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Manifestation 14 novembre. Cela déborde.

manifestation 14 novembre

De semaines en semaines cela s’amplifie. Médecins, chefs de service, infirmières, aide soignants, assis cote à côte sur les bancs d’un même amphithéâtre et même de trois amphis en raison de l’affluence, pour unir leur protestation : l’image est rare tant les réflexes de repli sont profonds dans le monde hospitalier. Elle en dit long sur la crise profonde qui a gagné l’hôpital public. Et sur la volonté, désormais palpable, de ne plus baisser les bras. Jeudi soir, à l’université de médecine parisienne de la Pitié-Salpêtrière, ils étaient ainsi près de 600, tiraillés entre effondrement et colère, à participer à la première assemblée générale du tout jeune collectif Inter-Hôpitaux. Quatre revendications Pour l’assistance, un «plan d’urgence» s’impose.

A lire aussiGrève aux urgences : «Le risque n’est pas la démobilisation, mais la fatigue, voire le délitement» Les modalités d’action font évidemment débat. D’où vient la crise des urgences ?, par Frédéric Pierru (Le Monde diplomatique, octobre 2019) Chamonix, 1er octobre 2016.

D’où vient la crise des urgences ?, par Frédéric Pierru (Le Monde diplomatique, octobre 2019)

Comment venir à bout de la crise de l’hôpital public ?  AVIS D’EXPERT - Les professeurs Francis Michot et Jean-François Allilaire livrent leurs diagnostics sur l’état de l’hôpital et proposent des solutions.

Comment venir à bout de la crise de l’hôpital public ? 

La réforme de l’hôpital, et plus globalement celle du système de santé, est un objectif affirmé de la loi santé. Plusieurs crises expliquent le malaise actuel de l’hôpital public: • Une crise de perte de sens, car à la vision médicale de l’hôpital s’oppose une vision managériale à dominances économique et budgétaire. La qualité des soins a cédé la priorité au volume de soins réalisé. L’HOPITAL PUBLIC EN CRISE. La perception globale Une perception très pessimiste de l'état actuel et futur de l'hôpital en France… Interrogés sur leur perception de la situation actuelle des hôpitaux en France, les directeurs interrogés dressent un constat largement négatif : 82% estiment que la situation des hôpitaux est actuellement " plutôt " (64%) ou " très " (17%) mauvaise.

L’HOPITAL PUBLIC EN CRISE

On notera que ce constat, majoritaire quelle que soit la catégorie de l'établissement, est particulièrement négatif chez les directeurs d'établissements de tailles moyennes (400 à 500 lits, avec 95% d'opinions négatives). Le pronostic quant à l'évolution des choses est parallèlement fortement négatif : 66% des directeurs se déclarent pessimistes quant à la situation des hôpitaux en France dans 5 ans (contre 29%). Aucune catégorie ne déroge à cette anticipation négative, mais certaines catégories se montrent volontiers plus pessimistes encore que l'ensemble. . … Toutefois plus équilibrée s'agissant de leur propre établissement Questions : Hôpital : les raisons du malaise. Le système de santé français est réputé être l’un des meilleurs au monde.

Hôpital : les raisons du malaise

Mais, depuis le printemps 2019, une crise d’une ampleur inédite s’est déclenchée dans ses hôpitaux. Les services d’urgence se sont massivement déclarés en grève. Crise à l'hôpital : pourquoi le "plan d'urgence" présenté par le gouvernement déçoit les soignants. Le gouvernement a annoncé mercredi une série de mesures jugées pour la plupart insuffisantes par les personnels hospitaliers.

Crise à l'hôpital : pourquoi le "plan d'urgence" présenté par le gouvernement déçoit les soignants

"Finalement, il n'y a pas de réponse aux revendications telles qu'on les porte depuis neuf mois. Même si on reconnaît qu'il y a de véritables efforts de la part du gouvernement". Orianne Plumet, infirmière et membre du collectif Inter-urgences, ne cache pas sa déception après les annonces faites, mercredi 20 novembre, dans le cadre du "plan d'urgence" destiné à apaiser la crise de l'hôpital public.

Ni les primes prévues pour renforcer l'attractivité des métiers d'infirmiers et aides-soignants, ni le financement supplémentaire de 1,5 milliard d'euros sur trois ans ne sont parvenus à convaincre les organisations syndicales et les collectifs de personnels hospitaliers. Franceinfo vous explique pourquoi les annonces du gouvernement ne parviennent pas à convaincre. CRISE DES HÔPITAUX. Alors que la manifestation se poursuit à Paris, l'Agence France-Presse a relayé une étude sur la répartition des emplois publics en France parue sur le site Fipeco.

CRISE DES HÔPITAUX

Il y apparaît que tous les citoyens ne sont pas égaux devant le service public, surtout en ce qui concerne la fonction publique hospitalière. Pour les effectifs des hôpitaux, l'écart est de 45 % entre la région la plus pourvue, la Bourgogne-Franche-Comté, et la moins pourvue, l'Ile-de-France. Les départements ruraux sont mieux pourvus en emplois hospitaliers que la région parisienne. Ce sont les département d'outre-mer (DOM) qui ont le moins d'agents hospitaliers (14,7 pour 1 000). CRISE A L’HOPITAL PUBLIC. Agnès Buzyn et Edouard Philippe ont dévoilé mercredi plusieurs mesures pour tenter de calmer la colère des professionnels de santé des hôpitaux publics.

CRISE A L’HOPITAL PUBLIC

Le gouvernement tente d'éteindre la crise qui frappe les hôpitaux. "Dans toute la France, les médecins hospitaliers, les infirmiers, les aides-soignants nous disent que l'hôpital décroche. (...) Nous les avons entendus", a déclaré le Premier ministre, mercredi 20 novembre. Edouard Philippe a ensuite annoncé une série de mesures dans un "plan d'urgence pour les hôpitaux". Franceinfo vous résume les principales annonces faites par le chef du gouvernement et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. CRISE DES HOPITAUX: JOURNEE DE MOBILISATION. Opérations non urgentes déprogrammées, cours reportés dans les facultés de médecine, grande manifestation à Paris… La journée de mobilisation des personnels paramédicaux, médecins, internes et étudiants en médecine, jeudi 14 novembre, pour « sauver l’hôpital public » pourrait être d’une ampleur inédite depuis une dizaine d’années.

CRISE DES HOPITAUX: JOURNEE DE MOBILISATION

Parmi les revendications des manifestants : une augmentation immédiate de 300 euros net mensuels de tous les salaires, l’arrêt des fermetures de lits d’hospitalisation et l’abandon de la tarification majoritaire à l’activité. Si cette journée de mobilisation fédère autant d’acteurs du monde hospitalier, réunissant aussi bien des syndicats de médecins que la Conférence des doyens de facultés de médecine, c’est parce que le malaise qui couvait depuis des années à l’hôpital public a pris ces derniers mois une ampleur nouvelle.

En de nombreux endroits du territoire, le système craque. MÂCON: LA CRISE DURE AUX URGENCES. Ils continuent le combat pour améliorer leur condition de travail et préserver la qualité de soins.

MÂCON: LA CRISE DURE AUX URGENCES

Voilà deux mois que les urgentistes du centre hospitalier de Mâcon sont en grève. Et les raisons ne manquent pas, selon les membres du personnel que nous avons rencontré. "Il y a quelques semaines, une collègue s'est retrouvée à gérer deux services à elle toute-seule. C'est-à-dire quarante patients", explique Véronique Terrenoire, aide-soignante. "En terme d'insécurité pour les patients, c'est quand même quelque chose de terrible".