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Les causes

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La crise du coronavirus est une crise écologique. Pourquoi nos modes de vie sont à l’origine des pandémies. La crise du coronavirus est une crise écologique. Sans titre. Jean Tirole, prix Nobel 2014 d’économie, est un représentant du courant néolibéral.

sans titre

Or c’est bien l’échec de ce courant ultra-dominant de l’économie auquel on assiste depuis la crise financière de 2008, sans en tirer les leçons. Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde du 25 mars 2020, Jean Tirole tire des leçons – les siennes – de la crise actuelle. Wall Street International Magazine. L’eau de la planète est dans un état de plus en plus critique, déstabilisé, dévastant.

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Jadis limitée à certaines régions du monde, la sécheresse se manifeste partout, même en Amazonie. Les inondations récurrentes étaient spécifiques à des territoires, voire à des Pays (les Chinois en savent quelque chose et, à une moindre échelle, les Bruxellois). Aujourd’hui, elles ont pris demeure partout et « jouent » avec les sécheresses à qui fait plus de ravages. Wall Street International Magazine. Il n’y a aucune raison de penser que les prévisions démographiques de l’ONU pour 2050 (dans 30 ans seulement) seront loin de la réalité.

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Ces données suscitent une question légitime : combien de personnes seront résilientes aux bouleversements qui seront provoqués par la pénurie d’eau ? Le monde est déjà assez mal en point sur le plan de l’égalité par rapport aux droits à et de la vie, sera-ce encore pire ? « La crise consacre la faillite de l’État en tant que puissance anticipatrice agissant au nom de l’intérêt général.

Basta !

« La crise consacre la faillite de l’État en tant que puissance anticipatrice agissant au nom de l’intérêt général

: Cette crise sanitaire semble exacerber les plus grands maux contemporains – casse des services publics, extrême vulnérabilité de nos économies mondialisées, déséquilibres écologiques, disparité sociale face à l’épreuve du confinement... Email.avsf.org/t/i-l-xthtkn-slujhjduj-k/ D’abord, de quoi parle-t-on ?

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Les zoonoses sont des maladies ou infections transmises aux humains par les animaux et vice-versa. Ces pathogènes, qu’ils soient virus, bactéries, champignons ou autres, circulent entre le monde animal et les êtres humains depuis toujours. Au moins 75% des agents pathogènes émergents chez l'être humain sont d’origine animale. Notre histoire est marquée de crises successives aux conséquences plus ou moins dramatiques pour l’espèce humaine. En 1918, la grippe espagnole a fait entre 20 et 50 millions de victimes, bien plus que la Première Guerre Mondiale. Moins médiatisée, le centre du Mali a vu émerger en janvier dernier la fièvre hémorragique dite Crimée Congo issue des troupeaux de bovins. La crise du coronavirus montre que le régime économique et social actuel est mortifère – Fondation Copernic.

Dans une tribune au « Monde », l’économiste Pierre Khalfa réagit à celle publiée par le Prix Nobel d’économie français Jean Tirole et estime que c’est « le mode de développement induit par le capitalisme productiviste » qui est aujourd’hui responsable de la crise économique planétaire.

La crise du coronavirus montre que le régime économique et social actuel est mortifère – Fondation Copernic

Il semble que la crise sanitaire actuelle soit propice à des prises de position à première vue surprenantes. Après Emmanuel Macron, suivi par ses ministres, faisant l’éloge de l’Etat-providence et des services publics et affirmant que le jour d’après ne ressemblerait pas au jour d’avant, voici le Prix Nobel d’économie (2014) Jean Tirole qui, dans un point de vue dans Le Monde (« Allons-nous enfin apprendre notre leçon », Le Monde du 26 mars), appelle à un changement de comportement et de politique. Pour quelqu’un qui avait soutenu sans faillir les politiques néolibérales, voilà une prise de position qui mérite attention. Jean Tirole serait-il sur son chemin de Damas ? Covid-19, climat et environnement : 5 questions à se poser. 1.

Covid-19, climat et environnement : 5 questions à se poser

Y a-t-il un lien entre la pandémie du coronavirus et le dérèglement climatique ? C’est avant tout l’hypermobilité humaine qui a favorisé la pandémie du coronavirus. En effet, si les humains se déplaçaient moins et moins loin, la contagion aurait été plus limitée. « La métropolisation du monde est une cause de la pandémie » Guillaume Faburel est professeur à l’Université Lumière Lyon 2 et enseignant à Sciences Po Lyon, chercheur à l’UMR Triangle.

« La métropolisation du monde est une cause de la pandémie »

Il est l’auteur de l’ouvrage Les métropoles barbares (Passager clandestin, rééd. 2019). Reporterre — Le coronavirus est-il une crise sanitaire due à la métropolisation ? Guillaume Faburel — Oui, en grande partie. Pour rappel, le foyer de la pandémie est Wuhan. Cette métropole de Chine a vu sa population croître de près de 30 % depuis 2000, pour atteindre onze millions d’habitants. La métropolisation des grandes villes et le néolibéralisme généralisé empêchent de casser la prolifération, comme pour les épidémies passées. Le foyer de la pandémie est Wuhan, métropole chinoise de onze millions d’habitants. Donc, oui, l’une des causes principales de la pandémie est à trouver dans la métropolisation du monde, comme mythe de la surmodernité, comme mutation forcenée de nos vies, comme arrachement définitif de la nature. Cette crise crée-t-elle une inversion ?