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Pollution de l'air

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Pékin étouffe tandis que Mexico respire à nouveau. Pékin en pleine journée, le 12 janvier 2013.

Pékin étouffe tandis que Mexico respire à nouveau

Le smog est tellement épais qu'on ne voit plus le ciel, et qu'il fait très sombre. L'indice de pollution était de 755 alors que le maximum habituel de l'échelle de mesure de l’Air Quality Index est de 500. © @limlouisa, Twitter Pékin étouffe tandis que Mexico respire à nouveau - 2 Photos À l’heure où Mexico, la capitale longtemps considérée comme la plus polluée au monde, affiche d’excellents résultats de qualité de l’air, Pékin vit une pollution sans précédent. Le smog, ou nuage de pollution, affectant le nord-est de la Chine, était d’ailleurs si épais ces derniers jours que l’incendie d’une usine survenu dans l’est du pays, dans la nuit de dimanche à lundi, est passé inaperçu.

Ce weekend, dans la capitale chinoise, l’indice de pollution basé sur les taux de dioxyde de soufre (SO2), de dioxyde d’azote (NO2) et d’ozone (O3), atteignait 755, alors que l’échelle de l’Air Quality Index ne va, quant à elle, que jusqu’à 500. Sur le même sujet. Chine : la très forte pollution suscite une irritation croissante. La très forte pollution atmosphérique à Pékin et dans des dizaines d'autres grandes villes chinoises suscitait, lundi 14 janvier, une irritation s'exprimant ouvertement sur le Web ainsi que dans un grand nombre de médias.

Chine : la très forte pollution suscite une irritation croissante

"Edifier une belle Chine commence par respirer de façon saine", titre en "une" Le Quotidien du Peuple, l'organe officiel du Parti communiste chinois. La pollution atmosphérique préoccupe de plus en plus les Chinois et le débat croissant sur la question était qualifié lundi de "salutaire" par le journal China Daily. "En plein processus d'urbanisation rapide, il est urgent pour la Chine de réfléchir à comment mener ce processus sans que la qualité de vie urbaine soit compromise par l'environnement de pire en pire", estime le quotidien dans un éditorial. Durant le week-end, un épais brouillard assorti d'une atmosphère extrêmement chargée en particules fines a enveloppé le nord et l'est de la Chine, affectant les transports et provoquant une ruée sur les masques filtrants. Smog sur Pékin. Lundi 14 janvier, les écoliers de Pékin sont restés cloîtrés dans les classes.

Smog sur Pékin

Les hôpitaux ont été débordés par des Pékinois se plaignant de difficultés respiratoires. Depuis samedi, un smog recouvre les régions du centre et de l'est de la Chine, empoisonnées par le trafic routier, les rejets industriels et le chauffage urbain. Pendant tout le week-end, "hors indice" (爆表, Bào biǎo) a été le thème le plus discuté sur les réseaux sociaux: le niveau des 500 µg de particules par mètre cube (500 µg/m) a été largement dépassé, ce qui est considéré comme "dangereux". Sur un de ses comptes officiels de microblogs, la ville de Pékin a multiplié les appels à la prudence, notamment pour les automobilistes qui circulent la nuit : "Lorsque la visibilité est inférieure à un kilomètre, vous devez allumer vos phares et les feux de brouillard arrière, à la fois pour améliorer les conditions de visibilité, mais aussi pour alerter les autres véhicules afin d'éviter les collisions.

" François Bougon. Pollution : une étude prône des politiques plus "radicales" La production d'agrocarburants menace la qualité de l'air en Europe. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric C'est une nouvelle tache sur la réputation déjà ternie des agrocarburants.

La production d'agrocarburants menace la qualité de l'air en Europe

Maintes fois accusés d'aggraver l'insécurité alimentaire et la volatilité des prix, d'accélérer la déforestation tropicale et même d'augmenter les gaz à effet de serre, les carburants d'origine végétale sont maintenant incriminés pour la pollution de l'air et les problèmes de santé humaine qu'ils entraîneraient. L'Union européenne, en cherchant à atteindre 10 % d'énergies renouvelables dans le secteur des transports d'ici à 2020 afin de lutter contre le changement climatique, pourrait dans le même temps aggraver la pollution à l'ozone et causer près de 1 400 décès prématurés par an sur la période, assure une étude parue dans la revue scientifique Nature Climate Change, dimanche 6 janvier.

"Il y a beaucoup de cultures destinées aux agrocarburants, dont les méthodes de cultures et les systèmes de production et de transformation post-récolte diffèrent.