background preloader

Presse

Facebook Twitter

Thema n°21 - novembre 2020 - Covid-19. Dans ce numéro Moins de onze mois après son émergence en décembre 2019 à Wuhan, en Chine, le SARS-CoV-2, le coronavirus responsable du Covid-19, a fait près de 1330000 victimes dans le monde, dont près de 45000 en France.

Thema n°21 - novembre 2020 - Covid-19

Pour l'heure, les mesures de distanciation physique, le port du masque et la diminution des interactions sociales semblent être les seuls moyens d'endiguer la progression de l'épidémie - au prix d'un coût économique et social très élevé. Est-ce à dire que nous sommes démunis face à ce nouveau virus? Pas tout à fait. L’Education nationale se met en mode Covid : enfin ! Finalement, ça y est.

L’Education nationale se met en mode Covid : enfin !

Alors que la France compte entre 40 000 et 50 000 cas supplémentaires de Covid-19 chaque jour, Jean-Michel Blanquer s’est enfin résolu à considérer que la circulation du coronavirus dans le pays était devenue « active ». Pas « très active », non, juste « active ». Conséquence directe : les lycéens découvriront à partir de ce lundi 9 novembre les joies d’un enseignement « hybride », alternant cours en classe en demi-groupes et travail à la maison. Pourquoi maintenant, soit dix jours après le début du confinement, et pas plus tôt ? On se le demande encore. Lefigaro. Eh oui... On ne négocie pas avec un virus. A chaque alerte cyclonique, les habitants de Louisiane vérifient toutes leurs fenêtres, ferment leurs volets, clouent des planches à l’extérieur, rentrent leur voiture au garage, arriment toutes leurs possessions fermement, renforcent leur porte, et se calfeutrent chez eux.

Eh oui... On ne négocie pas avec un virus

Parfois c’est une fausse alerte, et après quelques heures ou jours d’inquiétude chacun ressort, décloue les planches, rouvre les volets, et pousse un soupir de soulagement. La France a un incroyable talent : celui d’empiler des protocoles d’une complexité démente afin de mettre en place une réponse «graduée». Et à persister dans cette voie alors que, depuis le début de cette pandémie, le coronavirus profite systématiquement de la moindre faille pour nous déborder.

Covid à l'école, l'omerta et le déni. Depuis le début de la pandémie j’ai gardé contact avec des soignants sur l’ensemble du territoire, jusqu’en Guyane, et dans des services et des lieux auxquels je n’ai pas accès au quotidien (réanimation, urgences, Ehpad, soins palliatifs).

Covid à l'école, l'omerta et le déni

J’ai recueilli des témoignages édifiants, j’en ai publié certains. Je croyais avoir un peu fait le tour des émotions. L’incrédulité, le désarroi, la colère. Et puis la semaine dernière, j’ai demandé aux personnels de l’Education nationale de témoigner. Et je vais vous dire un truc. La réanimation pour les nuls. J’ai travaillé en réanimation entre 1982 et 1986, dans une autre vie, et certaines nuits dans mes cauchemars je m’y retrouve posté en garde, parfaitement conscient que je n’ai rien à y faire et que dans le rêve, j’y suis un danger ambulant, tant les techniques et les protocoles ont changé et se sont affinés.

La réanimation pour les nuls

INFO FRANCEINFO. Covid-19 : le Conseil d'État rejette la mesure de restriction d'accès des personnes vulnérables au chômage partiel. Le Conseil d'État a suspendu jeudi 15 octobre la restriction de l'accès au chômage partiel des travailleurs vulnérables face Covid-19, mise en place dans le décret du 29 août, selon une information de franceinfo.

INFO FRANCEINFO. Covid-19 : le Conseil d'État rejette la mesure de restriction d'accès des personnes vulnérables au chômage partiel

Il réduisait les bénéficaires de onze catégories à quatre et excluait notamment les femmes enceintes au dernier trimestre de grossesse, les plus de 65 ans sans certaines pathologies ou les obèses. Ce décret avait fait l'objet de nombreux recours depuis la mi-septembre devant le Conseil d'État. En l'absence d'une nouvelle décision gouvernementale, les précédents critères continuent de s'appliquer, a précisé la plus haute juridiction administrative. Avant ce décret du 29 août, ces salariés, mais aussi ceux souffrant d’insuffisance rénale ou cardiaque ou d’une pathologie chronique respiratoire faisaient partie de la liste de onze critères retenus, liste établie par le Haut conseil à la santé publique (HSCP). Parce que le Covid s’accélère. Pendant trente-six ans, j’ai fait de la médecine générale.

