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Makers (2/2) : Refabriquer la société

Makers (2/2) : Refabriquer la société
Le mouvement makers est en plein essor, comme le montre la multiplication des lieux qui leurs sont dédiés (voir la première partie de ce dossier). L’éclosion des TechShops, des foires, des ateliers, qui sont pour beaucoup dans une logique de développement et d’essaimage du modèle y participe pleinement. A certains endroits, à San Francisco, le TechShop est au cœur de la réhabilitation d’un quartier (comme c’est le cas à South Market). Mais surtout, ces lieux s’implantent au coeur d’un écosystème qui favorise leur développement : écoles, musées, start-ups et grands acteurs de l’internet qui souhaitent redéployer leur activité en centre-ville… Faire société : des lieux et de leurs enjeux Pour Michael Shiloh, l’enjeu va bien au-delà des lieux. On devine derrière ce mouvement makers, un véritable enjeu pour un apprentissage différent. Reprendre confiance dans sa capacité à créer Image : visite du Maker Space avec Michael Shiloh. Image : la voiture-oeuvre en forme de maison victorienne…

http://www.internetactu.net/2011/05/26/makers-22-refabriquer-la-societe/

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Makers (1/2) : Faire société “We are all makers” (Nous sommes tous des artisans). Le credo de Dale Dougherty, fondateur de Make Magazine et de Maker Faire, le plus grand événement dédié au mouvement “makers”, est en passe de devenir le nom de référence d’une communauté extrêmement diverse et dynamique, en pleine expansion. Derrière ce sigle rassembleur, inventé par Make Magazine il y a plus de 10 ans au sein même d’O’Reilly Media, géant de l’édition orientée techno fondée par Tim O’Reilly l’un des gourous de l’internet à l’origine du concept de Web 2.0, on trouve une idée clé : il faut encourager la créativité individuelle car elle est porteuse de plus de conscience et responsabilité sociale, comme l’exprimait Dale Dougherty sur la scène de TED.

Laser Cutter DIY - Tetalab Pendant 2 jours, nous avons assemblé les pièces que Lionel avait apporté, et les parties de scanners qui se trouvaient dans le container, afin de monter un laser cutter DIY basé sur le design de Groover: Pocket Laser Engraver Pour ce projet, nous avons: 1 Arduino Duemilanove2 structure de scanner récupérée au fil des mois2 controlleurs moteur EasyDriver, disponibles chez Sparkfun1 Power ScrewShield Snootlab (ou autre proto-board pour le cablage)1 diode laser IR récupérée dans un graveur DVD1 laser de chez DealExtreme, dans lequel mettre la diode laser IR, qui contient une lentille et le driver de la diode (courant constant)

Fab Lab, la pharmacopée anti-crise Ce jeudi, l'université de Cergy-Pontoise inaugure Fac Lab, le premier fab lab en France porté par une université. Il sera ouvert au public. Pour ses porteurs, ce type de lieu est une réponse à la crise que nous traversons. Et pas qu'économique. Imprimante 3D MakerBot au FacLab de Gennevilliers -- OpheliaNoor/Owni

La gratuité est-elle l’avenir de l’économie ? La gratuité est l’avenir de l’économie clame Chris Anderson (blog) qui prépare dans cet article pour la revue Wired, dont il est rédacteur en chef, son prochain livre intitulé Free. Chris Anderson rappelle tout d’abord que la gratuité s’inscrit dans un processus commercial classique, comme l’a exploré avec succès Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames. Mais avec l’internet, une nouvelle gratuité s’est développée, fondée sur des coûts de reproduction nuls du fait de la numérisation, et sous la pléthore de l’offre qui tire encore plus les prix vers le zéro absolu. Un peu comme si Gillette devait maintenant offrir le rasoir et la lame et percevoir son argent sur autre chose. « Il n’y a jamais eu un marché plus concurrentiel que l’internet, et chaque jour le coût marginal de l’information devient plus proche de rien du tout », explique le brillant éditorialiste. La gratuité est inexorable

Outils numériques artisanalement modifiés Des designers conçoivent leurs propres outils de production et systèmes de pilotage, modifiant leur rapport aux circuits industriels classiques et à leur métier. Un phénomène notoire est en train de se développer avec le numérique : la fabrication de la part des designers de leurs propres outils et protocoles de production. Tandis que le designer est dans une large mesure associé à un concepteur, celui qui imagine et fait projet, voilà qu’il se met à élaborer des machines « maison » et à bidouiller les programmes qui vont les piloter. En effet, depuis quelques années, plusieurs designers se tournent vers la création artisanale de machines à commandes numériques. À travers elles, ils se plongent au cœur des logiques de production et s’immiscent dans le paramétrage des machines. Dès lors, comment interpréter ce phénomène ?

À vos hackerspaces citoyens Le hackerspace TMP/LAB vient de passer un an en résidence à la Gaité lyrique, le musée parisien des cultures numériques. Le 22 avril prochain, il remballera ses codes sources en fanfare avec une production philharmonique pour extra-terrestres. D'ici là, bilan sérieux avec Ursula Gastfall, l'une de ses membres. Et très sérieuses perspectives politiques. ★ Mieux que gratuit : le business model réinventé Voici une traduction d'un texte pointé par Karl intitulé Better than free et écrit par Kevin Kelly. Je trouve la réflexion très intéressante et arrivant à point nommé dans ma réflexion sur le financement des applications web libres. Je vous laisse lire et on en parle ensuite. L’avenir de la programmation (1/6) : programmer, une activité culturelle ? « InternetActu.net-Mozilla Firefox L’ordinateur est partout. Pourtant, tout est fait pour nous éviter d’en comprendre les mécanismes. Ce qui fait de nous un peuple d’analphabètes, trop occupé à jouer avec d’anciens médias (texte, vidéo, radio) pour réellement s’interroger sur l’architecture qui sous-tend le système. “Programmer ou être programmé” clame Douglas Rushkoff dans son dernier livre. Pour lui, pas de doute, le software est devenu le média d’aujourd’hui. Et la clé du pouvoir réside dans notre capacité à programmer des systèmes.

Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article). Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. La forme de vie qui passe par la technique, qu’elle soit du silex taillé ou du silicium, organisée comme aujourd’hui par un microprocesseur ou par autre chose. Dans tous les cas, nous avons affaire à de la forme technique. DEF : wiki Hackerspace -F Un hackerspace est un tiers-lieu où des gens avec un intérêt commun (souvent autour de l'informatique, de la technologie, des sciences, des arts...) peuvent se rencontrer et collaborer. Les Hackerspaces peuvent être vus comme des laboratoires communautaires ouverts où des gens (les hackers) peuvent partager ressources et savoir[1]. Une traduction française est Laboratoire ouvert ou Transformatoire[2]. Beaucoup de hackerspaces utilisent et participent à des projets autour du logiciels libres, du matériel libre, des ressources documentaires sous licence libre ou des médias alternatifs alimentant ainsi un patrimoine informationnel commun. Ils sont souvent physiquement installés dans des maisons des associations ou des universités, mais dès que le nombre d'adhérents et l'éventail des activités augmentent, ils déménagent généralement dans des espaces industriels ou d'anciens entrepôts.

Bioprintig : mode d'emploi pour construire son imprimante à cellules Cellule imprimée grâce à l'imprimante HP transformée. La fluorescence verte à l'intérieur prouve bien que le colorant a été intégré. © Jove Bioprintig : mode d'emploi pour construire son imprimante à cellules - 2 Photos

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