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Enjeux geopolitiques

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L’inquiétante course à l’Arctique. Editorial.

L’inquiétante course à l’Arctique

La Russie a de nouveau revendiqué mardi sa souveraineté sur 1,2 million de kilomètres carrés dans l’Arctique. Le Danemark et le Canada ont engagé une démarche similaire. Editorial. L’Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska ; même si les conditions climatiques extrêmes rendent encore leur exploitation très hypothétique et coûteuse, un tel pactole attise inévitablement les appétits. En outre, les compagnies maritimes voient dans la fonte rapide de la banquise ces dernières années une formidable occasion : entre la Chine et les marchés européen et américain, le trajet par le nord est bien plus court que celui passant par le canal de Suez.

Dans ce contexte, la Russie affiche toujours davantage son ambition de devenir la grande puissance polaire. Risque écologique Cette initiative russe n’est en rien une surprise. Radio-Canada: Comprendre la géopolitique de l'arctique, avec Joël Plouffe de l'ENAP. Damien Degeorges : « Le contrôle de l’Arctique devient un enjeu de puissance »

Conseil de l'arctique et autres cooperations

Disputes frontalieres. Russie. Canada Etats-Unis. Chinarctique. Françarctique. Le Japon va commencer à explorer l'Arctique en utilisant des drones sous-marins. Arctique : comment exploiter et protéger ? Si les températures se réchauffent un peu partout sur la planète, le phénomène est encore plus important dans l’Arctique.

Arctique : comment exploiter et protéger ?

Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) envisage une hausse de l’ordre de 4 à 5 degrés d’ici à 2050 au-delà du cercle polaire contre 2 degrés sous nos latitudes tempérées. Parmi les conséquences de ce réchauffement, la banquise fond. Les terres du nord de l’Europe, de la Russie et du Canada se libèrent de leurs glaces, rendant plus accessibles d’importants gisements d’hydrocarbures. Qui décide d’exploiter ces ressources ? Canada sends vessels to map Arctic sea floor. Bob Weber, The Canadian Press Published Friday, August 8, 2014 6:09PM EDT Last Updated Friday, August 8, 2014 8:43PM EDT Canada has sent two icebreakers to the High Arctic to gather scientific data in support of its plan to bid for control of the sea floor under and beyond the North Pole.

Canada sends vessels to map Arctic sea floor

L’émergence de l’Arctique. Le Think tank Council on Foreign Relations a récemment publié un rapport sur les enjeux économiques, géopolitiques et climatiques de la zone Arctique que la fonte progressive de la banquise pourrait faire apparaitre dans quelques décennies.

L’émergence de l’Arctique

Les cinq pays principalement concernés sont la Russie, le Canada, la Norvège, les Etats-Unis et le Groenland (appartenant au Danemark). Les zones économiques exclusives (ZEE) de ces pays, s’étendant à 200 miles marins des côtes, leur permettent de disposer des ressources énergétiques et halieutiques. Si les pays parviennent à prouver l’extension de leur plateau continental au-delà de leur ZEE, ils peuvent également prétendre à une plus grande zone exclusive.

D’autres pays ont montré leurs intérêts notamment énergétiques pour la région, comme la Chine ou l’Inde. Le principal enjeu économique est l’abondance des ressources en hydrocarbures : pétrole et gaz naturel. Norway’s new Arctic giant spyship. “This is an important project to ensure Norway’s interests in the North.

Norway’s new Arctic giant spyship

Joël Plouffe - Observatoire de la politique et la sécurité de l′Arctique (OPSA) Géopolitique : Le Danemark met le cap sur le pôle Nord. Une expédition danoise est en route vers l’Arctique pour y affirmer la souveraineté du royaume sur les fonds marins et les quelques réserves de pétrole.

Géopolitique : Le Danemark met le cap sur le pôle Nord

Mais cette démarche risque de se heurter à une double opposition : de la part de la Russie et des écologistes. Il y a quelques jours, une équipe d’une vingtaine de chercheurs danois est partie de Svalbard [un archipel norvègien à la limite de l'océan Arctique et de l'océan Atlantique] à destination du Pôle Nord, à bord du brise-glace suédois Oden. Ils ont pour but de prouver que 155 000 kilomètres carrés du fond de l’océan Glacial arctique – dont le Pôle Nord – font partie du plateau continental groenlandais et doivent donc être intégrés au Royaume [qui comprend, outre le Danemark, le Groenland et les Iles Féroé]. L’expédition n’a que six semaines pour mener sa mission à bien, sachant que les glaces du pôle risquent fort d’empêcher les chercheurs d’y parvenir. Peu de chances de trouver du pétrole.

Japan appoints Arctic ambassador. Anticipating an increase in commercial use of sea routes due to climate change, the government on Tuesday appointed Masuo Nishibayashi, ambassador in charge of cultural exchange, to concurrently serve as ambassador in charge of the Arctic, a newly created post, The Japan Times reports.

Japan appoints Arctic ambassador

Nishibayashi will take part in meetings of the Arctic Council, once Japan joins the eight-country grouping designed to promote cooperation over common issues in the region, including sustainable development and environmental protection, the newspaper writes, citing the Japanese Foreign Ministry. Japan has applied for permanent observer status in 2009. It is among 14 states and organizations which have applied for observer status, including South Korea, the European Union, China, India, Greenpeace and the Association of Oil and Gas Producers, Nunatsiaq News writes. Exercice militaire Canada/États-Unis au-dessus de l'Arctique (VIDÉO)

Passages et mers arctiques, Géopolitique d’une région en mutation. Cet ouvrage collectif tombe à point nommé, alors que la question du territoire de l’Arctique est introduite dans les nouveaux programmes de seconde, applicables en septembre 2010.

Passages et mers arctiques, Géopolitique d’une région en mutation.

La disparition rapide de la banquise estivale dans l’Arctique, due au dérèglement climatique, laisse entrevoir la possibilité de sa disparition et l’ouverture de passages maritimes, libres de glace sur des périodes de plusieurs mois. Ce déclin de la banquise suscite des convoitises : permettra-t-il d’exploiter des ressources naturelles, tels que minerais ou hydrocarbures ?

Qui contrôlera les nouvelles routes maritimes ouvertes, avec quels bénéfices ?