Parce que le Covid s’accélère

Depuis le mois de mars, je fais des actes de médecine générale. Comme lorsque je réalise des consultations le dimanche sur un point de garde fixe. Covid-19 : de l'incompétence dans l'air. «Un intellectuel, écrivait Bukowski, exprime des choses simples avec des mots compliqués.

Covid-19 : de l'incompétence dans l'air

Un artiste, poursuivait-il, exprime des choses compliquées avec des mots simples.» Il n'y aura pas de retour à la vie d'avant. Temps de lecture: 2 min — Repéré sur CNN Avec l'apparition du Covid-19, des aspects de notre vie ont changé du jour au lendemain.

Il n'y aura pas de retour à la vie d'avant

Finies la bise et les poignées de main. Coronavirus : "Nous ne voulons pas avoir à choisir les malades", la tribune des médecins de l'AP-HM. Publier une tribune dans la presse : c'est une première pour des chefs de services de l'AP-HM, et cette initiative inédite témoigne de la gravité de la situation sanitaire dans la région marseillaise.

Coronavirus : "Nous ne voulons pas avoir à choisir les malades", la tribune des médecins de l'AP-HM

Dix-neuf d'entre eux, parmi lesquels les membres de la commission médicale d'établissement, les chefs de services de réanimation et des unités Covid du CHU, mais aussi le Pr Jean-Luc Jouve, porte-parole à Marseille du collectif inter-hôpitaux y réexpliquent, chiffres détaillés à l'appui, les difficultés présentes et à venir de leurs équipes, pour continuer à assurer la prise en charge de tous les patients, alors qu'une nouvelle vague de malades du Covid-19 afflue dans les hôpitaux. Se défendant de tout parti pris politique, ces chefs de service se disent "conscient des conséquences terribles" que cette crise fait peser sur l'économie, "mais nous restons dans notre rôle de médecins : les politiques décident et nous prenons en charge les patients".

Coronavirus : les clusters remontent en flèche dans les écoles. Coronavirus : les très jeunes enfants seraient extrêmement contagieux. Covid chez l'enfant : contaminations, danger, contagiosité... Des rapports contradictoires. CORONAVIRUS ENFANTS. Près d'un an après l'apparition du virus et six mois après le confinement en France, les données sur le Covid-19 chez les enfants restent contradictoires. Alors que les classes ne fermeront plus après la détection d'un cas de coronavirus, on fait le point sur les connaissances... Olivier Véran, le ministre de la Santé, l'a annoncé ce jeudi 17 septembre : les classes ne fermeront plus désormais quand un cas de Covid-19 sera détecté parmi les élèves. L'enfant contaminé sera isolé pendant sept jours, mais les cours pourront se poursuivre.

En pleine recrudescence de l'épidémie de coronavirus en France, la décision fait réagir. Depuis le mois d'avril, de nombreux pédiatres jugent eux aussi que le Covid-19 est une maladie qui ne "concerne pas" ou concerne peu l'enfant. Pourtant, les effets du coronavirus chez les enfants continuent de poser d'importantes questions. Les enfants peuvent attraper le Covid et le transmettre à leurs parents Une série d'études menées en France. Protocole allégé à l'école : que disent les données sur la contagiosité des enfants ? Covid-19 : quand de jeunes enfants ramènent le coronavirus à la maison – Réalités Biomédicales. Port du masque, fêtes et sorties scolaires annulées: les mesures sanitaires contre le Covid-19 renforcées dans les Bouches-du-Rhône. Les autorités sanitaires des Bouches-du-Rhône, département particulièrement touché par la recrudescende du Covid-19, ont annoncé de nouvelles mesures de lutte contre l'épidémie ce lundi.

