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Le travail en groupe

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RA20 Lycee GT Ter Philo Recommandations 1298918. RA19 Lycee G 1 T HLP Oral enseignement HLP 1219741. Climat scolaire - Accueil. Ifé - Veille et analyses. La coopération entre élèves : des recherches aux pratiques N° 114, décembre 2016 portrait Auteur(s) : Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : À l’heure où le travail en équipe, l’intelligence collective et le travail collaboratif en projet sont ancrés dans le monde du travail, que les idées de collectifs citoyens, de fablabs et d’échanges de savoirs se développent, que se passe-t-il à l’école ?

Ifé - Veille et analyses

Ce Dossier interroge la manière de mettre en œuvre la coopération dans les classes, à l’appui des recherches en éducation. Côté enseignement, pour mettre en place cet apprentissage coopératif, l’enseignant.e peut organiser les situations de coopération selon différentes modalités qui dépendent des objectifs d’apprentissage visés : ce peut être le tutorat, où un.e élève est expert.e, l’autre novice ; ou encore l’aide spontanée entre les élèves, pour pallier les difficultés ponctuelles. Abstract : Pour citer ce dossier : Reverdy Catherine (2016).

« Rien ne peut expliquer que l’école amplifie les inégalités » L’économiste Yann Algan est professeur à Sciences Po.

« Rien ne peut expliquer que l’école amplifie les inégalités »

Spécialiste des politiques publiques et de l’éducation, il est notamment l’auteur de La ­Fabrique de la défiance, coécrit avec Pierre ­Cahuc et André Zylberberg (Albin ­Michel, 2012). Pour cette rentrée des classes, nous avons eu grand plaisir à faire revivre ­les souvenirs d’école de personnalités du monde politique, artistique, économique… Et si l’on vous demandait, à vous, ce que l’école vous a apporté, que répondriez-vous ? Je fais partie des personnes qui gardent un souvenir douloureux de l’école. J’étais un élève extrêmement dissipé et clairement en échec scolaire. Pourqoiletdgde. Site de Philippe Meirieu. Il n'existe pas une forme unique de travail de groupe.

Site de Philippe Meirieu

Et, effectivement, l'injonction qui consiste à dire aux élèves : « Mettez-vous en groupes pour faire cet exercice, étudier ce texte ou faire une telle expérience ! » n'est, en rien, une consigne pédagogique. Tout au contraire, ce type de fonctionnement va entraîner la classe vers une division du travail : les élèves traditionnellement travailleurs et appliqués s'efforcent de contribuer à la tâche selon leur « spécialité » antérieure ; les autres, quand ils ne perturbent pas le fonctionnement du groupe, se contentent de chômer, car s'ils s'impliquaient, ils risqueraient de faire baisser le niveau et de rendre le résultat final plus médiocre. Il faut donc une véritable « gestion pédagogique » du travail de groupe. Le principe de cette gestion est que le groupe doit fonctionner de manière à garantir la progression de chacun et être minutieusement préparé pour cela.

Quelques exemples, bien évidemment, non exhaustifs : Groupesetapprentissages. Arpentage. L’arpentage est une méthode de découverte à plusieurs d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie.

Arpentage

Objectifs : – désacraliser l’objet « livre », populariser la lecture – expérimenter un travail coopératif et critique – créer une culture commune autour d’un sujet, d’un savoir théorique – comprendre qu’aucun savoir n’est neutre, que tout point de vue est situé Origine : Méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée par les praticiens de l’entrainement mental pendant la seconde guerre mondiale par des résistants (autour de Dumazedier), diffusée plus largement par Peuple et Culture, mouvement d’éducation populaire, à partir des années 1950.

Durée : De 3 à 6 heures voire plus. Nombre de participants : De 5 à 15 Matériel – Deux exemplaires de l’ouvrage choisi, – grandes feuilles de papier (ex : feuille de paper board et/ou nappe en papier), des marqueurs. Déroulement : Situer l’ouvrage et son auteur. 4. Des compétences fondamentales. « J’utilise les “groupes puzzles” pour que mes élèves élaborent le cours tous ensemble »

Professeur d’histoire-géographie au lycée Jules-Haag, à Besançon (Doubs), Jean-Pierre Costille apprécie d’utiliser en classe outils numériques et dispositifs pédagogiques.

« J’utilise les “groupes puzzles” pour que mes élèves élaborent le cours tous ensemble »

Il raconte ici son expérience des « groupe puzzles ». « Rendre les élèves acteurs de leur savoir : la phrase sonne comme une injonction, mais encore faut-il trouver des moyens d’en faire une réalité. J’utilise pour ma part ce que la littérature pédagogique appelle les “groupes puzzles”, ou Jigsaw. On constitue, ou laisse se constituer, des groupes de trois personnes. A chacun, je distribue des documents complémentaires sur un même thème. Chaque élève expose oralement aux deux autres son travail et devient « l’expert » Après vingt minutes de travail autonome, je romps les groupes.

Confiance en soi S’il faut lister les avantages que je vois à un tel dispositif, ils sont nombreux et dans des domaines variés. On apprend mieux et on fait davantage à plusieurs Le but est bien de développer la coopération entre les élèves.