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Fin de la neutralité du Web, fin d'Internet ? Une décision récente de la Federal Communication Commission (FCC), organisme américain chargé de la régulation du secteur des télécoms américain, équivalent de l’ARCEP français, ou du BEREC Européen) change le statut des fournisseurs d’accès internet américains.

Fin de la neutralité du Web, fin d'Internet ?

Cependant, ce changement ne peut arriver en Europe, de par l’adoption en 2015 du règlement sur l’Internet ouvert. Il serait cependant intéressant de réfléchir maintenant à la neutralité des services. Un fournisseur d’accès Internet (FAI en France, ISP pour Internet Service Provider aux USA) est un fournisseur de service à des abonnés. Il est considéré comme un offreur de services neutre, qui ne doit pas influencer l’usage que font les abonnés du réseau. Cela contraste avec les chaînes de télévision, qui ont le droit de gérer leurs flux comme elles l’entendent, et qui donc peuvent offrir des services de diffusion différenciés. Fake news : engager enfin un débat public confisqué

Le président Macron a raison de s’en prendre frontalement aux fake news… mais la réponse à apporter à un phénomène médiatique de cette ampleur est systémique et complexe, et peut-être pas réductible à une loi ciblée sur les périodes d’élections.

Fake news : engager enfin un débat public confisqué…

Toutefois, la discussion sur les fake news est une opportunité pour amener un débat public longtemps évité concernant les médias numériques et leurs effets sur nos sociétés démocratiques. C’est une occasion de rééquilibrer les forces entre l’Internet des objets et l’Internet des citoyens. Science contre fake news, la bataille est engagée.

Si les rumeurs existent depuis l’Antiquité, le phénomène des « fake news » est apparu plus récemment avec l’essor de nouveaux médias.

Science contre fake news, la bataille est engagée

Le dictionnaire de référence britannique, Collins, a d’ailleurs élu cette expression mot de l’année 2017 et l’a désormais inscrit dans son thésaurus. Nous serions entrés dans une ère de post-vérité où les faits se confondent avec les mensonges. Citoyens, journalistes et acteurs du numérique : tous à l’assaut des « fake news » ? En ce début d’année 2018, parmi les annonces les plus remarquées de Marc Zuckerberg figure l’idée de s’appuyer sur les utilisateurs de Facebook pour confirmer les sources de telle ou telle « news ».

Citoyens, journalistes et acteurs du numérique : tous à l’assaut des « fake news » ?

Le fondateur de Facebook souhaite que son réseau diffuse « plus de nouvelles provenant de sources largement reconnues dans notre communauté », déléguant ainsi une part du travail de vérification et de véridiction de l’information aux utilisateurs des réseaux et non plus aux seuls médiateurs traditionnels de l’information comme les journalistes – notamment le fact-checking, les chercheurs ou les experts. Si de nombreux articles journalistiques et travaux universitaires ont été consacrés récemment aux « fake news », à la « post-vérité » et à leurs conséquences, on oublie bien souvent de se pencher sur le difficile travail de décryptage de ces informations fallacieuses tant leur nature est parfois complexe à déterminer. Fake ou pas fake ? Petit retour sur quelques décryptages. De la presse aux « news » : où en est l’édition du présent ? Ce texte est publié dans le cadre du partenariat de The Conversation France avec le Séminaire PSL Écosystèmes de médias.

De la presse aux « news » : où en est l’édition du présent ?

La quatrième séance (8 janvier 2018) consacrée aux « news » s’est tenue à l’IPJ-Dauphine. Elle a été animée par Patrick Le Floch, Directeur de l’IEP de Rennes, Bruno Patino, directeur de l’école de journalisme de Sciences Po, Pierre-Jean Bozo, ancien directeur de Libération et de 20 minutes, et Christophe Alix, Chef du service économique à Libération. L’asphyxie de Presstalis et le risque systémique qu’elle induit pour les éditeurs de presse donnent à ce séminaire une résonance très actuelle.

Plus encore que l’audiovisuel, la presse subit une conjugaison de facteurs institutionnels, techniques et économiques structurant, singulièrement en France, une organisation industrielle très rigide. Penser le journalisme de 2067. 2067 : pour le journaliste, historien du présent, difficile de se projeter dans un avenir si lointain.

