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Transmition du virus : Protocole sanitaires : gestes barières

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Rocs.hu-berlin. 17 decembre 2021 - Covid : où a-t-on le plus de risques de se contaminer ? Les bien-portants, dits "asymptomatiques", ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! Depuis le début de l’épidémie de Covid19, les modes précis de la transmission et le rôle des asymptomatiques dans celle-ci font débat.

Les bien-portants, dits "asymptomatiques", ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes !

Cette dernière question vient d’être tranchée par l’analyse d’un étude chinoise géante de Wuhan qui démontre que les asymptomatiques ne contaminent personne. Cette notion est capitale, car elle montre que la pratique généralisée des tests PCR est inutile et explique l’échec de notre politique sanitaire actuelle. Pour empêcher la transmission de la maladie, il suffit (mais nous ne l’avons pas fait) seulement d’isoler réellement (mettre en quarantaine 1 semaine dans des établissements spécialisés) les malades symptomatiques comme on l’avait toujours fait auparavant lors d’épidémies graves. Une enquête « pharaonique »[1] appliquant des protocoles rigoureux. En tant que ville la plus gravement touchée par le COVID-19 en Chine, Wuhan avait été confinée très sévèrement du 23 janvier au 8 avril 2020.

Des résultats démonstratifs. Appel de scientifiques et personnels de la santé pour des masques individuels pour tous. Surfaces, aérosols : le coronavirus survit-il partout ? Vous avez certainement vu passer ces derniers jours un petit graphique, un schéma représentant une cuisine de maison, avec mention de la durée de survie du Coronavirus sur différentes surfaces.

Surfaces, aérosols : le coronavirus survit-il partout ?

Ainsi, la persistance du virus sur le carton serait de 24 heures, sur le plastique de 3 jours, sur le bois et l'acier de 4 jours, sur le verre de 5 jours et, mention supplémentaire : dans l'air, le virus résisterait 3 heures. Suite à la diffusion de ce schéma et de ces résultats, se sont posées tout un tas de nouvelles questions, à savoir : faut-il désinfecter nos domiciles ?

Les lieux publics ? Les magasins ? Les abribus ? Une nouvelle étude, publiée mardi dans The New England Journal of Medecine, a de son côté comparé la permanence du SARS-CoV2, le virus à la base de l'épidémie de COVID-19, avec celle du SARS-CoV1, à l'origine de l'épidémie de SRAS en 2003. De quoi parle-t-on exactement lorsqu'on parle de « persistance » du virus ?

Reste la question : faut-il tout désinfecter ? Épidémie, nuage radioactif et distanciation sociale. Le but de ce billet (un peu inhabituel) est d’illustrer de façon simple l’incroyable efficacité potentielle des mesures de distanciation sociale (limiter les rencontres, hygiène, télétravail, fermeture des écoles…) lorsque l’on est face à une épidémie qui vire à la pandémie.

Épidémie, nuage radioactif et distanciation sociale

Une épidémie est une réaction en chaîne, et cela change tout sur l’impact potentiel de mesures de ce type, par rapport à d’autres sources de danger. Pour bien le comprendre, imaginons une autre situation : supposons que l’on ne soit pas face à une épidémie, mais à un danger d’un autre type, disons un nuage radioactif (ou chimique). Du fait de la présence du nuage, imaginons qu’il devienne risqué de sortir, que cela puisse nous rendre malade, voire à terme nous tuer. (Et supposons qu’enfermés chez soi on ne craigne rien). Le gouvernement décide de prendre des mesures pour confiner les gens chez eux : fermer certaines écoles, encourager le télétravail, inviter les gens à reporter leurs déplacements, les réunions etc.

Covid-19, confinement et protocole sanitaire : entretien avec Christian Lehmann. Coronavirus : "Les personnes asymptomatiques, notamment les enfants, contribuent peu à la dynamique de l’épidémie", explique un épidémiologiste.