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Semences

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Biodiversité : Sauver Kokopelli ! Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ? Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ?

Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ?

Oui, ont répondu les sénateurs en adoptant le 20 novembre à l’unanimité un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon. S’émanciper des droits de propriété détenus par les grandes firmes semencières sera désormais un délit. La loi prévoit aussi de nouveaux moyens de répression contre paysans et jardiniers clandestins.

Pour les promoteurs de la loi, il s’agit simplement de « protéger les entreprises ». Semer sa propre récolte. L’État au service des entreprises privées Cette loi vient renforcer un arsenal juridique qui protège les entreprises commercialisant des semences. . « La nouveauté, c’est que ce projet de loi demande à l’administration d’aider l’entreprise à lutter contre les contrefaçons et de transmettre toutes les informations dont elle dispose », poursuit Guy Kastler. Des douaniers infiltrés en zone rurale ? Généralisation des OGM ? Paroles, paroles, paroles... Open Source Seeds Licence : une licence pour libérer les semences.

Les principes de l’Open Source s’étaient déjà propagés à des domaines relativement éloignés du logiciel, comme celui de l’Open Hardware ou de l’Open Design.

Open Source Seeds Licence : une licence pour libérer les semences

Mais le projet Open Source Seeds propose un modèle de contrat pour placer des graines sous licence libre. Rice grains. Par IRRI Images. CC-BY. Source : Wikimedia Commons. A première vue, l’idée peut paraître assez incongrue, car on voit assez mal ce que les semences peuvent avoir en commun avec les logiciels et pourquoi elles auraient besoin des licences libres.

Une forme de copyleft « vert » est-il possible pour que les graines demeurent des biens communs ? Les semences, patrimoine de l'humanité ou de l'industrie ? (France 3 Bretagne) Kokopelli/ La guerre des graines a commencé. Depuis 20 ans Kokopelli distribue gratuitement des semences potagères anciennes ou rares pour faire vivre la biodiversité agricole.

Kokopelli/ La guerre des graines a commencé

Tout cela grâce à un réseau militant de producteurs, d’adhérents, de parrains et marraines qui permettent de maintenir une collection planétaire unique de plus de 2200 variétés. En 2007, elle distribuait 550 variétés de tomates, 300 variétés de piments, 130 variétés de laitues, 150 variétés de courges et 50 d’aubergines ! L’europe verrouille les semences anciennes : #seedlove #sauvezkokopelli. Pendant que tout le monde s’énervait sur ACTA, et à raison, avec les dérives multiples que cet accord pouvait générer, une petite association française de conservation, vente et diffusion de semences paysannes, Kokopelli, se battait en justice contre un semencier, Baumaux © (14 millions de CA en 2011, 1,8 millions de résultat net).

L’europe verrouille les semences anciennes : #seedlove #sauvezkokopelli

La Cour de justice de l’union européenne vient de rendre un deuxième attendu qui donne raison au gros Baumaux contre le petit Kokopelli : l’enregistrement de toutes les semences au catalogue officiel européen des semences est donc quasiment incontournable, et ceux qui ne s’y soumettent pas sont hors-la-loi. La petite association était attaquée pour pratique de « concurrence déloyale » envers ce pauvre et énorme Baumaux ©. Etonnant, quand on sait qu’en janvier dernier, l’avocat général avait donné un premier verdict totalement contraire. Mais en quoi cette affaire de semences paysannes (ou anciennes), d’enregistrement dans un catalogue est importante ? Que la justice revienne sur la decision prise contre Kokopelli. La Biodiversité sacrifiée sur l'autel de la productivité. Vers un hold-up des multinationales sur les semences paysannes ? - Bien commun. Des milliers de variétés de semences pourraient être privatisées.

Vers un hold-up des multinationales sur les semences paysannes ? - Bien commun

Cela se passe en Inde, où les multinationales Monsanto, Syngenta, ou la française Limagrain, tentent de s’accaparer ce bien commun. De quoi mettre en péril la souveraineté alimentaire de l’Inde, dont les variétés végétales ancestrales seraient brevetées et privatisées par les multinationales de biotechnologies. L’écologiste indienne Vandana Shiva sonne la contre-attaque. 40 000 variétés de semences en Inde pourraient tomber entre les mains des multinationales. C’est ce que révèle un article de l’édition indienne du Wall Street Journal du 18 mai. M. Monsanto, Syngenta, Limagrain... à l’assaut de la biodiversité Parmi ces firmes, les américaines Monsanto et Dupont, la suisse Syngenta et la française Limagrain. . « Ce que propose le Dr Datta, c’est la légalisation de la biopiraterie, autrement dit la piraterie de la biodiversité à travers des brevets », résume Vandana Shiva. Privatisation des ses savoirs traditionnels. La fin des graines libres de droit.

Environnement Mis en ligne le 01/12/11 I Rédaction par Arnaud Bihel Les agriculteurs devront payer les semenciers, même pour ressemer leur propre récolte.

La fin des graines libres de droit

Pour le gouvernement, c'est cela ou l'interdiction pure et simple des « semences de ferme ». Une règle difficile à avaler. Le matin du 28 novembre, le Conseil d’État a annulé le moratoire français sur le maïs transgénique MON 810 de Monsanto. « Le gouvernement a immédiatement annoncé son intention de reconduire ce moratoire, mais le pourra-t-il avant les semis du printemps 2012 ? », s'interroge le collectif.Quelques heures plus tard, le deuxième coup est venu de l'Assemblée nationale. Chris69500 : INCROYABLE Le Japon invent...