La situation sanitaire se dégradant à toute allure dans la région de Marseille, le préfet des Bouches-du-Rhône a été sommé par Jean Castex de "prendre des mesures complémentaires" pour affronter la deuxième vague de Covid-19. "Nous figurons en tête des départements dont la situation évolue le plus défavorablement", a déclaré ce lundi après-midi Christophe Mirmand, préfet de la région Sud et des Bouches-du-Rhône, lors d'une conférence de presse pour présenter ces mesures. > Port du masque obligatoire dans 27 communes. Covid-19 : les cantines scolaires vont-elles devenir des foyers épidémiques en puissance ? Certains parents s'inquiètent du brassage des élèves dans les réfectoires lors de la pause-déjeuner, malgré le protocole sanitaire mis en place par l'Education nationale. Se laver les mains à l'entrée et à la sortie, porter un masque quand on se déplace, suivre le sens de circulation, respecter la distanciation physique, aérer les locaux...

Pour ne pas "sacrifier la cantine", comme l'affirmait Jean-Michel Blanquer lors d'une conférence de presse le 27 août, le ministère de l'Education nationale a publié un protocole sanitaire avant la rentrée sur les modalités d'organisation de la restauration scolaire en temps de Covid-19. Objectif : éviter toute circulation active du virus lors de la pause-déjeuner. Malgré cela, le brassage des élèves de différentes classes dans ces lieux clos inquiètent les parents. Coronavirus : deux professeurs alertent sur la situation dans les hôpitaux dans les Bouches-du-Rhône. Le nombre de cas positif au Covid-19 augmente chaque jour en région PACA et particulièrement dans les Bouches-du-Rhône, le nombre d'hospitalisations aussi. À l'hôpital Nord de Marseille, par exemple, le nombre de patients a quasiment doublé depuis trois semaines. Des chiffres qui ont poussé deux professeurs : Dominique Rossi et Hervé Chambost à réagir sur les réseaux sociaux pour interpeller la population.

"Il n'y a pas de pandémie, mais ça augmente. Nous devons sensibiliser les gens, arrêter de déconner. Carte blanche - «Les enseignants masqués ne tiendront pas!» Un médecin laryngologue s’inquiète de la multiplication des pathologies qui découleront du port du masque imposé aux enseignants pendant plusieurs heures. La voix est un phénomène complexe. Elle nécessite : une énergie vocale fournie par un air exhalé mû par les poumons ; une fragmentation de cette énergie par la vibration des cordes vocales et enfin une modulation de cette onde par les cavités bucco-faciale afin d’humaniser le son.

Produire une voix nous en coûte en termes d’énergie. Cela est d’autant plus vrai du professionnel de la voix qui se doit de projeter cette même voix durant de longues heures, souvent dans le bruit et se devant de capter l’attention d’un auditoire par l’intonation. INFO FRANCEINFO. Des masques transparents pour les enseignants, et à terme pour tous les agents au contact du public. L'Éducation nationale vient de commander plusieurs centaines de milliers de masques transparents pour les professeurs des écoles maternelles.

Ces masques qui permettent la communication tout en protégeant du Covid devraient se généraliser, si les fabricants arrivent à suivre la cadence de production nécessaire. Initialement destinés aux sourds et aux malentendants, on voit de plus en plus de masques avec deux larges bandes de tissu, une sur le nez, une sur le menton, et au milieu au niveau de la bouche, un plastique transparent qui permet de voir l'expression de celui qui porte le masque. "On a l'impression qu'on n'existe plus" : des personnes vulnérables inquiètes après la publication d'un décret les excluant des dispositifs de chômage partiel. Un décret publié le 30 août au Journal officiel réduit la liste des personnes à risques qui peuvent bénéficier de l'activité partielle et exclut aussi les proches qui s'occupent d'eux.

"J'étais en mesure d'isolement depuis mars. Coronavirus : quelles mesures pour protéger les enseignants à "risque" à l'école ? La question taraude parents et enseignants, à une semaine d'une rentrée marquée par la crise du Covid-19 : quel sera le protocole sanitaire dans les classes ? Le ministère de l'Éducation nationale a réactualisé ces derniers jours les mesures prises pour freiner la propagation du coronavirus dans les établissements scolaires.

Les enseignants à la santé "à risque" font l'objet de dispositions particulières. Edgar Morin: «Nous devons vivre avec l'incertitude» Confiné dans sa maison à Montpellier, le philosophe Edgar Morin reste fidèle à sa vision globale de la société. La crise épidémique, nous dit-il, doit nous apprendre à mieux comprendre la science et à vivre avec l’incertitude.

Crise du Covid : «Quatre propositions urgentes pour l’école» Par un collectif de professionnels de santé (*)