persuader les parents que les écoles sont sûres et que des précautions ont été prises. Afin de réduire le risque de propagation d’Ebola, les déplacements de la population, les rassemblements publics et les horaires d’ouverture sont toujours limités en Sierra Leone. Obligés d’arrêter l’école Travail des enfants Tout comme M. M. Jean-François Delfraissy. Docteur Ebola. Un peu trop lisse ? Gendre idéal ? Dans le monde parfois égocentrique de la planète sida, Jean-François Delfraissy détonne. Il est aimable, déteste les conflits, n’aime pas se faire remarquer et, en plus, il a le défaut majeur d’être apprécié de tous. En dépit de ce profil atypique, Delfraissy n’en est pas moins au top dans le domaine des maladies infectieuses en France. Depuis 2005, il est directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS).

Il est également directeur de l’Institut de microbiologie et maladies infectieuses de l’Inserm. Voici une dizaine de jours, il a été nommé par Manuel Valls coordonnateur Ebola pour la France et l’Afrique, mission sacrément délicate. Le CV de Delfraissy est magnifique et l’image sans tache. Et c’est vrai, Delfraissy est toujours en retard. Jean-François Delfraissy est ainsi, sans regrets ni remords apparents. Voilà. Jean-François Delfraissy est un terrien fidèle. Le sida ? Le voilà coordonnateur Ebola. Jean-François Delfraissy en 6 dates. Au royaume du caoutchouc, une lutte modèle contre Ebola. Une «Ebola War Room» a été créée dans une pièce adjacente au bureau du grand patron. Une pièce de taille moyenne au centre de laquelle trois ordinateurs portables posés sur une table rectangulaire centralisent l’intégralité des données relatives à l’épidémie. Des milliers de données sont ici hiérarchisées, triées, mises à jour. Elles concernent exclusivement l’entreprise Firestone.

Firestone, un Etat dans l’Etat au Liberia. 80 000 personnes, employés et familles d’employés, vivent au cœur de 80 000 hectares d’hévéas. Il s’agit de la plus grande plantation du continent africain. Ici, le premier cas d’Ebola a été diagnostiqué le 30 mars. Moyens du bord. L’entreprise s’organise rapidement avec les moyens du bord, ceux d’une société aux revenus confortables dans ce pays très pauvre. Immédiatement, la première malade est isolée. Les malades sont, eux, pris en charge dans un centre de traitement de 23 places construit en quelques jours par les ingénieurs de Firestone derrière l’hôpital. Ebola : l'épidémie vaincue au Congo-Kinshasa. Une bonne nouvelle sur le front d’Ebola. Et un vœu pieux. D’un côté, les autorités de Kinshasa ont annoncé, ce week-end, la fin de l’épidémie d’Ebola qui avait débuté cet été dans une zone reculée de la République démocratique du Congo (RDC) et qui a fait officiellement 49 morts. Et de l’autre côté, en Australie les pays les plus riches du monde réunis au G20 ce week-end en Australie se sont engagés à «éradiquer» l’épidémie d’Ebola, sans en dire beaucoup plus.

Dans le cas de la RDC, les autorités congolaises peuvent être satisfaites. Cette épidémie est tout à fait distincte de celle qui frappe l’Afrique de l’Ouest, et qui a fait plus de 5 000 morts, selon l'OMS : elle s’inscrit dans le modèle des épidémies précédentes, récurrentes depuis dix ans. «J’invite toute la population congolaise à garder et à pratiquer toutes les mesures d’hygiène élémentaire, notamment le lavage des mains au savon ou à la cendre», a insisté le ministre congolais de la Santé. Eric FAVEREAU (avec AFP)

Jean-François Delfraissy. Docteur Ebola. Ebola : «Vous ne pourrez pas sauver tout le monde» «Je suis morte là ou je suis vivante ?» Allongée sur un lit de camp, Amélie joue le rôle de la patiente atteinte d’Ebola. Vivante et même en pleine forme, mais censément mal en point pour les besoins de l’exercice. Autour d’elle, des soignants en encombrante combinaison jaune s’activent, manquant de se prendre les pieds dans les seaux d’eau chlorée. Mathias, le formateur, les guide : «C’est bien, mais ne quitte pas une seconde l’aiguille des yeux pendant la prise de sang»,«jamais de chlore sur le patient, de l’eau et du savon, c’est tout», «pas de mouvement brusque, ne vous agitez pas», sans oublier LA règle de base : «Si vous ne savez pas quoi faire, ne vous posez pas de questions : lavez-vous les mains.» Au centre de formation de MSF à Bruxelles.

Les combinaisons sont brûlées après usage. Photo Julie Rémy. On est au centre de formation de Médecins sans frontières à Bruxelles. Ce vendredi, ils sont une trentaine, de toutes nationalités. Jusqu’à 45°C dans la combi. Virus Ebola : « On se sent plus en sécurité à l'intérieur des centres que dans la rue » Virus Ebola : « On se sent plus en sécurité à l'intérieur des centres que dans la rue » En Guinée, une mission de sensibilisation sur le virus Ebola tourne au lynchage. Ebola : quel bilan pour les mesures de confinement en Sierra Leone ?