Penser le journalisme de 2067

Réfléchir à l’avenir du journalisme dans 50 ans est un défi risqué mais salutaire afin de s’interroger sur le devenir de l’information, du métier et prévenir d’un destin subi, non désiré où les journalistes risqueraient de ne plus accomplir leur mission. Comment imaginer l’évolution de l’information et le rôle des médias dans l’espace public ? Comment s’emparer des nouvelles technologies sans s’enfermer dans les algorithmes – la bulle des réseaux sociaux – où la réalité virtuelle coupe du réel ? Comment faire face aux lois du marché et au contrôle du pouvoir politique ? Sondage : À l’ère des « fake news », les Américains aimeraient changer le modèle des médias. Dans un récent article, Nick Couldry et Clemencia Rodriguez (Panel international sur le progrès social soutiennent que « l’infrastructure des médias est un bien commun dont la gouvernance et la conception devraient être beaucoup plus ouvertes à la participation démocratique que ce qu’elle est actuellement ».

Sondage : À l’ère des « fake news », les Américains aimeraient changer le modèle des médias

Dans une enquête Internet réalisée en avril 2017 auprès de 1 041 personnes représentatives de l’âge et de la composition sociale et ethnique de la population adulte aux États-Unis, nous avons exploré la façon dont les personnes perçoivent et utilisent les médias. Internet domine l’emploi du temps Commençons par les données de base. Une brève histoire de l’opinion publique. L’opinion publique, comme la météo ou les résultats sportifs, compte parmi ces éléments tellement insérés dans notre environnement qu’ils font partie de notre quotidien.

Une brève histoire de l’opinion publique

On la retrouve partout, tout le temps, et sous différentes formes. Omniprésente, elle est parvenue à se rendre indispensable. Vous souhaitez changer de marque de biberon pour vos enfants ? Celle-ci est « recommandée » par 82 % des parents. Vous êtes déçu par votre opérateur mobile ? Au-delà du fact-checking, cinq pistes pour renforcer l’éducation aux médias. Tous les ans au mois de mars, pour permettre aux jeunes de découvrir comment fonctionne l'univers de l'information et les aider à aiguiser leur esprit critique, l'Éducation nationale organise une Semaine de la presse à l'école.

Au-delà du fact-checking, cinq pistes pour renforcer l’éducation aux médias

Dans le contexte de l'épidémie de Covid-19, cette édition 2020 se transforme en Semaine de la presse et des médias à la maison, avec la mise à disposition d'un certain nombre de ressources numériques. Quand on parle d’éducation aux médias, on insiste souvent sur la vérification des informations et l’aptitude à détecter des canulars. Or il semble que les établissements scolaires devraient approfondir cette culture médiatique s’ils veulent aider leurs élèves à s’épanouir dans une société démocratique. Départager faits et fictions est une compétence essentielle à l’engagement citoyen, mais les élèves ne peuvent être de bons « fact-checkers » que s’ils ont une compréhension plus large de la manière dont les informations sont produites et consommées à l’ère numérique. Épidémie d’infox : des « gestes barrières » numériques à adopter aussi.

En cette période où l’éducation aux médias et à l’information (EMI) se fait… à la maison, son rôle dans la lutte contre les informations frelatées ou frauduleuses est essentiel.

Épidémie d’infox : des « gestes barrières » numériques à adopter aussi

Que ce soit sur les médias de masse ou les médias sociaux et autres messageries instantanées, les infox sont envahissantes, notamment en ce qui concerne le coronavirus. Or, la désinformation sur le coronavirus peut contribuer à aggraver la pandémie mais ne doit pas inhiber notre esprit critique face à une couverture médiatique, qui produit un effet hypnotique inégalé depuis le 11 septembre 2001) tous azimuts. Comment enseigner les méthodes d’analyse du renseignement. L’analyse du renseignement est avant tout un ensemble de méthodes, et de connaissances, avant d’être des outils. L’évolution des moyens de communication, de commandement ou de collection entraîner une explosion des volumes d’informations à traiter ou des environnements logiciels à maîtriser.

