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Pollution de l'air et santé

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Chine : la pollution de l'air pousse Pékin "à accepter plus de transparence" Dans un chat sur LeMonde.fr, le correspondant du Monde en Chine, Brice Pedroletti, revient sur les niveaux records de pollution atmosphérique qui ont touché Pékin le week-end du 12 janvier – une pollution contre laquelle la population chinoise se mobilise de plus en plus, et qui a conduit le gouvernement à faire preuve de davantage de transparence.

Chine : la pollution de l'air pousse Pékin "à accepter plus de transparence"

C-E : Quelles sont les principales causes de la pollution atmosphérique à Pékin ? Brice Pedroletti : Premièrement, on est actuellement en hiver, et de ce fait, les rejets dûs au chauffage sont très élevés en ville. Un autre facteur est l'absence de vent ces dernières semaines. Cela fait en effet trois semaines que, même s'il y a des hauts et des bas, le taux de pollution, et notamment de particules PM 2,5 (les particules fines, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, et qui sont nocives pour la santé), reste globalement très élevé.

Une des principales causes de cette pollution est aussi la circulation automobile. Un Français sur cinq respire un air de mauvaise qualité. La pollution de l'air tue plus de 2 millions de personnes par an en Asie. C'est le prix d'un développement économique effréné.

La pollution de l'air tue plus de 2 millions de personnes par an en Asie

En Asie, la pollution atmosphérique est devenue un véritable fléau, qui a causé la mort de 2,1 millions de personnes en 2010, selon une vaste étude sur la "charge mondiale des maladies" publiée vendredi 14 décembre dans l'hebdomadaire médical britannique The Lancet. Parmi les 67 facteurs de risque étudiés, la pollution de l'air extérieur se situe au quatrième rang de la mortalité en Asie de l'Est (Chine principalement), où elle a contribué à 1,2 million de décès en 2010, et en sixième place en Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh ou Sri Lanka), où elle en a provoqué 712 000. Ce sont aussi, pour utiliser un indicateur de l'Organisation mondiale de la santé, 52 millions d'"années de vie corrigées de l'incapacité" (disability-adjusted life years en anglais) qui ont été perdues en Asie – soit la somme des années de vie potentielles perdues en raison d'une mortalité prématurée et des années productives perdues en raison d'incapacités.

Anses, alimentation, environnement, travail. On distingue souvent la pollution atmosphérique à l’échelle locale, la pollution à l’échelle régionale et la pollution à l’échelle globale.

Anses, alimentation, environnement, travail

La première forme de pollution provient de sources de proximité telles que les installations industrielles ou les véhicules. Les polluants les plus caractéristiques de cette échelle d’impact sont les particules (PM, pour la terminologie anglaise ‘particulate matter’), les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de carbone (CO), les composés organiques volatils (COV), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les métaux.

La seconde forme de pollution résulte de phénomènes physico-chimiques plus ou moins complexes à l’origine de la formation dans l’atmosphère de polluants dits « secondaires » à partir de polluants dits « primaires » (notamment ceux cités précédemment); un exemple important de tels polluants « secondaires « est l’ozone (O3). La pollution de l'air : des effets variés sur la santé et l'environnement. Pollution de l’air. Connaître pour agir. Evaluer l’impact de la pollution chimique sur notre santé - notr. Pollution de l'air et effets sur la santé / Environnement et santé. En France, comme dans d'autres pays, la pollution atmosphérique demeure une préoccupation de santé publique et ce malgré l'adoption de valeurs guides et de normes d'émission plus sévères, une meilleure surveillance de la qualité de l'air et une baisse parfois importante des niveaux de certains polluants.

Pollution de l'air et effets sur la santé / Environnement et santé

En 1997, le Programme de surveillance air et santé (Psas) a été implanté dans 9 grandes villes françaises (Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse). Ce programme s'inscrit dans le cadre de la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30 décembre 1996 (Laure) qui stipule dans son article 3 que " l'Etat assure… la surveillance de la qualité de l'air et… de ses effets sur la santé ". En particulier la quantification des effets à long terme en France est encore fondée sur les résultats d’études américaines et peu nombreuses : la question de la validité de l’extrapolation de ces risques aux différents pays européens reste posée.