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Handicap

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Santé des personnes handicapées : il faut tout revoir. Handicap: des millions de personnes confinées depuis des années. Parmi ces témoignages, les personnes aveugles, malentendantes, en fauteuil ou ayant des difficultés à se déplacer disent souvent que le confinement n’a rien changé ou presque à leur quotidien.

Handicap: des millions de personnes confinées depuis des années

Aller et venir en liberté n’a jamais été pour elles une évidence dans une société qui s’est construite sans intégrer leur existence. Le regard et le jugement des autres incitent souvent les personnes handicapées mentales à ne pas sortir. Trop sensibles à l’agressivité des relations, les personnes autistes ou neuro-atypiques préfèrent elles aussi rester enfermées. Les Sourds et les malentendants sont habitués au sentiment de n’être qu’au minimum de leurs capacités relationnelles.

« Ils pallient en silence les défaillances du système de soin » Mathilde ne parvient plus à trouver le sommeil.

« Ils pallient en silence les défaillances du système de soin »

Un mois que sa maison, dans la banlieue toulousaine, s’est transformée en un huis clos de tensions, le lieu d’une bataille chaque jour recommencée. L’institut médico-éducatif (IME) où ses deux enfants autistes de 17 et 19 ans passaient habituellement la semaine – une sur deux pour son fils – a fermé au début du confinement. Ils ont dû rentrer au domicile familial. L’inclusion des élèves à «besoins éducatifs particuliers», une fausse promesse d’égalité. Tribune.

L’inclusion des élèves à «besoins éducatifs particuliers», une fausse promesse d’égalité

L’école est désormais inclusive, intégrant des élèves porteurs de handicap ou à «besoins éducatifs particuliers». La loi de 2005 instaurait le droit de chacun de ces enfants à être scolarisé dans l’établissement le plus proche de son domicile, en fonction des capacités d’accueil et d’adaptation de l’enfant. Cette loi a été «améliorée» en étant délestée de ces deux conditions. Dans les faits, l’inclusion se traduit surtout par une politique d’austérité. Ces enfants étaient auparavant pris en charge par un enseignant spécialisé au sein de classes à très petits effectifs, les Ulis (unités localisées pour l’inclusion scolaire). «Pas d’objectif de réussite pour ces enfants» Dans mon collège classé REP, ils sont dans des classes de 27 élèves en 6e. «On nous parle d’inclusion et là, ils disent ouvertement que ces élèves-là ne comptent pas ?» Ils étaient une petite poignée devant le ministère de l’Education, à Paris ce lundi, dans l’espoir de se faire entendre.

«On nous parle d’inclusion et là, ils disent ouvertement que ces élèves-là ne comptent pas ?»

Avec la volonté surtout de confronter le ministre à ses déclarations. Les ravages de l’école inclusive sur les élèves en situation de handicap. Le 11 février 2019, le ministère de l’Éducation nationale a fêté les 14 ans de la "loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées".

Les ravages de l’école inclusive sur les élèves en situation de handicap

Votée en 2005, cette loi humaniste et égalitaire a mis fin à l’exclusion scolaire dont étaient victimes les enfants en situation de handicap et leur a enfin donné le droit d’être accueillis dans leur école de quartier "quels que soient leurs besoins". Un bilan mitigé A l’occasion de cet anniversaire, le ministre Jean-Michel Blanquer et la secrétaire d’État chargée des Personnes Handicapées, Sophie Cluzel ont lancé une grande concertation nationale "Ensemble pour une École Inclusive". Ils y ont convié de nombreux acteurs "associés", excepté les enseignants, pourtant premiers concernés par l’inclusion de ces enfants au sein de leur classe. Leur retour d’expérience aurait-il terni les bons chiffres de l’inclusion, vitrines de la "réussite" de cette loi ?

« Les aidants sont invisibles pour tout le monde » Article réservé aux abonnés Qui sont ces personnes qui prennent soin, chaque jour, d’un proche malade ou handicapé ?

« Les aidants sont invisibles pour tout le monde »

Que font-elles concrètement pour leur parent, enfant ou conjoint ? Et à quel prix, pour leur propre santé et leur parcours professionnel ? Spécialiste en santé publique et médecine sociale, la docteure Hélène Rossinot a mené l’enquête sur les aidants. TRIBUNE. "11.000 enfants en situation de handicap sont officiellement sans scolarisation en France" 21h00 , le 31 août 2019 Voici la tribune de Luc Gateau, président de l'Unapei, et 23 associations partenaires sur les failles dans l'accompagnement scolaire des enfants handicapés : "Demain, c'est la rentrée des classes pour tous.

Et c'est seulement le chiffre officiel, combien ont baissé les bras devant la course d'obstacles administrative et procédurière et sont livrés à eux-mêmes voire cachés? il y a quelques années ici dans le Finistère, avant 6 ans seuls un tiers des familles dans le besoin avaient une prise en charge, les autres, pour X raisons, n'existaient administrativement pas. – ericolosporgersi

Mais pour ­Fabien, Abdoul, Noé, Charlie, Enoa, Lola, Flavie, Bilal, Amin…, ce sera peut-être, au plus tôt, dans deux ou trois ans.

TRIBUNE. "11.000 enfants en situation de handicap sont officiellement sans scolarisation en France"

Les parents d'enfants en situation de handicap témoignent sur la plateforme mise en place par l'Unapei et ses partenaires (marentree.org). Cette mobilisation citoyenne met en lumière la réalité du parcours scolaire de leurs enfants, souvent source d'exclusion et de perte de chance. J’ai un mot en tête qui m’obsède : Répit. Le souci, lorsqu’on est parent d’un enfant différent, c’est le perpétuel décalage entre la réalité de notre quotidien et le résultat de nos innombrables combats.Le système est à ce point alourdi par son inefficacité, que lorsqu’on a la chance d’obtenir, ne serait-ce qu’un peu de ce qu’on réclame de nos droits fondamentaux, la plupart du temps il est trop tard.Les années de nos enfants fragiles passent à la même allure que celles des autres enfants, mais le temps que nous mettons pour obtenir leurs droits, lorsqu’on y arrive, est beaucoup plus lent, ce qui, inexorablement conduit à une douloureuse injustice.

J’ai un mot en tête qui m’obsède : Répit.

Et quelle que soit notre détermination, quelle que soit l’issue du combat, ce temps ne reviendra jamais en arrière. Les années passées ne seront jamais rattrapées. Double peine. A la frontière de l'autisme, sans se perdre. Il y a 2 ans, j’ai écrit un livre sur notre histoire familiale autour de l’autisme de Théo, mon dernier né1.

A la frontière de l'autisme, sans se perdre

J’y témoignais de l’importance du respect de la singularité, et surtout, de l’attention subtile que nous devons avoir envers ce que nous ne comprenons pas. Je voulais démontrer notre capacité à nous enseigner de la douleur afin de grandir, malgré la tentation de nous recroqueviller dans la peur, et dépérir.Par tempérament plutôt que par parti pris, j’ai mené ce récit de manière positive, refusant de sombrer dans le pathos malgré la gravité du sujet.