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Les Tziganes, un peuple en danger. Une communauté déshéritée Peter yovkov, de la Croix-Rouge bulgare, n'est pas un Tzigane, mais il se sent pleinement concerné par le sort de cette communauté déshéritée.

Les Tziganes, un peuple en danger

"Les Bulgares et les Tziganes vivent côte à côte depuis des siècles, mais ils ne se connaissent toujours pas. Or, lorsqu'on ne se connaît pas, on ne se comprend pas et, bien souvent, on vit dans la peur et la défiance. Les Bulgares ne rencontrent les Tziganes que mendiant dans les rues ou devant les églises, ou roulés dans leurs couvertures dans les halls de gare. Ils n'ont d'eux qu'une vision péjorative et limitée. Ici, à Filipovtzi, la Croix-Rouge bulgare doit surmonter un lourd handicap, car une multitude d'ONG l'ont précédée sans que la population ait vu le moindre changement se produire. Le médecin local explique à Yovkov que la misère et l'insalubrité sont les principales causes du déplorable état de santé des habitants. Le programme DCP cible 500 familles dont quelques-unes d'origine turque ou bulgare. Les Tsiganes en Europe: répartition et conditions. Carte. Un contexte DES MIGRANTS et pas des nomades.

Les Tsiganes en Europe: répartition et conditions. Carte

Depuis les années 2000 et plus encore depuis l’élargissement de l’Union européenne à 27 Etats membres, de nombreux Roms d’Europe centrale et orientale ont migré vers des pays d’Europe occidentale pour des raisons économiques. « Plutôt six mois en Espagne que cinq ans dans ma taraba » [1] me disait un Rom de Roumanie durant l’été 2008. Les conditions de vie des tsiganes dans les camps et en particulier à Montreuil-Bellay · Camps d’internement de nomades.

Les conditions de vie des tsiganes dans les camps et en particulier à Montreuil-Bellay Dans le camp de Montreuil-Bellay, les nomades étaient très affectés par le fait d’être enfermés.

Les conditions de vie des tsiganes dans les camps et en particulier à Montreuil-Bellay · Camps d’internement de nomades

En effet, ceux-ci avant la guerre se déplaçaient au gré des saisons ou encore selon leurs envies et puis la guerre est arrivée les internant de manière arbitraire et les privant de liberté. Ce qui ressort des témoignages oraux recueillis par monsieur Sigot c’est que cette notion est celle qui à le plus manqué dans l’esprit de ces tsiganes durant toute la durée de leur internement dans les différents camps réparties sur le territoire français. On constate après la lecture des différents ouvrages concernant cette période noire de la France qu’est la Collaboration auquel s’est adonné le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale, que très peu d’habitants se sont préoccupés du sort des nomades enfermés. Un peuple sans patrie. 1Traduit de l'anglais par Anne Sonolet 2Chaque époque – et la notre échappe pas – se considère comme la dernière à être bénie (et maudite) par la présence des Tziganes.

Un peuple sans patrie

Qu'ils soient bienveillants ou hostiles, romantiques ou cyniques, les commentateurs ont une opinion bien arrêtée : les « errants du monde » ont enfin été « domestiqués », leur mode de vie est finalement passé de mode, le « temps des Tzignes » appartient au passé. De telles affirmations, ainsi que beaucoup d'autres relatives aux Tziganes, reposent sur une connaissance purement fortuite des réalités de la vie tzigane. 3En vérité, les Tziganes dans toute l'Europe ont remarquablement réussi à préserver un mode de vie distinct, tout en s'adaptant à leurs changements de condition. 1 A l'intérieur du système féodal de division du travail, quelques Tziganes prospérèrent probablement (...) 2 Pendant de nombreuses années, les études tziganes ont été le fait de chercheurs amateurs qui, quoiqu (...)

La France contre ses Tsiganes. Le traitement stigmatisant adopté envers les Tsiganes français s’inscrit dans la longue durée et ne peut être appréhendé qu’à la lumière de tout un ensemble de dispositifs législatifs et de politiques discriminatoires qui l’ont précédé.

La France contre ses Tsiganes

L’enracinement tsigane en France est un phénomène ancien puisqu’il remonte au Moyen Âge. Du début du XVe siècle, période de leur arrivée en France, à la première moitié du XVIIe siècle, les Tsiganes ont connu un âge d’or [1]. Mais, par la suite, une série de facteurs entraînent un renversement d’attitude de la part des pouvoirs. De l’accueil au rejet À partir des années 1600, et surtout de la deuxième moitié du XVIIe siècle, le destin de la diffuse « nation bohémienne » bascule. Un autre peuple victime de l'extermination : les Tsiganes.

Un lien vers le site d'un musicien, Cyril Dupuy, descendant de tziganes exterminés à Jacenovac : Bibliographie : - Emmanuel Filhol, La mémoire et l'oubli, L'internement des Tsiganes en France, 1940-1946, L'Harmattan, 2001 - Donald Kenrick et Grattan Puxon, Les Tsiganes sous l'oppression nazie, Centre de Recherches Tsiganes, CRDP Midi-Pyrénées, Toulouse, 1996 Conseil de lecture d'un excellent et magnifique roman : Paola Pigani : N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures, Liana Levi, 2013.

Un autre peuple victime de l'extermination : les Tsiganes

Autour du feu, les hommes du clan ont le regard sombre en ce printemps 1940. Un décret interdit la libre circulation des nomades et les roulottes sont à l’arrêt. En temps de guerre, les Manouches sont considérés comme dangereux. Voir sur le site de l'éditeur. Tsiganes, Gitans, Manouches,Roms, Yeniches,