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Protection de l'enfance

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"C'est explosif" : un éducateur de l'Aide Sociale à l'Enfance alerte sur la tension due au confinement dans les foyers d'hébergement. En raison du confinement décrété pour lutter contre le Covid-19, plusieurs foyers d'hébergement de l'Aide sociale à l'enfance ont dû fermer leurs portes par manque de personnel.

"C'est explosif" : un éducateur de l'Aide Sociale à l'Enfance alerte sur la tension due au confinement dans les foyers d'hébergement

Dans les autres foyers, la situation est de plus en plus tendue. C’est un huis-clos explosif qui se joue en ce moment à l’Aide sociale à l’enfance : des mineurs enfermés 24 h sur 24 ensemble, sans école, sans visite ni activités... Cette situation concerne plus de 90 000 mineurs et se tend de jour en jour : "Ce sont des enfants qui sont déjà fragiles, qui ont tendance à être instables ou violents. Donc, sans aucune activité et avec moins d'éducateurs que d'habitude, c'est explosif, reconnaît un éducateur référent de l'ASE dans le sud-ouest de la France. Il y a des éducateurs qui sont au moins autant sous pression que des soignants dans les hôpitaux". Avec ces publics-là, c'est impossible d'appliquer les gestes barrières.Un éducateur de l'ASEà franceinfo.

Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse. Enfant en danger ?

Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse

En cette période de confinement, tu ne peux ni aller à l’école, ni sortir de chez toi. Tu dois rester à la maison et il faut que tout le monde puisse s’adapter pour vivre au mieux ensemble : toi, tes frères et soeurs, tout comme tes parents. Il y a les cours ou les devoirs à la maison, les amusements, les tâches du quotidien (se laver, manger, dormir, etc.), parfois la nécessité de t’isoler aussi, dans ta chambre par exemple. Protection de l'enfance - Nexem. « C’est totalement explosif » : l’Aide sociale à l’enfance dans la tourmente de l’épidémie due au coronavirus. C’est l’un des services essentiels de la République les plus durement touchés par les conséquences de l’épidémie de Covid-19.

« C’est totalement explosif » : l’Aide sociale à l’enfance dans la tourmente de l’épidémie due au coronavirus

L’Aide sociale à l’enfance, avec ses pouponnières, ses foyers gérés par des associations, ses familles d’accueil, ses éducateurs et assistantes sociales se déplaçant chez les familles, voit son travail quotidien lourdement entravé par les mesures de confinement en vigueur depuis mardi 17 mars. Face à la crise sanitaire, ce service public qui accueille quelque 175 000 enfants et jeunes majeurs – plus de 60 000 sont placés sur décision d’un juge ou par volonté de leurs parents dans des foyers gérés par des associations, les autres dans des familles d’accueil agréées – refuse de se retrouver dans l’angle mort des politiques publiques.

L’épidémie de Covid-19 a d’ores et déjà entraîné l’aménagement à distance des services de visite à domicile. Elle menace également le cœur du système : confinés, les foyers accusent le coup. . « Hier, j’ai eu une bagarre au couteau » La protection de l’enfance en manque de renforts face au covid-19. Faute de personnels suffisants, après une semaine de confinement, la situation devient critique pour les enfants protégés, en établissement et à domicile.

La protection de l’enfance en manque de renforts face au covid-19

Si des renforts s'organisent, avec les gardes d'enfants ou les étudiants, désormais des masques sont réclamés. « Ce mercredi, c’est la journée de tous les dangers. » Ce 25 mars au matin, Mélanie Sanchez retient son souffle, après déjà huit jours de confinement, pour les presque 300 enfants accueillis en urgence par sa « Direction des maisons de l’enfance et de la famille » du département des Bouches-du-Rhône. A travers ses foyers, comme en familles d’accueil, durant la première semaine, « on se préparait à la guerre », retrace la directrice. « Mais là, on y est, à la guerre, et les enfants commencent à ne plus tenir le confinement. Alerte au président Gardes d'enfants confirmées. Covid-19 : la protection de l’enfance tente de consolider le confinement. Après quinze jours de huis clos contre le covid-19, les éducateurs vont devoir multiplier leurs interventions à domicile.

Covid-19 : la protection de l’enfance tente de consolider le confinement

Et leur besoin en masques n'en devient que plus pressant. Mais bien des équipes ont pu être reconstituées, même en établissement. Covid-19_ Recommandations à destination des établissements et services - CNAPE. Observatoire National de la Protection de l'Enfance. Une nouvelle plateforme vient de voir le jour pour futurs parents, parents et professionnels de l'enfance : www.enfance-et-covid.org.

Observatoire National de la Protection de l'Enfance

Coronavirus : la protection de l’enfance au bord de l’implosion. Le confinement instauré pour enrayer l’épidémie de Covid-19 représente un danger supplémentaire pour les 350 000 jeunes qui font l'objet d'une mesure de protection de l'enfance en France, dont la moitié en foyers ou en famille d'accueil.

Coronavirus : la protection de l’enfance au bord de l’implosion

Les professionnels du secteur font au mieux pour parer à l’urgence et au quotidien. Témoignages. "On ne fait plus de travail de fond. On se contente de gérer le quotidien et le scolaire avec les moyens du bord", alerte Laura*, éducatrice spécialisée dans la protection de l’enfance en Île-de-France, interrogée par France 24. Dans la Mecs (Maison d'enfants à caractère social) où elle est en poste, le confinement mis en place le 17 mars pour enrayer la propagation du Covid-19 sur le territoire français a bouleversé le quotidien. D’ordinaire, Laura accompagne une soixantaine d’enfants. COVID-19 - Protection de l'enfance. Notre pays connait à l’heure actuelle une crise sanitaire sans précédent qui met à l’épreuve l’ensemble de notre société et met en difficulté l’intégralité de nos politiques publiques, en particulier celles à destination des personnes les plus vulnérables.

COVID-19 - Protection de l'enfance

Les enfants en danger et les enfants protégés doivent faire l’objet d’une vigilance encore plus forte afin que l’urgence sanitaire à laquelle nous sommes confrontés ne conduise pas à aggraver leur situation.