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Les relations incestueuses entre fake news et publicité

Les relations incestueuses entre fake news et publicité
C’est le nouveau fléau de la presse en ligne, des réseaux sociaux et même du monde politique. Les fake news, ou fausses nouvelles en bon français, pullulent sur Internet et sont largement relayées par les réseaux sociaux. Les récentes initiatives lancées par Facebook ou Le Monde ont encore du mal à faire face à ce phénomène de masse. Pour lutter efficacement contre les fake news, encore faut-il bien comprendre pourquoi elles existent et comment elles se diffusent. Si l’on ne se situe qu’au niveau des intentions, on sait que différents États, partis, courants, groupes de pression, peuvent avoir intérêt à créer de fausses nouvelles pour influencer l’opinion. C’est vieux comme le monde et on peut classer ces manipulations d’informations dans ce qu’on appelle couramment le « soft power ». La publicité au cœur du mécanisme Ces donneurs d’ordre font donc appel à des agences spécialisées dans la création de fausses nouvelles. Sensibilisation, décodage et dénonciation

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Fact-checking : notre kit de survie en 5 gestes qui sauvent (partenariat avec le CFJ) A jours trois du premier tour de l’élection présidentielle, Méta-Media et France Télévisions lance une batterie d’initiatives pour lutter contre la désinformation. Il n’aura fallu que quelques mois au petit monde de l’info pour adopter une novlangue désormais incontournable : pas un jour ne passe sans que l’on ne parle de fake news, de post-vérité, de hoax, de bulles de filtre, ou même de debunking… Si cette taxinomie a l’inconvénient de composer avec des contours flous, elle n’en reste pas moins révélatrice des dangers auxquels s’exposent aujourd’hui nos démocraties en ligne. En pleine année électorale, la France et l’Allemagne sont sans surprise les nouvelles cibles des propagateurs de fake news.

11-Septembre: et la théorie du complot devint la «vérité» Juste après le 11-Septembre, les complotistes ont entrepris de mettre au point et de diffuser ce qui au final allait devenir le mythe fondateur du mouvement complotiste du 11-Septembre: dans le but de restreindre les libertés individuelles et de favoriser leurs alliés de l’industrie pétrolière et gazière, les faucons néo-conservateurs de l’administration Bush –et ses compères de la CIA et du FBI, bien sûr– ont orchestré un attentat terroriste à grande échelle, provoquant la mort de 2.977 civils innocents et permettant d’obtenir le soutien de la population américaine à des guerres en Afghanistan et en Irak qu’elle n’aurait jamais autorisées sinon. Il n’existe pas de sondages réguliers mesurant la popularité de cette théorie. Au début de la décennie, toutefois, elle était reléguée aux confins du spectre politique américain, lieu dont Richard Hoftadter fait une description mémorable dans son ouvrage, Paranoid Style in American Politics. Best-seller de Thierry Meyssan

La personnalisation : un mythe La personnalisation est toujours présentée à la fois comme le Graal de la transformation numérique et la raison de l’exploitation toujours plus poussée des données personnelles des utilisateurs. Elle est une promesse qui ne se suffit jamais à elle-même : sa précision, son efficacité, son adaptabilité sont toujours améliorables et perfectibles. Pour s’ajuster parfaitement à chacun d’entre nous, elle nécessite toujours plus de données, pareil à un puits sans fond qui espère toujours trouver dans notre intimité l’information ultime qui nous caractérisera uniquement, exactement et complètement. Mais où est passée la personnalisation ?

Fake news, LOL, rumeurs... Tour d'horizon des sites parodiques qui amusent les internautes Le Gorafi est le site français le plus connu. Secret News est abondamment partagé sur Facebook. Des sites parodiques spécialisés ont été créés. Edit : Cet article est mis à jour régulièrement pour compléter et amender la liste des sites parodiques. La crise de Presstalis pèse sur l’avenir de la diffusion de la presse imprimée Un quart des recettes de ventes au numéro ne seront pas versées aux éditeurs au mois de janvier. L’année commence plutôt mal pour les éditeurs, à commencer par les plus petits et les plus fragiles. La faute à Presstalis le principal opérateur de la distribution de la presse française, notamment pour la presse d’information politique et générale (quotidiens, news magazines, hebdomadaires d’actualité, etc.), qui termine l’année 2017 avec un trou substantiel dans ses comptes : quelque 15 millions d’euros ! (Selon La correspondance de la presse). Tout cela alors que le réseau de points de vente s’est encore réduit, à 23 450 en 2017, avec la disparition de 700 d’entre eux cette année-là.

Comment vérifier l'authenticité d'une vidéo publiée sur les réseaux sociaux - CLEMI Collège Français Cycle 4 - Classe de 4e "Informer, s’informer, déformer ? Du conspirationnisme comme idéologie Le choc des attentats de janvier 2015, en France, a donné naissance à diverses « théories » du complot, qui, toutes, visaient à nier la responsabilité des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly, pour attirer plutôt l’attention vers des « zones d’ombre » suggérant que les attaques avaient été planifiées et organisées par des services secrets, français ou israéliens, afin d’incriminer l’islamisme et l’islam en général. Cette logique de négation de la causalité des événements est typique de ce que Pierre-André Taguieff appelle l’« imaginaire du complot »[+] Note« Taguieff décode la théorie du complot », entretien avec Christophe Ono-dit-Biot, Le Point,15/12/2011 [1] ou « l’idéologie du complot »[+] Note Pierre-André Taguieff, « La pensée conspirationniste.

Facebook change de stratégie contre les fake news Facebook ne marquera plus les articles de désinformation avec un indicateur rouge. Cela fera bientôt un an que la polémique concernant les fake news sur Facebook a commencé. Et aujourd’hui, le numéro un des réseaux sociaux annonce un changement de stratégie concernant les mesures qu’il prend contre la propagation de ces articles de désinformation. Après les attentats, une contagion émotionnelle via les réseaux sociaux Twitter, Facebook, Instagram… Lors d’actes de terrorisme, ils sont désormais incontournables, pour le meilleur et pour le pire. On s'en est encore rendu compte après la nouvelle tuerie, samedi dernier, qui a endeuillé Londres. Avant elle, encore à Londres (mars 2017), Berlin, Nice, Bruxelles, Manchester… Autant d'évènements dramatiques qui ont fortement impliqué les réseaux sociaux. Prenons l'exemple de Manchester : moins de 24 heures après le drame, le hashtag #PrayForManchester avait déjà été utilisé plus de 60.000 fois sur Twitter.

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