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Poésie du XIXe

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Comte de Lautréamont. Œuvres principales Il est l'auteur des Chants de Maldoror, de deux fascicules, Poésies I et Poésies II, ainsi que d'une correspondance habituellement publiée sous le titre de Lettres, en appendice des œuvres précédentes[2].

Comte de Lautréamont

On n'a longtemps su que très peu de choses sur son auteur, mort à vingt-quatre ans, sans avoir connu le succès de son vivant. Sa vie a donc donné lieu à de nombreuses conjectures, en particulier chez les surréalistes, qui essayèrent notamment de trouver des éléments biographiques dans ses poèmes. Biographie[modifier | modifier le code] Montevideo[modifier | modifier le code] Son père, François Ducasse (1809-1887), est commis-chancelier au consulat général de France à Montevideo, mais aussi un homme d'une grande culture[3]. Le Parnasse contemporain. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Parnasse contemporain

Page de titre du Troisième Parnasse contemporain. Parnasse (poésie) Le mouvement parnassien débute en 1866, lors de la parution de 18 brochures que l’éditeur Alphonse Lemerre réunit sous le nom Le Parnasse contemporain, recueil de vers nouveaux, et qui contiennent des poèmes d’une quarantaine de poètes de l’époque.

Parnasse (poésie)

Le nom de « parnassien » utilisé d’abord ironiquement par les détracteurs, est rapidement adopté pour qualifier ces poètes. Le Parnasse contemporain est suivi de deux autres recueils du même titre, le deuxième en 1869-71 et le troisième en 1876. Dans la décennie qui couvre la publication des recueils de Lemerre (1866-1876), c’est au total une centaine de poètes qui y sont publiés, mais ils n’adhèrent pas tous nécessairement aux thèses principales du mouvement. Parmi ces poètes, se trouvent de grands noms, tels que Baudelaire, Verlaine et Mallarmé. Rimbaud n’y est pas publié ; il côtoie les parnassiens à Paris en 1871, mais prend rapidement ses distances avec leur genre de poésie.

Gérard de Nerval. Gérard de Nerval, par Nadar.

Gérard de Nerval

Vue de la sépulture. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] En 1822, il entre au collège Charlemagne, où il a pour condisciple Théophile Gautier[3]. C'est en classe de première (année scolaire 1823-1824) qu'il compose son premier recueil resté manuscrit de cent quarante pages : Poésies et Poèmes par Gérard L. 1824 qu'il donnera plus tard à Arsène Houssaye en 1852.

Tristan Corbière. Photographie de Tristan Corbière par Thomas Blanchet parue dans l'édition définitive des Amours jaunes de 1926.

Tristan Corbière

Auteur d'un unique recueil poétique, Les Amours jaunes, et de quelques fragments en prose, Tristan Corbière mène une vie marginale et miséreuse, nourrie de deux grands échecs dus à sa maladie osseuse et à sa « laideur » presque imaginaire qu'il se complaît à accuser : celui de sa vie sentimentale (il aima sans retour une seule femme, Armida-Josefina Cuchiani[3], prénommée "Marcelle" dans son oeuvre), et celui de sa passion pour la mer (il rêvait de devenir marin, comme son père Édouard Corbière). Sa poésie porte en elle ces deux grandes blessures qui l'amèneront à adopter un style très cynique et incisif, envers lui-même autant qu'envers la vie et le monde qui l'entourent. Arthur Rimbaud. Signature Vue de la sépulture.

Arthur Rimbaud

Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Après une brève phase d'initiation, par assimilation du style des grands poètes contemporains (Charles Baudelaire, Victor Hugo, Théodore de Banville...), développant déjà une franche originalité dans l'approche de thèmes classiques (« Le Dormeur du val », « Vénus Anadyomène »), il cherche à dépasser ces influences en développant ses propres conceptions théoriques, déclarant que le poète doit se faire « voyant », c'est à dire chercher et décrire l'inconnu par delà les perceptions humaines usuelles, quitte à y sacrifier sa propre intégrité mentale ou physique.

Biographie Famille et enfance. Stéphane Mallarmé. Mallarmé photographié par Nadar (vers 1890).

Stéphane Mallarmé

Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art[1]. En 1887, il fait paraître une édition de ses Poésies qui montrent sa recherche stylistique, comme dans le Sonnet en X, « Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx », ou le sonnet en octosyllabes Une dentelle s'abolit (« Une dentelle s'abolit/Dans le doute du Jeu suprême/À n'entrouvrir comme un blasphème/Qu'absence éternelle de lit. »). L'aboutissement de cette ambition du poème absolu apparaît dans le poème graphique de 1897 Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Cette recherche d'une expression tendue vers l'épure lui vaut cependant dès l'époque le reproche d'hermétisme qui reste attaché à l'art mallarméen.

Biographie[modifier | modifier le code] En 1891, sa santé se détériore à nouveau. Publications posthumes. Les Poètes maudits. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Poètes maudits

Première édition de 1884. Les Poètes maudits est un ouvrage de Paul Verlaine qui fut publié une première fois en 1884 et une seconde fois la même année, dans une version augmentée. Une troisième édition augmentée et illustrée vit le jour en 1888.