De la méthode et des méthodes. Vérifier les informations à l'heure de la post-vérité et du big data. L’actualité récente regorge de fausses informations, de rumeurs, de « faits alternatifs » ou de désinformation pure et simple. Le défi est double : d’une part arriver à suivre le rythme de l’information diffusée par de plus en plus de canaux et d’intermédiaires, les médias ; d’autre part, réussir à vérifier l’information diffusée pour s’assurer de son exactitude ou objectivité.

La nature même des médias, eux-mêmes confrontés aux défis ci-dessus, est d’assurer un droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste. Or, les formats papiers, télévisuels ou même Internet sont de plus en plus contraints. Peut on fournir en 1/8e de page, ou en 30 secondes, une information complète ? La décolonisation du GAFAMonde est engagée ! Mark Zuckerberg : roi de la collecte abusive des données, et empereur des excuses !

Attention, il ne s’agit pas de tirer sur l’ambulance. Si Mark Zuckerberg est sur la sellette au regard des agissements de sa firme, si ses excuses à répétition ont été moquées au Congrés américain. Les autres GAFAM comme de nombreux États gagneraient à faire profil bas : les sénateurs américains qui se moquent ont la mémoire bien courte et sont visiblement toujours aussi mal informés des agissements douteux de leurs services de renseignement. Donc, n’accablons pas plus que de raison la firme de Mark Zuckerberg et encore moins l’homme. Il ne s’agirait pas d’en faire un bouc émissaire, un arbre – bien pratique pour d’autres – qui cacherait la forêt d’un appétit boulimique de domination partagé par d’autres de ses coreligionnaires. Nouvelle intox ou vieille propagande ? La campagne présidentielle a donné lieu à une recrudescence de ce que les internautes appellent des fake news. Si nombre d’observateurs ont souligné, à raison, le rôle croissant de Facebook et de Twitter dans les campagnes électorales, ils ont peut-être surestimé le caractère inédit des informations fausses ou tronquées.

Bien évidemment, la nouveauté réside dans le support technique, c'est-à-dire l’effet multiplicateur d’Internet et des réseaux sociaux. Quelques pistes pour une régulation raisonnée des médias et de l’information. Le président de la République a entrepris de légiférer sur plusieurs domaines des médias et de l’information : loi sur la fiabilité de l’information, réforme de l’audiovisuel public, réforme de la loi du 30 septembre 1986, du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et adaptation de la directive européenne Service des médias audiovisuels (SMA), réforme de la loi Bichet et de la régulation de la distribution de la presse.

Ce chantier apparaît nécessaire et urgent, non seulement pour lutter contre les fausses nouvelles ou mettre les plateformes devant leurs responsabilités, mais encore parce que les médias et l’information sont réglementés par un empilement de lois, de règles et d’usages qui se sont installés au fil du temps et sont devenus obsolètes, voire contre-productifs. Comprendre la genèse de la situation actuelle. Fake news, post-vérité… ou l'extension du domaine de la propagande. The Conversation ebook fake news DEF. « Fake news et post-vérité : 20 textes pour comprendre et combattre la menace » Cas Internet : la propagande étatique, est-ce une fake news ?

La « dé-consommation », nouvelle forme de distinction sociale ? Les écosystèmes de médias, approche économique et institutionnelle. Vérifier les informations à l'heure de la post-vérité et du big data. Des médialabs pour apprendre à « être un média » Les relations incestueuses entre fake news et publicité. La crise de Presstalis pèse sur l’avenir de la diffusion de la presse imprimée. Après les attentats, une contagion émotionnelle via les réseaux sociaux. Comment la twittosphère s’est réapproprié « La Liberté guidant le peuple » après les attentats de 2015. Y aura-t-il encore des médias dans 50 ans ? Bonnes feuilles : « Les fans. Une approche sociologique » Les fausses nouvelles de la Grande Guerre, des « infox » avant l’heure. En Inde, contrôler la presse pour mieux contrôler la société. Le Mouvement 5 étoiles en Italie : lecture marketing d’un phénomène politique inclassable.

Retour vers le réel (?) « Panama papers » : l’union des journalistes fait la force. Sauver la presse quotidienne régionale : les leçons des géants du numérique.