Ebola: trois raisons de ne pas s'affoler. La fièvre hémorragique d’Ebola, qui sévit depuis mars, a fait 2 630 morts en Afrique de l’Ouest, sur 5 357 cas, selon le dernier bilan de l’OMS publié jeudi. Trois pays sont particulièrement touchés: le Liberia (1 459 morts), la Guinée (601 morts) et la Sierra Leone (562 morts). La République démocratique du Congo (40 décès) et le Nigeria (8 décès) sont aussi concernés, dans une moindre mesure. Un cas a été identifié au Sénégal, avant d’être déclaré guéri. Et une première personne française, une volontaire de Médecins sans frontières infectée au Liberia, est arrivée vendredi en région parisienne pour être hospitalisée. Pour autant, nulle raison de tomber dans la psychose d’une épidémie mondiale. Trois raisons de ne pas céder à l’affolement. 1. Le risque de contagion est par ailleurs limité dans le temps, puisqu’il est lié à la virémie (présence du virus dans le sang) et donc à l’apparition des premiers symptômes chez le malade.

Pour certains, le virus, pourrait toutefois muter. 2. 3. Ebola : l'Union africaine contre la fermeture des frontières. Ebola : l'Union africaine contre la fermeture des frontières. « On voit les limites des méthodes de lutte contre Ebola » À Bruxelles, les humanitaires se forment au combat contre Ebola. Couche par couche, Marie Jaspard, médecin spécialiste en maladie infectieuse de 32 ans, enfile sa tenue de protection obligatoire : une tunique verte en guise de sous-vêtement, des bottes en plastique, une combinaison hermétique jaune, deux paires de gants, une cagoule et un masque. On ne voit bientôt plus rien de la jeune femme fluette et rieuse, à l’exception de ses grands yeux verts ceints de cils blonds, derniers attributs d’humanité auxquels se raccrocher sous l’armure qui la confine. À Bruxelles, sous le grand chapiteau blanc de l’espace de formation de Médecins sans frontières (MSF) Belgique – expert dans la lutte contre le virus Ebola –, la jeune docteur achève cet entraînement hors norme avant de partir dans quelques jours à quelque 8 000 kilomètres de là, dans le centre de traitement Ebola de Foya, au Liberia.

Former du renfort Tes mains sont tes ennemies, le chlore est ton ami L’habillage a pris un bon quart d’heure. Les deux consœurs feront tout en binôme. Si elle a peur ? Les pays touchés par Ebola de plus en plus isolés. Les trois pays d’Afrique de l’Ouest frappés de plein fouet par l’épidémie d’Ebola se retrouvaient jeudi de plus en plus isolés, les dernières compagnies aériennes encore présentes ayant suspendu leurs vols la veille. «L’actuelle réponse internationale à Ebola reste dangereusement inadaptée», affirme la coordinatrice d’urgence de Médecins sans Frontières (MSF) en Sierra Leone dans un témoignage émouvant publié mercredi aux Etats-Unis.

«L’épidémie d’Ebola est devenue incontrôlable depuis plusieurs mois, mais la communauté sanitaire internationale a mis trop de temps à réagir», écrit encore l’infirmière coordinatrice Anja Wolz dans le New England Journal of Medicine. Les ministres de la Santé des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) devraient se réunir jeudi à Accra pour discuter d’une stratégie commune de lutte contre cette maladie meurtrière. 20 000 cas à terme A lire aussi : «Toutes les conditions sont réunies pour que l’épidémie d’Ebola s’emballe» Don de la Gambie.

Ebola : Air France suspend ses vols vers la Sierra Leone. Air France a annoncé ce mercredi la «suspension provisoire», à compter de jeudi, de ses vols sur la capitale de la Sierra Leone, Freetown, suivant une recommandation du gouvernement français, en raison de l’épidémie de fièvre Ebola qui sévit dans le pays. Le gouvernement français avait recommandé mercredi à la compagnie Air France de suspendre «temporairement» sa desserte de la capitale de la Sierra Leone, en raison de l’épidémie de fièvre Ebola qui sévit dans le pays. «Compte-tenu de l’évolution de l’épidémie et de la situation des systèmes de santé [...], les pouvoirs publics recommandent à la société Air France de suspendre temporairement sa desserte de Freetown», pouvait-on lire dans le compte-rendu du conseil des ministres. Maintien des vols vers la Guinée et le Nigeria Le Conseil des ministres avait en revanche considéré que la compagnie aérienne pouvait poursuivre ses dessertes au Nigeria et en Guinée, compte tenu de la situation sanitaire dans ces deux pays.

Inquiétude des syndicats. Nigeria : le virus Ebola se propage hors de Lagos. Le Nigeria a annoncé, jeudi 28 août, qu'une sixième personne est morte du virus Ebola sur son territoire. Pour la première fois, la victime est morte à 400 kilomètres de Lagos, la capitale économique du Nigeria, faisant craindre une propagation dans le reste du pays. Le décès a été enregistré à Port Harcourt, principale ville de la région pétrolière du pays le plus peuplé d'Afrique, où sont présentes de nombreuses compagnies internationales. Le docteur Ike Enemuo est mort vendredi 22 août, après avoir traité une personne qui elle-même avait été en contact avec le premier cas d'Ebola au Nigeria, a indiqué le ministre de la santé.

