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La Chine fait une indigestion de scandales alimentaires. Les Chinois, faiseurs de villes africaines. Le regard des enseignants Un article pour les niveaux quatrième ou terminale, sur l’Afrique ou sur la Chine (et même en histoire sur la Chine).

Les Chinois, faiseurs de villes africaines

Il montre un angle particulier des relations entre les deux, ce qu'on appelle parfois la « Chinafrique », souvent évoquées en classe à travers l’exploitation des ressources ou même du land grabbing. L’auteur nous montre ici l’évolution de ces relations, du soutien politique de Mao Zedong aux pays du tiers-monde à l’ouverture économique de Deng Xiaoping pour l’approvisionnement en matières premières. Désormais la Chine investit massivement sur le continent africain où elle devient le premier partenaire commercial (2009). On comprend que le secteur de la construction, villes et infrastructures, est en forte progression dans cette Afrique où l’urbanisation est rapide. S. L’Afrique est devenue le premier foyer de croissance urbaine dans le monde. Chinafrique: les preuves par les cartes. La Chine en Afrique. Perçue comme récente, la relation entre la Chine et le continent africain a pourtant débuté dès les années 1950 avec la Conférence de Bandung, l’Égypte étant le premier État africain à reconnaitre Pékin en 1956.

Chinafrique: les preuves par les cartes. La Chine en Afrique.

La Guerre froide (1947-1990) s’étant également jouée en Afrique, la Chine y a soutenu un certain nombre de Mouvements de libération nationale (MNL) et y a développé des coopérations militaires. Ambivalences diplomatiques En 1971, la Chine obtient son siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations unies (CSNU) aux dépens de Taïwan, grâce notamment à certains pays africains. D’autres, sous influence étasunienne, française et indirectement taïwanaise, ont refusé l’entrée des « communistes chinois » à l’ONU. Ces derniers ont également joué le double jeu chinois, en reconnaissant alternativement Pékin et Taipeh. Carte des relations diplomatiques sino-africaines depuis 1950. Chine-Afrique, le désenchantement. Le sixième Forum sur la coopération sino-africaine s’ouvre vendredi à Johannesburg sur fond de baisse drastique des investissements chinois sur le continent.

Chine-Afrique, le désenchantement

LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud La « Chine-Afrique » a connu des périodes plus flamboyantes. Au premier semestre, les investissements chinois sur le continent africain ont plongé de plus de 40 % à 1,2 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros). Les importations chinoises ont suivi le même mouvement (- 43 %) et, pour la première fois, la Chine affiche avec l’Afrique un excédent commercial important qui reflète, a contrario, les difficultés africaines. Le 6e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), qui s’est ouvert, vendredi 4 décembre, à Johannesburg (Afrique du Sud), porte la marque de cet environnement moins porteur. Lire aussi L’avenir incertain de la présence chinoise en Afrique au menu du 6e sommet sino-africain Une offre cousue main Une coopération « problématique » Euronews science - L'Indonésie invente le riz artificiel. ALERTE GABON Le Riz Parfumé Thailandais n'est pas du riz en plastique. Histoire des peurs alimentaires de Madeleine Ferrières.

Auteurs Madeleine Ferrières est professeur d’histoire moderne à l’université d’Avignon et chercheur rattaché à la Maison des Sciences de l’Homme d’Aix-en-Provence.

Histoire des peurs alimentaires de Madeleine Ferrières

Synopsis et extraits. Pour une histoire de la « sécurité alimentaire » Notes Le livre pionnier de Madeleine FERRIÈRES, Histoire des peurs alimentaires, du Moyen Âge à l’aube du XX e siècle, Paris, Seuil, 2002, n’évite pas ces écueils; le conflit d’intérêts, dans la définition des enjeux sanitaires et la mise en place de mesures adéquates pour les maîtriser, n’y joue en effet qu’un rôle très marginal.

Pour une histoire de la « sécurité alimentaire »

Fernand BRAUDEL, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, Paris, A. 66 88 91. Les investissements agricoles de la Chine. Les agricultures chinoise et africaine dans le marché mondial.

