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#Imagine demain

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Comment reconstruire, inventer, imaginer le monde d’après ? Nos ancêtres, eux aussi, ont un jour imaginé leur avenir, qui est notre présent… certains ont vu juste, d’autres se sont trompés, mais toutes les pistes envisagées font sens, c’est le perpétuel questionnement de la nature humaine : que sera l’avenir ?

Comment reconstruire, inventer, imaginer le monde d’après ?

Mar de café, tarot, boules de cristal, tout a été mobilisé… avec des résultats peu probants… Il y a du ludique dans la réflexion intellectuelle qui nous conduit à penser les temps futurs, la littérature d’anticipation et de science fiction sont un régal ! Les historiens et les historiennes, eux, ne prédisent pas l’avenir : regarder le passé pour comprendre le présent est déjà une lourde tâche ! En somme, ce regard en arrière, ce recul dans le temps, permet de savoir où nous en sommes… Il est nécessaire de réfléchir aux expériences du passé pour comprendre la crise que nous traversons, et ce qu’il adviendra quand nous l’aurons traversée…

Imaginer... Un monde sans restaurant ? « L’heure de la colère est passée.

Imaginer... Un monde sans restaurant ?

Le temps de la dépression aussi. Avec l’aide de ma famille et d’une pincée d’amis très chers, j’ai pu exsuder le fiel et les humeurs. Mais ce n’est pas un renoncement, ce n’est pas une résignation, c’est plutôt une sensation apaisée : avoir fait tout ce qui semblait faisable pour alléger la situation, s’être une fois de plus penché avec détermination et inquiétude sur le berceau de ce petit monstre que nous avons créé et dont la santé oscille toujours entre la fatigue et la resplendissance.

Tout de même, cette fois-ci, il faut bien le reconnaître, la bête est malade. Bien malade. » Voilà ce qu’écrit le chef Hervé Bourdon dans une lettre parue sur le site Goûts d’ouest au début de la semaine. Hervé Bourdon est propriétaire du Petit hôtel du grand large, sis dans le village de Saint Pierre Quiberon dans le Morbihan, en Bretagne. Rouvrir ? Ils sont nombreux dans ce cas, cafetiers, restaurateurs, parmi les 210 000 recensés en France.

Symbole du monde moderne. Peut-on imaginer un monde sans bisous ? Bien avant les mesures de confinement, l’idée de se tenir à distance les uns des autres avait déjà bien infusé.

Peut-on imaginer un monde sans bisous ?

Plus de poignées de mains, d’embrassades, de tapes amicales, mais à la place un salut de la tête, un coucou de la main et un sourire entendu… On s’est dit que c'était là quelque chose de temporaire, l’affaire de quelques mois… Mais imaginez : et si c’était définitif ? Et si dorénavant les échanges tactiles, les accolades, les câlins : les bisous, c’était du passé, un souvenir du "monde d’avant" ? Serait-on pour autant moins proches les uns des autres ? L'art du bisou Faire la bise est une spécificité française. Faire la bise est toujours déroutant : il y a très peu de fois, quand j’y pense, où je ne fais pas la bise en me disant que je fais la bise. Pas bisounours À quoi pourrait bien ressembler un monde sans bisous ? Imagine... le monde de demain. Le "monde d'après" sera-t-il si différent ? Dans le cadre de la journée spéciale de France Culture « Imaginons... le monde de demain », le Temps du débat se demande si ce monde sera si différent du nôtre.

Le "monde d'après" sera-t-il si différent ?

Y aura-t-il une « Génération Covid », comme l’écrit le quotidien italien « La Repubblica » ? À l’issue de ces semaines de confinement, serons-nous lassés de la « camisole numérique » dans laquelle nous avons vécu, comme l’imagine dans « Le Monde » l’économiste Philippe Askenazy ? Le monde d’après ressemblera-t-il, comme l’a affirmé cette semaine le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, au monde d’avant mais en pire ? Voilà quelques questions que nous abordons dans cette émission spéciale, à l’occasion de notre retour à l’antenne. Depuis le début du confinement, notre équipe a rassemblé sur le site de France Culture, plus d’une vingtaine de textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours.