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Inégalités

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France Culture - Si chaque personne s’asseyait sur ses... Inégalités : les faiblesses du modèle français. L’Hexagone, champion de la redistribution ? Pas si sûr. D’après l’étude publiée mardi 25 septembre par des chercheurs du Laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab, WIL), dont l’économiste Thomas Piketty, et de l’Institut des politiques publiques (IPP), les cotisations, impôts et transferts sociaux en France ont été moins efficaces, ces trente dernières années, pour réduire les inégalités qu’ils ne l’ont été aux Etats-Unis.

Ce constat a de quoi surprendre, puisque, dans le même temps, la France reste bien plus égalitaire… Explications. Les inégalités avant impôts ont augmenté en France Alors que les écarts de revenu et de patrimoine n’avaient cessé de se réduire tout au long du XXe siècle, le fossé entre les riches et les pauvres s’est nettement accru en France depuis les années 1980. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les inégalités explosent dans le monde, l’instabilité politique menace Le système américain est plus redistributif. La méritocratie, une utopie féroce. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux [la loi] sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. » L’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, rédigée le 26 août 1789, place la ­« capacité », les « vertus » et les « talents » à l’origine d’une nouvelle hiérarchie sociale.

Nous sommes exactement vingt-deux jours après l’abolition des privilèges. Avec leur disparition, la compétence devient le critère à l’aune ­duquel seront répartis les honneurs, les charges et les avantages. En latin, meritum signifie gain, salaire : donner à chacun la part qui lui ­revient. Dans une société dite « méritocratique », un lien direct est établi entre le mérite et le pouvoir, que l’individu ne doit plus à sa naissance, à sa richesse ou à ses appuis personnels, mais à ses qualités propres, à son travail et à son talent. Deux études mesurent l’ampleur de la discrimination à la location en France. Les populations d’origines supposées maghrébine et africaine ont globalement 26 % de chances de moins que la moyenne de pouvoir visiter un logement.

Deux études mesurent l’ampleur de la discrimination à la location en France

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre Le laboratoire de recherches du CNRS Travail emploi et politiques publiques (TEPP) publie, vendredi 15 décembre, une étude d’une ampleur inédite sur la discrimination à la location d’appartements, à l’œuvre dans de nombreuses villes de France. Elle vise notamment les populations d’origines supposées maghrébine et africaine qui ont globalement 26 % de chances de moins que la moyenne de visiter un logement à louer. Les quatre chercheurs des universités de Bourgogne-Franche-Comté, Marne-la-Vallée et Le Mans ont réalisé un « testing » – méthode scientifique qui mesure les écarts de taux de réussite entre des candidatures fictives – d’une ampleur inédite. 25 000 messages type. Encadrement des salaires.

Travail d'une ouvrière depuis l'âge des cavernes =un an de salaire du PDG de LVMH? Si cela est, la justice sociale dans notre République en est effectivement au temps des cavernes... – philoemc

Le « logement abordable », un défi pour l’Europe. Le renchérissement de l’immobilier entraîne une hausse des inégalités, souligne l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Le « logement abordable », un défi pour l’Europe

Le temps paraît loin où de savants économistes invités par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’enthousiasmaient, à longueur de colloques, de la hausse des prix de l’immobilier et de son « effet richesse », prétendument stimulant pour la consommation, la croissance et toute l’économie. La crise de 2008, déclenchée par la catastrophe des prêts immobiliers toxiques, a montré l’inanité de cette richesse et prouvé qu’au contraire, le renchérissement des logements accélère l’accroissement des inégalités et s’avère contre-productif au plan économique. L’OCDE commence d’ailleurs à mesurer l’ampleur des dégâts sociaux de cette inflation immobilière.

L’institution a entrepris, avec des fonds de la Communauté européenne, de créer une base de données sur les questions de logement dans ses trente-cinq pays membres.