Sa veuve, elle-même médecin, « présente maintenant des symptômes, et a été placée en quarantaine, en attendant les résultats des tests ». Ont également été placés en quarantaine quelque 70 personnes ayant été en contact avec elle, son mari et l'homme qui l'a contaminé. Lire aussi : Ebola : le Cameroun ferme ses frontières avec le Nigeria. Le Sénégal devient le 5e pays touché par l'épidémie d'Ebola. Virus Ebola : « On se sent plus en sécurité à l'intérieur des centres que dans la rue » Ebola : la piste d'un médicament japonais. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) L'épidémie de fièvre Ebola continue de faire des ravages en Afrique de l'Ouest. Pour tenter de l'enrayer, le Japon a proposé, lundi 25 août, de mettre à la disposition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de l'avigan.

Ce médicament — dont la molécule a pour nom favipiravir — a été mis au point par Toyama Chemical, un laboratoire dépendant de Fujifilm, groupe japonais naguère fabricant de pellicules photographiques, aujourd'hui engagé dans la pharmacie. L'avigan est commercialisé depuis mars 2014 et s'attaque au virus de la grippe — très mutant — en bloquant le processus de réplication du gène viral à l'intérieur de la cellule infectée afin d'empêcher sa propagation. Selon M. Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, attend néanmoins de poursuivre les discussions avec l'OMS pour développer l'avigan. Ebola : huit Chinois en quarantaine en Sierra Leone. Huit agents de santé chinois ont été placés en quarantaine en Sierra Leone après avoir soigné des malades d’Ebola, l’épidémie qui a obligé lundi le Liberia à mettre en quarantaine une troisième province affectée.

La flambée de fièvre hémorragique qui a déjà fait près de 1 000 morts en Afrique de l’Ouest continue de susciter inquiétude et mobilisation à travers le monde. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a discuté lundi à huis clos avec des experts en éthique médicale de l’éventualité d’une utilisation de traitements expérimentaux. Les personnels de santé restent en première ligne: sept médecins et un infirmier chinois qui avaient soigné des patients d’Ebola ont été «placés en quarantaine» ces deux dernières semaines en Sierra Leone, a annoncé l’ambassadeur de Chine à Freetown, Zhao Yanbo. De son côté, le Liberia s’est vu contraint de muscler son dispositif. Ethique médicale en question. « L’Ebola est une maladie de pauvres gens dans des pays pauvres»

«Largement sous-évaluée», selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épidémie de fièvre hémorragique continue de s’étendre. En cinq mois, le virus d’Ebola a fait 1 069 morts, selon l’OMS. Les ONG, dont MSF, s’inquiètent de la détérioration de la situation et du manque de moyens pour y faire face, et appellent à une mobilisation mondiale. Marie-Paule Kieny (photo OMS), directrice générale adjointe de l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation, revient sur les enjeux de cette course contre la montre pour stopper la crise.

Quels sont les principaux besoins sur le terrain? Le besoin le plus urgent est d’abord humain. A LIREEbola: «Ne pas exposer un millimètre de peau» Vendredi, MSF pointait aussi du doigt les infrastructures insuffisantes… Nous avons besoin de structures permettant d’héberger les gens et de les prendre en charge dans de bonnes conditions. Aujourd’hui, aucun médicament homologué n’est disponible. Il y a clairement eu un défaut d’anticipation. Ebola : des affrontements dans un quartier en quarantaine au Liberia. Au Liberia, un bidonville coupé du monde en pleine épidémie d'Ebola. Pour espérer contenir l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia — le pays où le taux de mortalité est le plus important et le plus rapide, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) — le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré.

La situation est particulièrement compliquée dans le bidonville de West Point, véritable ghetto de la capitale, dans lequel 75 000 personnes s'entassent dans un espace d'un demi-kilomètre grillagé, sous la surveillance de la police. Les images qui en parviennent, comme celles du Huffington Post, sont difficilement soutenables. Il y a quatre jours, l'attaque dans ce quartier d'un centre médical avait provoqué la fuite de dix-sept patients porteurs du virus Ebola.

Ces derniers ont depuis été retrouvés et transférés vers un autre centre. Ebola : l'ONU et l'OMS promettent des moyens « sans précédent » Le virus Ebola détecté en République démocratique du Congo. «Toutes les conditions sont réunies pour que l’épidémie d’Ebola s’emballe» «Toutes les conditions sont réunies pour que l’épidémie d’Ebola s’emballe»

La « guerre » contre Ebola « n'est pas gagnée », dit l'ONU. Ebola: «La gravité de la situation invite à aller plus vite que le cadre classique» Ebola: «La gravité de la situation invite à aller plus vite que le cadre classique» L’Afrique de l’Ouest intensifie ses efforts dans la lutte contre Ebola.