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Arts du spectacle vivant

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Guignol. La naissance de Guignol… Les premières représentations officielles données par Laurent Mourguet, le créateur de Guignol, sont datées d’octobre 1808, dans un café de la rue Noire, actuellement rue Stella dans le 1er arrondissement de Lyon.

Guignol

Laurent Mourget le Lyonnais … Il est né le 3 mars 1769, la même année que Napoléon Bonaparte ! Il est le fils d’un artisan fabricant, Benoît Mourguet et de Jeanne-Marie Trignon. Promis à une carrière d’ouvrier canut, il doit son titre de gloire à l’invention de deux personnages devenus universels : Guignol et Gnafron. Un peu d’histoire Avant toute chose, il convient de situer l’époque et le milieu dans lesquels naquirent nos marionnettes lyonnaises. Les esclaves et la danse. Contexte historique Une main d’œuvre servile peuple en nombre considérable les Antilles et les Amériques proches de celles-ci.

Les esclaves et la danse

Les propriétaires des plantations de canne à sucre ou de coton, avant l’invention de la photographie, font faire des peintures-souvenirs : portraits de la famille, petites scènes de genre, tableaux dont un des principaux objectifs est de rendre visible l’heureux aboutissement d’une ambition de prospérité harmonieuse dans la plantation. Certains maîtres tolèrent à leurs esclaves un repos le dimanche ; il arrive alors parfois que l’esclave et sa famille ne soient pas nourris par leur maître, ce dimanche devant être consacré à la culture vivrière d’un lopin de terre concédé autour de la case. Le maître cependant concède des réunions festives entre esclaves. Cette peinture non signée est attribuée à Augustin Brunias(1730-1796), peintre italien mort à la Dominique après avoir passé trente ans aux Antilles. Analyse des images. Le succès du mélodrame. Contexte historique Pour contrer la floraison des théâtres sous la Révolution, l’Empire avait établi un régime de restriction du nombre de salles.

Le succès du mélodrame

La situation va s’arranger sous la Restauration, et le théâtre retrouve sa liberté après 1830 grâce à Louis-Philippe, qui abolit la censure. C’est pendant cette période que le drame romantique s’épanouit. On compte alors une trentaine de théâtres à Paris, quasiment tous situés sur la rive droite et qui se répartissent entre salles subventionnées et privées. Les théâtres privés ne bénéficiant d’aucune subvention, les pièces jouées appartiennent aux genres appréciés par la majorité du public : vaudeville, mélodrame ou comédie bourgeoise.

Analyse de l'image Exceptionnellement, certains théâtres ouvraient gratuitement leurs portes au petit peuple. Interprétation Le mélodrame a un côté spectaculaire : montrer, qualifier, nommer ; donc avoir recours à un langage emphatique. Théâtres et cabarets parisiens au XIXe siècle. Origines du carnaval à la Jamaïque. Contexte historique Isaac Mendes Belisario (1795-1849), peintre et graveur d’origine italienne né à Londres, installé en 1830 à Kingston en Jamaïque, alors colonie anglaise, y excelle comme peintre de paysages et de portraits.

Origines du carnaval à la Jamaïque

Il lithographie lui-même en juin 1837 douze dessins à l’aquarelle, de scènes d’une sorte de carnaval pratiqué depuis des décennies par les esclaves à l’époque de Noël. Il publie lui-même, par souscriptions, ses « Esquisses de personnages, illustrant les modes de vie, les activités et le costume des Noirs de l’île de la Jamaïque » les accompagnant de textes descriptifs détaillés que l’on peut dire ethnographiques. Même si l’esclavage est aboli à la Jamaïque en 1833, ces lithographies sont des documents très parlants sur la perception de la vie des esclaves, avant comme après leur émancipation ; elles connaissent encore maintenant une grande popularité en Jamaïque.

Analyse des images. Un théâtre du Boulevard à la Belle Epoque. Contexte historique Le théâtre au cœur de la vie parisienne Depuis la monarchie de Juillet, les « grands boulevards » sont le centre de la vie parisienne. Cet ensemble de voies qui va de la place de la Madeleine (dont l’église accueille les mariages mondains et les « grands » enterrements) à la place de la Bastille, aux confins du Paris populaire, est le lieu de flânerie par excellence, l’endroit où il faut être vu pour tenir son rang de « vrai » Parisien. Seule une fréquentation assidue du Boulevard permet de savoir ce qui est à la mode et ce qui ne l’est plus.

Les salles de théâtre y sont nombreuses, l’art dramatique étant le loisir préféré des Parisiens qui, à la Belle Époque, se pressent aux pièces de Dumas fils et de Sardou ou, pour une petite élite intellectuelle et mondaine, assistent aux spectacles plus audacieux des théâtres d’avant-garde. Analyse de l'image Un coin du Boulevard Interprétation Histoire d’un théâtre Auteur : Jean-Claude YON. Mucha et le théâtre. Contexte historique Mucha entre en scène Lorsque Alfons Mucha (1860-1939) arrive à Paris, il est âgé de vingt-sept ans.

Mucha et le théâtre

L’artiste tchèque, encore inconnu du grand public, évolue difficilement dans le monde des illustrateurs. Le cirque, spectacle populaire. Contexte historique Cette œuvre inachevée figura au salon des Indépendants de 1891, peu de temps avant la mort brutale de Seurat.

Le cirque, spectacle populaire

Le thème, déjà abordé par l’artiste dans Parade de Cirque et Chahut, s’inscrit dans une tradition qui va de Daumier à Picasso en passant notamment par Degas et Lautrec, et témoigne de l’engouement pour ce divertissement de foule. En effet, né à Londres à la fin du XVIIIe siècle, le cirque connaît dans les années 1890 son plus grand succès à Paris. Analyse de l'image L’exercice équestre était le noyau du spectacle. Au centre, la piste est occupée par une écuyère sur un cheval blanc et un acrobate.

La stabilité des lignes verticales et horizontales du fond rééquilibre les courbes et les diagonales du premier plan. La palette, réduite, est d’une luminosité remarquable. Interprétation Le Cirque témoigne de l’avènement au XIXe siècle d’une économie de loisirs liée à la révolution industrielle. Autant de lieux qui inspirent les peintres modernes.