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Emploi

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« J’étais la gouvernante de Marielle de Sarnez » : une ex-salariée du MoDem balance. Elle ne veut charger personne. Mais elle ne cherche pas non plus à protéger ceux qui l’ont mise dans cette situation, elle, l’assistante qui se retrouve aujourd’hui au cœur d’un scandale politique. Quand, au cours de l’été 2017, elle est entendue par les policiers chargés de l’enquête sur les assistants parlementaires des eurodéputés du MoDem, Karine Aouadj ne travaille plus pour François Bayrou ni pour sa fidèle collaboratrice Marielle de Sarnez, actuelle présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Après vingt-cinq ans de bons et loyaux services, elle explique avoir fait un burn-out, avant d’être licenciée. Elle fait partie des salariés du MoDem qui ont été payés à temps partiel par Bruxelles pendant des années, et sur lesquels plane le doute d’emploi fictif. Devant les enquêteurs de l’Office central de Lutte contre la Corruption français (l’OCLCIFF), Karine Aouadj l’admettra calmement : 14% des emplois actuels sont menacés par l’automatisation, selon l'OCDE. Les robots, l’automatisation et la numérisation de nos sociétés ont des conséquences très nettes sur les emplois.

14% des emplois actuels sont menacés par l’automatisation, selon l'OCDE

D’après les calculs de l’OCDE, 14% des postes actuels sont menacés dans les 15 à 20 prochaines années par toutes ces technologies. Par ailleurs, près d’un tiers (32%) des emplois actuels seront « profondément transformés ». Devant ce constat, l’organisation basée à Paris tire la sonnette d’alarme : la formation dans les nouveaux métiers du numérique est en retard. Je n'ai pas perdu mon emploi, on m'en a privée. Ford : Poutou, l'indigné-résigné. Le ministère de la Justice épinglé pour 40.000 emplois au noir.

Le ministère de la Justice est durement épinglé par un rapport d’inspection interministérielle pour l’emploi de 40.000 personnes non déclarées, une situation en cours de régularisation, assure mardi la chancellerie.

Le ministère de la Justice épinglé pour 40.000 emplois au noir

Selon une information de France Inter, confirmée par l’AFP qui a obtenu une copie du rapport, plusieurs ministères emploient près de 50.000 « collaborateurs occasionnels du service public » employés par différents ministères, dont « 40.500 pour le seul ministère de la Justice ».. Ces employés - interprètes, experts, médiateurs ... - qui sont souvent amenés à intervenir quotidiennement, sont considérés comme des prestataires, rémunérés à l'heure. Pour ces collaborateurs occasionnels, les ministères ne paieraient donc pas les charges patronales et les personnes employées en tant que vacataires ne reversent pas la TVA selon la radio, qui publie sur son site le rapport en question.

Une régularisation coûterait cher Des plaintes déjà déposées. Les créations d'emploi ont été divisées par 3 en 2018. Ce sont des chiffres qui sont passés inaperçus mais qui sont importants : les créations d'emploi ont été divisés par 3 en 2018.

Les créations d'emploi ont été divisées par 3 en 2018

L'économie française a finalement créé qu'un peu plus de 100.000 emplois salariés en 12 mois, une misère comparée aux 300.000 nouveaux postes qui avaient été créés en 2017. Ces chiffres mettent à mal la promesse d'une baisse du chômage à 7% par Emmanuel Macron. Ce bilan de l'Insee confirme les estimations des études de la Sécurité sociale sur le coup d'arrêt des recrutements au dernier trimestre sous l'effet notamment du mouvement des "gilets jaunes". Une baisse d'autant plus impressionnante que la création de postes reculent à peu près dans tous les secteurs : agriculture, construction et industrie.

Les dépenses en faveur de l'emploi : une efficacité remise en cause. Comment les sanctions contre les chômeurs risquent, demain, de s’étendre à l’ensemble des minimas sociaux. Début janvier, le gouvernement français a durci par décret les contrôles et les sanctions à l’encontre des chômeurs. Cette politique ne tombe pas du ciel.

Au Royaume-Uni, la possibilité de supprimer les allocations aux demandeurs d’emploi, qui manquent des rendez-vous ou sont jugés trop peu assidus dans leurs démarches, existe depuis plus de dix ans. « En 2007, le gouvernement travailliste a adopté une loi prévoyant des sanctions contre les personnes handicapées et en longue maladie, considérant que beaucoup n’étaient pas vraiment en incapacité de travailler », rappelle Anita Bellows. Depuis cette date, l’activiste du collectif « Personnes handicapées contre les coupes » (Disabled People Against Cuts) suit les effets de ces sanctions sur les personnes concernées. Et elles sont de plus en plus nombreuses.