Les investissements agricoles de la Chine

Dans les années 1980, l’agriculture représentait un quart des exportations chinoises. En 2008, ce taux n’est plus que de 3 % tandis que les produits agricoles représentent 5 % des importations. Une des caractéristiques de l’agriculture chinoise est sa très faible ouverture : les importations assurent 6 % de la consommation apparente (définie comme la somme des importations et de la production diminuée des exportations) et 5 % de la production est exportée.

C’est dire qu’il n’y a aucune dépendance alimentaire de la Chine à l’égard du marché mondial. Commerce de quelques pays avec l’Afrique, 2000-2010. Production record de riz en Afrique de l'Ouest. La Côte d'Ivoire en quête d'autosuffisance en riz, pour recouvrer sa souveraineté alimentaire. Des rizières verdoyantes courent à perte de vue, encadrées par des grappes d'arbres: à Agboville, la Côte d'Ivoire se bat pour assurer sa souveraineté alimentaire, qu'entrave l'agriculture d'exportation et notamment celle du cacao dont le pays est premier producteur mondial. « Ici, nous faisons trois récoltes par an », pour 600 tonnes récoltées au total, se réjouit Siaka Tano, un agriculteur de 42 ans.

La Côte d'Ivoire en quête d'autosuffisance en riz, pour recouvrer sa souveraineté alimentaire

Un exemple à suivre pour atteindre « l’autosuffisance en riz » dès 2016, le leitmotiv du chef de l’Etat Alassane Ouattara, candidat et favori de la présidentielle d’octobre. En 2014, la Côte d’Ivoire, aux terres si fertiles, a importé 900.000 tonnes de riz, malgré des récoltes record de 1,34 million de tonnes. « On n’a jamais produit autant », se félicite Yacouba Dembelé, le directeur général de l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), qui appelle toutefois à davantage d’investissements dans « la maîtrise de l’eau ». « Made in Côte d’Ivoire »

Burundi : 500 tonnes de riz attendus le 7 février en guise de premier lot de dons alimentaires chinois. Le navire de 500 tonnes de riz qui fait route vers le Burundi sera suivi d'une autre livraison de 1.000 tonnes de riz.

Burundi : 500 tonnes de riz attendus le 7 février en guise de premier lot de dons alimentaires chinois

Chargés au port de Shanghai pour être réceptionnée à Bujumbura, les navires devraient se succéder à ce rythme pour livrer d'ici la fin de l'année 2017, plus de 5.000 tonnes de riz d'une valeur de 50 millions de yuans. Pour rappel, depuis la fin de l'année 2016, le Burundi traverse une situation de crise alimentaire proche d'une quasi-famine en raison de catastrophes naturelles notamment la sécheresse provoquée par les phénomènes El Niño et La Niña.

Ces phénomènes naturels qui perturbent les précipitations et entraînent une importante hausse de température par endroit. Les douaniers du Nigeria interceptent 2.550 kilos de riz chinois en plastique. Les services douaniers nigérians ont annoncé ce mercredi, avoir intercepté 102 sacs contenant 2.550 kilogrammes de ce faux riz en plastique, destinés au marché local et de la sous-région ouest-africaine.

Les douaniers du Nigeria interceptent 2.550 kilos de riz chinois en plastique

Il s’agit en fait de riz en plastique en provenance de la Chine, destiné à être vendu à l’approche des fêtes de fin d’année dans la capitale économique, Lagos, et exporté également vers les pays voisins, notamment le Bénin et le Togo. «Quand on touche le riz, on ne remarque rien d’anormal. Mais à l’approche du nez, une odeur de produit chimique s’en dégage… Nous avons alors fait une analyse préliminaire du riz en plastique. Après l’ébullition, il était collant et Dieu seul sait ce qui serait arrivé si les gens l’avaient consommé», a commenté Mohammed Haruna, contrôleur des douanes pour la zone d’Ikeja, au Nigeria, où le produit, étiqueté «best tomatoe rice» (meilleur riz tomate), a été intercepté. Les sacs ne mentionnaient ni l’origine ni la date de conditionnement.