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Coronavirus : les mouvements de solidarité se multiplient. 1.2k Partages Partager Tweeter Épingle Par Rizhlaine F. · Photos par My B. · Publié le 18 mars 2020 à 14h35 · Mis à jour le 22 mars 2020 à 20h30 Alors que l'épidémie de coronavirus place la France en confinement, des mouvements et des gestes de solidarité naissent afin d'aider les personnes en difficultés, les commerces contraints de fermer ou encore les médecins et personnel soignant en première ligne de ce combat contre la pandémie. Face à la pandémie, la solidarité. Une fête aux balcons pour encourager le personnel de santé, des chiffons rouges pour demander de l'aide, ces actions solidaires démontrent que chacun à son échelle peut agir.
La région Île-de-France propose de mettre à disposition des hôpitaux les lits des internats vidés depuis l'annonce de la fermeture des écoles. Un autre initiative consiste à mettre un chiffon rouge à sa fenêtre pour alerter ses voisins que l'on est en difficulté et rompre l’isolement du coronavirus.
Coronavirus : 15 millions d’euros de chèques-services créés pour les SDF. Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu.
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Coronavirus : de Paris à la Bretagne, à bord d’un TGV médicalisé. Elle est là, étendue dans ce train, les yeux clos, la bouche ouverte : c’est la dernière malade du Covid-19 à monter dans l’un des deux TGV qui ont transféré, mercredi 1er avril, 36 patients, dans des états graves, de Paris vers la Bretagne. Cette femme doit avoir 40 ans, la cinquantaine tout au plus. Difficile de lire un âge sur ces visages pris entre les bandes de sparadrap et le fatras de sondes, cordons, qui les rattachent à un mince filet de vie. « Tous les malades qui sont là sont en détresse respiratoire grave », explique le professeur Pierre Carli, chef du SAMU de Paris, sur place mercredi matin, gare d’Austerlitz, à Paris.
Dans la même voiture, une autre femme, plus âgée cette fois, les cheveux blancs, est retenue par une sangle. Sa blouse se soulève légèrement au rythme de sa respiration, seul signe visible qu’elle est bien en vie. Dans la gare parisienne, pendant près de trois heures, le bal des brancardiers a été ininterrompu. Le plan est précis, les gestes millimétrés.
Coronavirus: collecte de Zlatan Ibrahimovic et don de l’équipe d’Allemagne.
L’attaquant vedette de l’AC Milan Zlatan Ibrahimovic a annoncé mercredi lancer une collecte de fonds à destination des hôpitaux en Italie, pays européen le plus touché par le nouveau coronavirus. "L’Italie m’a toujours tant donné et, en ces temps dramatiques, je veux rendre encore plus à ce pays que j’aime", a écrit sur son compte Instagram l’ex-international suédois. "J’ai décidé, avec les personnes qui travaillent avec moi, de créer une collecte de fonds pour les hôpitaux Humanitas (…) Ensemble, nous pouvons vraiment aider les hôpitaux, les médecins et infirmières qui travaillent chaque jour de manière désintéressée pour sauver nos vies", a-t-il poursuivi.
Et de conclure: "Ensemble, chassons le coronavirus et gagnons ce match! Et rappelez-vous : si le virus ne va pas à Zlatan, Zlatan va au virus !
" "Nous nous sommes téléphonés avec les joueurs de l’équipe", a détaillé Oliver Bierhoff, vainqueur de l’Euro-1996 avec la Mannschaft, "et j’ai bien ressenti combien les joueurs étaient touchés.
Coronavirus : le Conseil d’Etat rejette les référés d’associations qui demandaient la « réquisition des moyens de production » de médicaments et matériel. Le Conseil d’Etat a rejeté, jeudi 2 avril, le référé déposé par des associations de soignants, de patients et de juristes, qui entendaient contraindre le gouvernement à réquisitionner « à l’échelle industrielle » des usines pour produire des masques, du matériel médical, des tests et des médicaments, notamment morphiniques.
Il a également rejeté les demandes de réquisition pour les sans-abri d’un collectif mené par Droit au logement (DAL). Act Up Paris, Aides, le collectif Inter-Hôpitaux, le collectif Inter-Urgences, la Coordination nationale infirmière, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament et l’Association de défense des libertés constitutionnelles, ont déposé le 30 mars un référé « mesures utiles », qui permet au juge administratif d’imposer des décisions à l’administration.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : la tension devient forte dans certains centres d’hébergement d’urgence à cause du confinement Franck Johannès. « Il y a ce à quoi nous sommes reliés, nous tous, confinés mais interdépendants, responsables, solidaires et fiers de l’être »
Tribune. Comme tout événement imprévu, brutal, vital, la crise du coronavirus suscite son lot de régressions : épidémie de bobards, théories du complot et ragots en tous genres et, bien sûr, recherche acharnée de coupables – des Chinois à la mondialisation, du néolibéralisme au changement climatique, des autorités sanitaires imprévoyantes au gouvernement machiavélique.
Autant de tactiques destinées, probablement, à retrouver un semblant de prise sur ce qui nous échappe. Et ce qui nous échappe en priorité, ce n’est pas seulement la maîtrise de notre santé future mais aussi, dès à présent, la maîtrise de notre quotidien : en quelques jours nous a été ôtée – et pour une durée conséquente – cette liberté fondamentale qui consiste à pouvoir nous déplacer à notre guise. De mémoire récente, on n’avait jamais connu cela. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Italie, le temps des familles. « Confinés dans le confinement » : quand le domicile devient foyer du coronavirus. Le confinement a été décidé pour freiner la propagation du Covid-19, mais pour certains, se confiner, c’est risquer d’infecter ses proches, ou être infecté par eux. Lorsque l’un des membres du foyer est atteint, le confinement est, plus qu’ailleurs, une épreuve.
Il vous tient à portée de la maladie, mais à distance de vos proches. Il ajoute les difficultés d’un quotidien bouleversé à l’angoisse de mettre en danger ceux qu’on aime. Et, pour finir, il transforme souvent le domicile en cluster familial. « La maison n’est plus un refuge », avait écrit Marie en répondant, avec d’autres, à un appel à témoignages sur le site du Monde. Pour cette avocate de 55 ans, comme pour beaucoup, la maladie s’est déclarée après le début du confinement. Au départ, son mari et ses deux enfants avaient accueilli la consigne nationale comme « une perspective agréable » de se retrouver en famille. Lire aussi « Il y aura un avant et un après le coronavirus… si nous restons en vie » : des malades témoignent.